A la faveur d’un atelier sous-régional organisé récemment au Cameroun, un réseau des femmes de médias pour la paix et la sécurité a été créé, qui entend mener plusieurs actions pour la sensibilisation des populations de l’Afrique centrale. Une Gabonais assure le pilotage de l’équipe de coordination.

Photo de famille avec les participantes de l’atelier de Yaoundé. © WILPF Cameroon

 

Co-organisé par la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et la plateforme des Femmes éditrices pour la paix et la sécurité en Afrique centrale (FEPPSAC), un atelier a eu lieu du 29 au 31 août 2017 à Yaoundé au Cameroun. Autour du thème «Pour une coopération dynamique en faveur de la paix et la sécurité entre la CEEAC et les femmes des médias», plusieurs journalistes et responsables de médias de la sous-région ont réfléchi sur le meilleur moyen de réunir leurs forces pour sensibiliser efficacement les populations quant aux différentes menaces contre la stabilité des pays de l’Afrique centrale. Il s’est notamment agi de faire le point sur l’implication des femmes dans les processus de paix en Afrique centrale, 17 ans après l’adoption de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU sur les femmes, la paix et la sécurité.

Mélissa Bendome (à gauche) et Sylvie Ndongmo du WILPF Cameroon se sont accordée. © WILPF Cameroon

Au terme de cette rencontre ayant bénéficié du soutien technique et financier du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (Unoca), qui a vu la participation des deux gabonaises, Sylvie N’tchandi Toure (responsable d’Okoumé magazine) et Melissa Bendome, une plateforme dédiée a été créée. Le Réseau des femmes de médias pour la paix et la sécurité, ouvert à d’autres plateformes, associations professionnelles ou journalistes adhérant aux valeurs et à sa vision, entend œuvrer à la promotion de la recherche et la consolidation de la paix dans la sous-région. Le Réseau qui a déjà adopté un plan d’action, envisage de lutter pour une meilleure représentativité des femmes dans tous les processus de négociation et médiation.

Son combat, le Réseau des femmes de médias pour la paix et la sécurité, entend le mener à travers ses principaux partenaires (télévisons, radios, presse écrite et en ligne). Pour plus d’autonomie et de portée, la nouvelle plateforme envisage de lancer, dans les prochains jours, un magazine semestriel et un site Internet spécialement dédiés à sa cause.

Une équipe provisoire de coordination a été mise en place. Celle-ci est pilotée par la Gabonaise Melissa Bendome. En dehors du Gabon, où est officiellement basé le Réseau, neuf autres pays de l’Afrique centrale ont participé à l’atelier de Yaoundé : Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Congo, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Rwanda et Tchad.

 

 
GR
 

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