Réputé proche du pouvoir, l’hebdomadaire Le Douk-Douk,  a écopé d’un mois de suspension suite à un article relatif à l’«incitation au meurtre» d’un diplomate français.

Le Douk Douck n° 150 revenant sur l’affaire Hugues Nordi. © Gabonreview

 

Réunis en séance plénière extraordinaire, le 8 novembre dernier à Libreville, les membres du Conseil national de la communication (CNC) ont planché sur le cas de l’hebdomadaire le Douk-Douk, qui a écopé d’une suspension d’un mois. Il est reproché à cette publication d’avoir incité au meurtre de Hugues Nordi, premier conseiller à l’ambassade de France au Gabon.

Après audition du responsable de ce titre, l’instance de régulation des médias a ainsi pris la décision qui lui semblait appropriée. Cette décision est intervenue après une saisine introduite par l’ambassadeur de France auprès du CNC, dans l’optique de l’éclaircissement des allégations du journal.

Dans ce n°136 du 14 octobre 2016 incriminé, il était fait état de la préparation d’un coup d’Etat contre les institutions de la République gabonaise. Hugues Nordi avait alors été accusé d’en être le principal instigateur. Le CNC rappelle que ce diplomate avait été «traité de tous les noms d’oiseaux». Pis, a indiqué le rapporteur du CNC, le journal avait également appelé «tous Gabonais habités d’un minimum de patriotisme à abattre cet homme nuisible».

 
GR
 

6 Commentaires

  1. J&B dit :

    Seulement un mois! Il devrait en prendre plus vu la gravité. Je propose 6 mois de suspension.

    • Matho dit :

      Sanction à minima voir symbolique car c’est un titre de la bonne galaxie. Souvenez vous du conseiller à la présidence qui avait traité les gens du nord de tous les noms du diable,il n’a jamais été inquiété,outre mesure!

  2. LIBOTA WONGO dit :

    Un Douk-Douk ROUILLÉ. Kiakiakiakiakiakiakiakia

  3. LE DICTATEUR dit :

    1 mois c’est injuste. tout ça parce que c’est un titre reputé proche du pouvoir. c’est une mascarade, il y a pas la justice dans ce pays, il fallair meme arreter le responsable, ou faire une rafle au journal comme on a fait chez Nord Editions et sodomiser leurs staff. vraiment c’est triste. 1 mois seulement, pas 6 mois comme suggerait mon frere. mais c’est tres grave, vous incitez a tuer un diplomate français. mais c’est la merde ds ces foutus de medias d’Ali. c’est Ali et Billy qui les ont mandatés. c’est clair comme de la source. bullshit

  4. Rhody Junior dit :

    Je pense que si un journal avait dit les même noms d’oiseaux, ainsi que l’appel au meurtre d’un certain ACCROMBESSI (qui devient quoi même?)… Un mois de suspension serait devenu suspension définitive… Comme quoi il faut savoir qui toucher, même en tenant des propos similaires.

    Et au fait, donc il n’y a pas eu de «tous Gabonais habités d’un minimum de patriotisme à abattre cet homme nuisible»? Y compris vous même n’êtes pas habités de ce minimum de patriotisme? Ah la bouche des gens là vraiment… Rien que pour ça vous méritez cette suspension!

  5. La voix des sans voix dit :

    La peine prononcée contre douk-douk me paraît légère en ce qu’elle ne traduit nullement l’acte posé le propriétaire de ce journal.
    Inciter à tuer un diplomate plus être un français signifierait créer un incident diplomatique aux multiples conséquences, surtout au moment où l’on cherche les solutions pour sortir de l’impasse. Le peuple gabonais n’a donc pas besoin d’un tel appel car la bestialité ne l’habite guère.
    Cet organe de presse mériterait une suspension de plus de 6 mois car les éditions Nord subissent tjrs l’injustice du l’injustice du pouvoir exécutif alors qu’elles disent la vérité que celui-ci dissimule. Mais comme la vérité n’est tjrs pas bonne à dire, les journalistes de Nord Échos ont été traumatisés et maltraités. Que fait donc le pouvoir à propos de Douk-douk ?

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