Responsables syndicaux de la radio panafricaine et du ministère de la Communication se sont retrouvés ce 4 janvier à Libreville. Une rencontre motivée par plusieurs sujets liés à la survie du média.

Jean-Félix Ngawin Ndong, le 4 janvier 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Cinq mois de salaires impayés, un matériel technique complètement obsolète, un outil technique quasi-inexistant…autant de difficultés caractérisant la situation actuelle d’Africa N°1. Une crise largement évoquée au cours d’une séance de travail ce 4 janvier à Libreville, entre les responsables syndicaux et les autorités du ministère de la Communication.

«Actuellement, le personnel cumule cinq mois sans salaires et le matériel technique est complètement obsolète. Idem pour la FM, aussi bien au Gabon qu’en Afrique. Les bâtiments sont dans un état précaire. Aujourd’hui, le personnel d’Africa N°1 ne sait plus à quel saint se vouer», a détaillé le président du syndicat des communicateurs d’Africa N°1, peu avant la séance de travail.

Pourtant, a révélé Jean-Félix Ngawin Ndong, la tutelle a mis en place des sous-commissions, censées démarrer le 3 janvier dernier. «Nous revenons donc aujourd’hui, en espérant que ces commissions démarrent effectivement de 4 janvier», a-t-il lancé, conditionnant cependant ces travaux à certains préalables.

«Nous ne pouvons pas aller discuter de problèmes cruciaux concernant le statut du communicateur, la convention d’entreprise, avec le ventre vide», a souligné le syndicaliste. «Nous sommes d’accord pour discuter avec la tutelle et la commission mise sur pieds, mais nous voulons en priorité que soit réglée la question des salaires des agents d’Africa N°1, AGP-Gabon Matin et du ministère de la Culture», a-t-il conditionné.

Dans ce sens, Jean-Félix Ngawin Ndong a déploré les lourdeurs de la procédure de paiement des salaires des agents de la radio http://www.latunisiemedicale.com/medicale/acheter-priligy/ panafricaine. «Le ministre se contente de signer les états de salaire qui lui parviennent, avant de les acheminer à qui de droit», a-t-il relevé. Or, les états de salaires doivent transiter par le service judiciaire, puis le comité de privatisation, avant les ministères de la Communication, de l’Economie et du Budget, avant le trésor public.

«C’est bien trop long, alors que l’Etat s’était engagé, dans un protocole avec la Libye, qu’il prendrait en main Africa N°1, au cas où ce pays avait des problèmes. Ce qui est présentement le cas», a lancé Jean-Félix Ngawin Ndong. Ce dernier a par ailleurs plaidé pour la restructuration de la radio, en lieu et place de la liquidation prônée par certains fatalistes.

«Le dernier conseil des ministres de 2016 avait statué sur une recapitalisation d’Africa N°1. Et nous nous inscrivons dans cette logique, afin que les actions détenues par la Libye soient reprises. Nous sommes donc très contents de cette décision de recapitalisation, en lieu et place de la liquidation, comme l’ont suggéré certains», a conclu Jean-Félix Ngawin Ndong. Vivement une sortie de crise de cette radio, qui a longtemps fait la fierté du Gabon.

Africa N°1 a été créée au Gabon en 1981. Née avec des fonds français et gabonais, la radio se scinde très tôt en deux structures presque indépendantes, Africa N°1 Gabon et Africa N°1 Paris. Début 2000, la France se désengage d’Africa n°1 Gabon qui passe sous le contrôle de la Jamahiriya arabe libyenne en 2007. Depuis, la radio connaît de graves difficultés économiques.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Axelle MBALLA dit :

    Pauvre Ngawin…Lui et les autres ont succumbé il y a cins ans aux sirènes ONKEYA, GONDJOUT et les autres, alors que Maître MOUSSADJI était à deux doigts de règler définitivement la question de cette Radio. Ils préféré agiter le mensonge (administratif, judiciaire, et financier)…tous abrutis des dispositions de l’OHADA qie le Gabon a signées, pour une inutile prison sous la férule de la très sorcière SIMBOU Sidonie OUWE au coeur de la criminalité judiciaire du Gabon. Il n’y a jamais eu deux entités (Paris et Libreville).Ceci est la fabrication de l’irresponsabilité et de la traîtrise de MAPANGOU et sa bande Dont la main financière très active de MOUDOKI Jeanne convoyeuse des fonds détournés et desfrentes des sociétés écrans créees avec sa complicité dont à Paris, GUIHOT est la pièce maîtresse. Il a expressement refusé la redevance liée à la protection de la marque auprès de l’INPI. Au bout de six ans, celle-ci est tombée dans le domaine public….et, GUILLOT a juste eyu à se baisser pour la ramasser. Une plainte était en cours, GUILLOT tremblait comme une feuille, se voyant à deux doigts d’une condamnation (avec toutes les autres affaires liées à Africa N°1. Tant pour Mouyabi que pour le transport satellite, mais aussi pour toute la ressource humaine, je peux vous en parler des heures. Jamais ils ne sauveront cette radio qui leur a permis tant en Côte d’iVoire, qu’en France et au Gabon, de créer une infinité de société écrans, et d’être ça et là des actionnaires à tout va. un seul exemple au Gabon. Africa N° 1 est actionnaire de la SEEG et détient 19.544 actions. Imaginez que l’action rapporte chaque année après impôt, au moins six mille francs. Cela leur garantirait au moins qautre mois de salaire sur ubne masse qui tourne autour de 14 millions de francs CFA par mois…. Qu’ils me démentent…Je peux en parler des heures…comme une thèse de doctorat…
    Africa N°1… une vraie plaisanterie! BONGO Père le savait. BONGO (fils) a reçu le vrai rapport de Maître MOUSSADJI… Il n’en a rien été…ONKEYA le protégé de LEMBOUMBA trône sur les millairds et admire les tombes qui grossissent çaet là (Air-Gabon, la Poste, Africa N°1 etc..). Onkeya est dans tous les conseils d’administration des sociétés où l’Etat gabonais est présent (CNNII ou C2N2I)… Jugez par vous-mêmes.
    Mais à quoi bon? J’attends vos ou leurs démentis.

  2. Axelle MBALLA dit :

    Pauvre Ngawin…Lui et les autres ont succumbé il y a cins ans aux sirènes ONKEYA, GONDJOUT et les autres, alors que Maître MOUSSADJI était à deux doigts de régler définitivement la question de cette Radio. Ils préféré agiter le mensonge (administratif, judiciaire, et financier)…tous abrutis des dispositions de l’OHADA que le Gabon a signées, pour une inutile prison sous la férule de la très sorcière SIMBOU Sidonie OUWE au cœur de la criminalité judiciaire du Gabon. Il n’y a jamais eu deux entités (Paris et Libreville).Ceci est la fabrication de l’irresponsabilité et de la traîtrise de MAPANGOU et sa bande Dont la main financière très active de MOUDOKI Jeanne convoyeuse des fonds détournés et desfrentes des sociétés écrans créees avec sa complicité dont à Paris, GUIHOT est la pièce maîtresse. Il a expressement refusé la redevance liée à la protection de la marque auprès de l’INPI. Au bout de six ans, celle-ci est tombée dans le domaine public….et, GUILLOT a juste eyu à se baisser pour la ramasser. Une plainte était en cours, GUILLOT tremblait comme une feuille, se voyant à deux doigts d’une condamnation (avec toutes les autres affaires liées à Africa N°1. Tant pour Mouyabi que pour le transport satellite, mais aussi pour toute la ressource humaine, je peux vous en parler des heures. Jamais ils ne sauveront cette radio qui leur a permis tant en Côte d’iVoire, qu’en France et au Gabon, de créer une infinité de société écrans, et d’être ça et là des actionnaires à tout va. un seul exemple au Gabon. Africa N° 1 est actionnaire de la SEEG et détient 19.544 actions. Imaginez que l’action rapporte chaque année après impôt, au moins six mille francs. Cela leur garantirait au moins qautre mois de salaire sur ubne masse qui tourne autour de 14 millions de francs CFA par mois…. Qu’ils me démentent…Je peux en parler des heures…comme une thèse de doctorat…
    Africa N°1… une vraie plaisanterie! BONGO Père le savait. BONGO (fils) a reçu le vrai rapport de Maître MOUSSADJI… Il n’en a rien été…ONKEYA le protégé de LEMBOUMBA trône sur les millairds et admire les tombes qui grossissent çaet là (Air-Gabon, la Poste, Africa N°1 etc..). Onkeya est dans tous les conseils d’administration des sociétés où l’Etat gabonais est présent (CNNII ou C2N2I)… Jugez par vous-mêmes.
    Mais à quoi bon? J’attends vos ou leurs démentis.

  3. Axelle MBALLA dit :

    Pauvre Ngawin…Lui et les autres ont succombé il y a cinq ans aux sirènes ONKEYA, GONDJOUT et les autres, alors que Maître MOUSSADJI était à deux doigts de régler définitivement la question de cette Radio. Ils ont préféré agiter le mensonge (administratif, judiciaire, et financier)…tous abrutis des dispositions de l’OHADA que le Gabon a signées, pour une inutile prison sous la férule de la très sorcière SIMBOU Sidonie OUWE au cœur de la criminalité judiciaire du Gabon. Il n’y a jamais eu deux entités (Paris et Libreville).Ceci est la fabrication de l’irresponsabilité et de la traîtrise de MAPANGOU et sa bande Dont la main financière très active de MOUDOKI Jeanne convoyeuse des fonds détournés et des sociétés écrans créees avec sa complicité dont à Paris, GUIHOT est la pièce maîtresse. Il a expréssement refusé la redevance liée à la protection de la marque auprès de l’INPI. Au bout de six ans, celle-ci est tombée dans le domaine public….et, GUILLOT a juste eu à se baisser pour la ramasser. Une plainte était en cours, GUILLOT tremblait comme une feuille, se voyant à deux doigts d’une condamnation (avec toutes les autres affaires liées à Africa N°1. Tant pour Mouyabi que pour le transport satellite, mais aussi pour toute la ressource humaine, je peux vous en parler des heures. Jamais ils ne sauveront cette radio qui leur a permis tant en Côte d’ivoire, qu’en France et au Gabon, de créer une infinité de société écrans, et d’être ça et là des actionnaires à tout va. un seul exemple au Gabon. Africa N° 1 est actionnaire de la SEEG et détient 19.544 actions. Imaginez que l’action rapporte chaque année après impôt, au moins six mille francs. Cela leur garantirait au moins quatre mois de salaire sur une masse qui tourne autour de 14 millions de francs CFA par mois…. Qu’ils me démentent…Je peux en parler des heures…comme une thèse de doctorat…
    Africa N°1… une vraie plaisanterie! BONGO Père le savait. BONGO (fils) a reçu le vrai rapport de Maître MOUSSADJI… Il n’en a rien été…ONKEYA le protégé de LEMBOUMBA trône sur les millairds et admire les tombes qui grossissent çaet là (Air-Gabon, la Poste, Africa N°1 etc..). Onkeya est dans tous les conseils d’administration des sociétés où l’Etat gabonais est présent (CNNII ou C2N2I)… Jugez par vous-mêmes.
    Mais à quoi bon? J’attends vos ou leurs démentis.

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