Les éventuels impacts des mesures d’austérité sur les salariés étaient au cœur d’une rencontre, le 17 juillet à Libreville, entre le ministre du Travail, les représentants du patronat et des confédérations syndicales des travailleurs.

Arnauld Engandji lors de la rencontre avec les représentants du patronat et des confédérations syndicales des travailleurs, le 17 juillet 2018 à Libreville. © Gabonreview

 

Le ministre du Travail a réuni, le 17 juillet à Libreville, les représentants du patronat et des confédérations syndicales des travailleurs. Objectif : cerner l’impact des 31 mesures d’austérité adoptées par le gouvernement sur les travailleurs.

«Il y a une batterie de mesures prises par le gouvernement. Vous devez regarder entreprise par entreprise, secteur par secteur, comment ces mesures impactent vos activités», a souligné le ministre du Travail. «Après avoir procédé à cette démarche, remontez nous l’information afin que nous en prenions connaissance», a ajouté Arnauld Engandji.

Toutefois, le membre du gouvernement a demandé à ses interlocuteurs de garder à l’esprit que si impacts il y a, ceux-ci ne doivent pas avoir des répercussions sur l’emploi. «Car, l’emploi c’est la consommation et la consommation c’est croissance. Nous ne sommes pas là pour engendrer des cercles vicieux qui feront que chacun choisira la valeur d’ajustement la plus facile : le nombre de salariés. Alors que d’autres mesures peuvent permettre de réduire les coûts et faire face à de potentielles nouvelles charges», a indiqué le ministre du Travail.

Après cette réunion avec la tutelle, représentants du patronat et confédérations syndicales des travailleurs vont remonter l’information auprès de leur base. «Ramenez-nous du feedback. Une fois que nous aurons ce feedback, nous en prendrons connaissance pour éventuellement proposer des solutions aux impacts occasionnés par les mesures d’austérité», a conclu Arnauld Engandji. La prochaine rencontre entre les trois parties est prévue le 20 juillet.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Shaka Loubedi dit :

    Pourquoi n’avoir pas d’abord consulté les paretenaires sociaux avant la mise en place de ces mesures? N’est pas la la mettre la charue avant les boeufs? Encore une prevue de leur incompetence.

  2. Marcel Djabioh dit :

    Cela démontre que le gouvernement a pris des mesures qu’il se précipite à appliquer, sans en avoir préalablement mesuré l’impact.
    Si ce n’est pas du pilotage à vue, qu’est-ce que c’est alors ?

  3. medzomekoure dit :

    Vous êtes vraiment naïfs ,si vous pensez un seul instant que ce gouvernement puisse être capable de quelque chose de bien.Si on est incompétent et qu’en plus on improvise, les résultats sont forcément catastrophiques.

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