Si elle assure qu’aucune inflation n’a été constatée jusqu’ici après la mise en place du nouveau système de rémunération, la Direction générale de la statistique (DGS) attend deux ou trois mois pour se faire idée définitive.

© D.R.

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Alors que les populations craignaient une hausse des prix suite à la mise en place du nouveau système de rémunération, notamment à Libreville, il semblerait qu’il n’en ait rien sur le terrain, du moins à l’heure actuelle. Un constat fait aussi bien dans les grandes surfaces que dans les marchés populaires de la capitale. La mise en garde du gouvernement aux commerçants et autres opérateurs économiques contre toute spéculation aurait-elle porté ses fruits ? Peut-être bien ! Mais la prudence reste toutefois de mise, prévient la Direction générale de la statistique (DGS) car, certes, il n’y a pas une hausse spontanée, mais cela ne signifie pas que les prix resteront bloqués. Le directeur général de l’administration compétente en matière de relèvement et de suivi des prix, explique en effet que «les prix obéissent d’abord à la loi de l’offre et de la demande. Et aujourd’hui, aucun élément suffisant ne peut justifier une inflation justifiée». Selon Thierry Tiwinot, «il faut réellement attendre deux à trois mois pour faire un réel constat et apprécier l’impact de la hausse des salaires sur la consommation et le niveau général des prix».

Par ailleurs, pour parer toute éventuelle spéculation sur les prix, le ministère de l’Economie, via la Direction générale de la consommation et de la concurrence (DGCC), a mis en place un dispositif de surveillance des prix dans le pays avec, comme objectif : éviter les comportements spéculatifs de la part des opérateurs économiques. Un numéro vert a même été mis en place pour dénoncer les contrevenants. Dans le même sens, le chef du gouvernement a annoncé d’éventuelles poursuites judiciaires et sanctions contres les indélicats. «Nous n’admettons pas que le pouvoir d’achat des agents de l’Etat soit absorbé par des hausses de prix inconséquentes et justifiées par la seule volonté de spéculation de certains opérateurs économiques», a récemment annoncé Daniel Ona Ondo. «A ceux qui craignent la flambée des prix, le gouvernement les rassure. Les auteurs (de spéculation) seront sanctionnés», a conclu le Premier ministre.

 

 
GR
 

10 Commentaires

  1. La Fille de la Veuve dit :

    Lorsqu’un brillant économiste en vient à penser pouvoir décréter le contrôle de l’inflation… alors nous sommes vraiment en pleine Émergence !

  2. matho dit :

    Le manioc, la banane, le taro, le piment, l’oseil, le folon, le nkumu, l’aubergine, l’epinard, les noix de palme,la sardine fumée etc qui constituent les dépenses quotidiennes de la majorité des gabonais n’ont aucun prix officiel. sur quoi se base le gouvernement pour dire que leur cout n’a pas varié et ne variera pas?

    • Le Petit Librevillois dit :

      Toi tu parles la d’aliments pour « indigenes », indigestes pour les nouveaux colons qui nous gouvernent. Alors qu’ils en connaissent ou meme se soucient d’en connaitre les prix, toi aussi ! Entendez-moi des choses !!

  3. wano dit :

    Ils n’ont jamais des chiffres que des discours . Et même que cette inflation n’est que de la spéculation, qui l’a estimée ?

  4. paysane dit :

    le gouvernement n’as qu’a venir faire un tour sur Pog pour voire dans quoi mangent les gabonais. Encore un dispositif de surveillance des prix dans le pays avec, comme objectif : éviter les comportements spéculatifs de la part des opérateurs économiques. Un numéro vert a même été mis en place pour dénoncer les contrevenants.Ou est passé le l’autre dispositif qui a été mise en place par l’instant président ? et avec un numéro vert également? vous allez faire comment pour contrôler les prix ? arrêtez de distraire le peuples ? vous n’avez de contrôle que sur … quoi même???? vous n’avez de contrôle sur rien. et depuis quant la fain des Gabonais vous tient à cœur? encore de la distraction.

  5. Guru dit :

    La recente augmentation du prix de l’essence a la pompe est donc un coup bas sur le dos du directeur de la DGkoikoi. Le pauvre ne le savait pas au moment ou il pondait son communique, a moins que ce ne soit une augmentation consequente et justifiee !

  6. l'ombre qui marche dit :

    Quand on parle consommation il n’y a pas que ce qui va dans le ventre je crois, le toutou ona ondo comme l’a si bien qualifié quelqu’un ici(ah! ah! allez dany va chercher la baballe !)dit qu’il ne permettra pas que le pouvoir d’achat des agents de l’état soit absorbé par la seule volonté de certains opérateurs faut il comprendre que pour ces certains opérateurs il faut être de connivence avec le gouvernement de l’émergence ? car ona ondo que croit il que pense ce fonctionnaire qui a une voiture et qui après une augmentation de son salaire achète le litre d’essence à 696 fcfa désormais alors que le 24 juillet le même litre d’essence lui coûtait 535 fcfa ? Décidément cette bande de jouisseurs invétérés doit être mise hors d’état de nuire y compris le poussah qui leur sert de président de pacotille

  7. moulamba boniface dit :

    Nous sommes comndanés à vivre ainsi,je ne vois aucun membre du gouvernement ni de l’opposition prendre en main cette situation de vie chère au gabon;voyez bien ce qui les arrange c’est parler de leur politique et non du quotidien des gabonais:regardez les resultats catastrophiques des examens des futures gabonais personne ne leve le petit doigt:

  8. Sandrine dit :

    La dgcc doit faire son travail afin de mieux réguler cela .

  9. lisa gabonaise dit :

    bonne nouvelle

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