Des agents contractuels de l’Agence gabonaise de presse (AGP) sont entrés en grève de la faim, le 10 décembre à Libreville. Ils réclament le paiement de 10 mois d’arriérés de salaire.

Les contractuels de l’AGP en grève de la faim, réclament 10 mois d’arrière. © Gabonreview

 

Triste fin d’année pour les agents contractuels de l’Agence gabonaise de presse (AGP) ! Ils estiment n’avoir pour espoir que la providence pour les sortir du tourment dans lequel ils sont plongés depuis plusieurs mois. N’ayant trouvé aucune oreille sensible à leur lamentation, les agents ont entamé, le 10 décembre à Libreville, une grève de la faim dans les locaux de l’AGP, à Batterie IV. Le mouvement ne sera levé qu’à la satisfaction totale de leur revendication : le versement de 10 mois d’arriérés de salaire.

«Nous totalisons aujourd’hui, près de 10 mois d’arriérés de salaire. Certains d’entre nous ont été chassés de chez eux. Les enfants ne vont pas à l’école, certains de nos collègues souffrent d’AVC et autres… Nous avons été patients par rapport à tout ce que nous subissons. Nous sommes en chômage forcé et assistons à la déstructuration de notre organe de presse», a déploré Roland Mba.

Les contractuels de l’AGP en grève de la faim, réclament 10 mois d’arrière. © Gabonreview

Une décision déplorée par l’administrateur provisoire de l’AGP. En effet, Fidèle Biteghe a regretté le fait que les grévistes n’aient pas daigné aller à la recherche de l’information exacte sur leur situation en particulier, et celle de l’agence en générale, avant d’initier leur action.

Le responsable de l’AGP a assuré que son équipe et lui sont en quête de solutions afin de parvenir à la liquidation du tiers des arriérés, d’ici à la semaine prochaine.

«Nous avons entamé les procédures pour que le quart de la subvention 2017 soit payé. Cette procédure est presque aboutie parce que l’argent qui est attendu se trouve actuellement au niveau de la direction des règlements. Nous avons été mis sur une liste d’attente de programmation qui fait que cette semaine, il pourrait avoir des mises à disposition pour régler dans la programmation interne trois mois de salaires», a-t-il affirmé, précisant que la situation que connaît l’AGP est due à plusieurs contingences. Notamment, la cessation d’activité depuis plusieurs mois, la dépendance à la subvention de l’État.

«Dans la loi de fiances rectificative nous avions une masse de 263 millions de francs CFA à attendre pour 2017, et cette masse a été libérée jusqu’à présent à 140 millions, nous attendons 123 millions qui arriveront pour régler un certain nombre de problèmes et relancer les activités de l’agence», a indiqué l’administrateur provisoire de l’AGP.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. TALAMBAYE dit :

    Seigneur Dieu, jusqu’a quand l’humiliation du Peuple par les Bongo. Sommes nous vraiment le plus maudit des pays ou des peuples sur cette terre?

    TCHOOOOOOOO, les gabonais, quelle honte, les peres et meres de familles…ils doivent maintenant mandier leurs salaires.

    eh mon pays, on boira vraiment la lie des bongo.

    ou est ce rigolo de PING pour parler de ca?….

  2. Milangmissi dit :

    263 millions il fallait pour solder la dette Ali Bongo a offert 280 millions pour une photo

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