Le ministre du Commerce a récemment apporté son point de vue sur les mesures d’austérité annoncées et mises en application par le gouvernement. Selon David Mbadinga, ces mesures sont «indiscutables».

David Mbadinga, ministre du Commerce : «les mesures prises ont pour but d’optimiser la dépense et partant d’améliorer son efficacité». © D.R.

«Ces mesures sont indiscutables si l’on souhaite remettre le Gabon sur les rails». C’est en ces termes que le ministre du Commerce a défendu, le 16 août à Libreville, les mesures d’austérité adoptées par le gouvernement. Des mesures d’autant plus nécessaires qu’elles visent l’assainissement des finances publiques, la réduction du train de vie de l’Etat et l’amélioration de l’efficacité de l’administration.

Concernant l’assainissement des finances publiques, les mesures prises ont pour but d’optimiser la dépense et partant d’améliorer son efficacité, a expliqué David Mbadinga. Et ce dernier de rappeler que ces mesures devraient «ramener la masse salariale mensuelle à 40 milliards de Francs CFA en 2018 et 35 milliards de Francs CFA en 2019 pour atteindre l’objectif annuel de 70 milliards d’économie par an et une masse salariale plafonnée à 400 milliards par an dans trois ans».

Elles devraient également «stabiliser de façon durable la masse salariale et mettre en place des mesures structurelles de gestion des ressources humaines de la paie». Evoquant la masse salariale, le ministre du Commerce a relevé que son évolution interpelle. «Si nous n’arrêtons pas cette tendance vertigineuse, nous pouvons atteindre des niveaux qui seront pour le Gabon de véritables goulots d’étranglement».

Ce qui entrainerait, selon lui, un déficit budgétaire insoutenable, l’accentuation de l’écart entre la masse salariale et l’investissement, un recours à l’endettement excessif pour payer les fonctionnaires à moyen et à long terme. Il a jugé exorbitant le nombre d’agents publics qui est de 105 851, alors que la population du Gabon se chiffre à environ 1,8 millions d’habitants. Ce qui, selon lui, indique «un ratio de 55 agents publics pour 1000 habitants, plaçant le Gabon loin devant le Cameroun (13 agents pour 1000), et le Congo Brazza (29 agents pour 1000)».

Par ailleurs, il est revenu sur les précédentes données de la masse salariale des agents auxquels s’ajoutent les dépenses de fonctionnement estimées à 47% en 2003, à 48% en 2005, à 51% en 2010 et à 55% en 2017. David Mbadinga a souligné que certaines mesures ne prêtent pas à discussion. Toutefois, force est de reconnaître que d’autres, au contraire, mériteraient d’être rediscutées de façon consensuelle pour leur applicabilité effective et sereine.

En d’autres termes, il serait favorable à un sommet social (Gouvernement et partenaire sociaux). «Nous faisons appel au consensus à la gabonaise, lequel a toujours prévalu même aux heures les plus critiques de l’histoire sociopolitique de notre pays, pour maintenir le Gabon digne d’envie parmi les Nations civilisées et pacifiques, ouvertes à la coopération internationale», a conclu David Mbadinga.

 
GR
 

7 Commentaires

  1. AIRBORNE dit :

    «Ces mesures sont indiscutables si l’on souhaite remettre le Gabon sur les rails», he mamooo Mbadihga, meme toi aussi tu t’y mele. La bouche qui est pleine ne parle pas hooooo, Mbadinga reste toi tranquille, jusqu’à ce que ton ventre soi rempli, ne fait pas comme BBM qui veux montrer que c’est intello. Laisse les gabonais se battre avec leur petit salaire, c’est mémé à cause tu petit salaire que tu avais là, la galère dans ta maison que tu as suivi le gros salaire proposé par Ali que tu insultais jour et nuit pendant les élections. Donc, vraiment epargne nous de tes commentaires quand tu sais que tu es traitre.

  2. BSerge Okogo dit :

    On ne marque pas de but contre son camp. On défend ensemble et on contre attaque ensemble. Le ministre du commerce joue parfaitement son rôle. Après tout, il défend son beefsteak.

  3. Ikobey dit :

    Bien, il fallait le dire et il faut le répéter. L’austérité n’est pas un caprice, mais le choix de survie pour notre pays. Ceux qui vous disent le contraire, veulent détruire le pays pour tenter de récupérer des bénéfices pour eux-mêmes.

    • Peter NZAMBA dit :

      Mesures d’austérité, bien, il nous faut l’admettre. Dis-nous où est Ali actuellement? Je vais te dire. Ali est actuellement à la Mec avec ses amis copins et coquins. Juste pour rigoler, il fait faire des dépenses inutiles sur le dos du contribuable que nous sommes. Croyez-vous vraiment que le Gabon a besoin d’argent? le mois dernier il a fait dépenser l’équivalent de 15 000 000 F Cfa par jour pour une villa louée pour 30 jours à Marbela en Espagne. Est-ce vraiment le comportement d’un dirigeant de pays mis au régime?

  4. Milangmissi dit :

    Mesures d’austérité : La contribution de David Mbadinga pour avoir le droit de s’en mettre plein les poches.

    J’ai corrigé le titre pour que ce soit plus correcte M.Désiré-Clitandre Dzonteu pensait la même chose en rédigeant cet article. Comme je ne suis pas journaliste et que je n’ai aucune retenue à avoir je le dis. david mbadinga dit a ali bongo tant que je mange je te soutiendrais même si les autres gabonais meurent moi j’aiderais les miens.

    Quand ils sont venus chercher les communistes, Je n’ai rien dit ; Je n’étais pas communiste.

    Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, Je n’ai rien dit ; Je n’étais pas syndicaliste.

    Quand ils sont venus chercher les juifs, Je n’ai rien dit ; Je n’étais pas juif.

    Quand ils sont venus chercher les catholiques, Je n’ai rien dit ; Je n’étais pas catholique.

    Puis ils sont venus me chercher, Et il ne restait plus personne pour protester.

  5. Okoss dit :

    Environ 107000 agents publics???
    Tout à fait normal surtout quand on a fait dans la complaisance et le tribalisme à outrance.sinon comment expliquer que même les danseuses des groupes d animation et autres batteurs de tamtam ont été intégré à la FP depuis Bongo père.les personnes n ayant jamais exercé se retrouvent avec des pensions de retraite. Le mal est profond et ce n est pas en jouant à cache cache que nous y parviendront.

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