Depuis sa sortie en faveur de la tenue d’un dialogue politique au Gabon, le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR) est perçu comme «un traitre» pour des opposants. Dans une récente vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, il se défend d’avoir accepté la main tendue d’Ali Bongo.

Me Louis Gaston Mayila et Jean Ping en février 2016 à Libreville. © D.R.

Me Louis Gaston Mayila et Jean Ping en février 2016 à Libreville. © D.R.


 

Après avoir parcouru plusieurs localités de la Ngounié aux côtés de Jean Ping, et l’avoir accompagné tout au long de sa campagne électorale, Me Louis Gaston Mayila n’a pas retourné sa veste. Sa décision de prendre part à un dialogue politique au Gabon en vue de résoudre la crise politique actuelle ne fait pas de lui «un traitre» ainsi qu’il est perçu par certains sur les réseaux sociaux depuis ces deux dernières semaines. C’est en tout cas ce que le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR) a tenu à indiquer le 25 octobre dans une vidéo publiée sur sa page Facebook.

Me Louis Gaston Mayila regrette «un amalgame» et une incompréhension de sa véritable position. «Ce que j’ai dit, c’est que ce pays, pour sortir de l’ornière, n’a pas d’autres choix que de réunir tous ses enfants au cours d’un dialogue. Pas (celui) convoqué par Ali (Bongo)», précise-t-il, non sans relever que dans la victoire supposée de Jean Ping au scrutin présidentiel d’août dernier, il détient «une part». Il se défend donc de toute trahison à l’endroit de «(son) ami» ayant appelé lui aussi à un dialogue politique auquel prendront part ses soutiens. S’il ne critique pas explicitement le projet de l’ancien président de la commission de l’Union africaine, le leader de l’UPNR précise que sa position se base sur une initiative de la communauté internationale et non gabonaise.

«Il faut que l’Union européenne, l’Union africaine, les Nations-Unies, l’Unoca qui est présent à Libreville, puissent prendre l’initiative, le leadership d’un dialogue qui réunit tous les Gabonais», précise-t-il dans la vidéo, indiquant qu’Ali Bongo et Jean Ping seront «bien sûr» convoqués à ce dialogue. S’interdisant de s’«aligner systématiquement» derrière l’un des deux, qui revendiquent leur victoire, Me Louis Gaston Mayila souligne que l’intervention de la communauté internationale vise à «exorciser toutes les visions manichéennes» en vigueur au Gabon depuis ces derniers mois. «Il y a dans ce pays d’autres intelligences, d’autres leaderships, qui demandent qu’on sorte le pays de l’ornière dans laquelle nous l’avons tous mis», a-t-il déclaré.

Au terme du dialogue qu’il appelle de ses vœux, Me Mayila espère «mettre à plat tout ce qui doit être mis à plat». Il évoque notamment «la limitation des mandats» présidentiels et le retour de l’«élection à deux tours». Et s’il affirme qu’il s’agit des mêmes attentes du président de la République, il n’entend pas «aller le trouver pour faire semblant de répondre à une quelconque main tendue». «J’ai déjà dépassé l’âge», a déclaré l’opposant, qui se rappelle avoir lancé l’idée d’un dialogue en 2015.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. DoanESS dit :

    vraiment flou ce personnage! !

  2. Jean jacques dit :

    Au moins mayila reconnait qu’il n’a plus l’age.msis ping ce vieux baobab attend qui pour dire qu’il n’a plus l’age.

  3. Demoabi dit :

    Ce type suin nommé mayila là est trop dangereux. Pour l’acte dé naissance on avait indiqué qu’il etait bien témoin de la stérilité dé Mme nkama et laccompaganait secrètement en Israël et autre mais jamais il n’a osé éclairer les gabonais. Et vous croyez en lui ???

  4. l'observateur.ga dit :

    Mr jean jacques Richard Auguste Onouviet a quel age?
    A la colur constitutionnelle ya un juge qui a plus de 80 ans vous le saviez?

  5. bonga pierre dit :

    Voleur, assassin, menteur… il a dit que Nkama Dabany était stérile mais il a aussi affirmé qu’elle a fait deux fausses couches. N’est-ce pas un non-sens?

  6. diogene dit :

    Personnage à la douteuse réputation, monsieur Mayila, sous entends que les jeunes sont des abrutis.
    L’âge ne fait que des vieillards. Les jeunes cons font des vieux cons chante Brassens.

  7. Bête comme Jean jacques dit :

    Jean Jacques est trop bête, un raisonnement enfantin.

  8. Paul dit :

    On pas l’armée comme Ali, mais on aura du C4 bientôt pour ali.

  9. Daven dit :

    Bonjour chers compatriotes, la première condition à pauser au camp PDG c’est d’accepter de repartir aux urnes dans le Haut-Ogouée et les bureaux de vote qui ont été annulé et ensuite on peut débattre des autres points.

    • Pierre Manganga dit :

      @Daven
      Depuis quand un perdant pose des conditions. Vous rêvassez en couleurs ou quoi? Que faites-vous des bourrages massifs d’urnes dans le Woleu-Ntem, l’Ogooué Maritime, la Nyanga, l’Ogooué Lolo et le Moyen-Ogooué? La prochaine élection aura lieu en 2023. Je comprends votre amertume parce que Ping aura 81 ans, Nzouba Ndama 78; Oye Mba 83, Myboto 85… Même en URSS, ils seraient tous à la retraite

  10. nzam ata dit :

    On est surpris lorsqu’on ne sait pas qui est LGM.

  11. tara dit :

    Mr MAYILA merci vs êtes lucides voici un autre qui a tout compris mais bon les terroristes du Gabon qui n’ont encore rien compris diront qu’on vs a promis quelque chose . mais sachez Mr MAYILA il n’est pas mauvais d’avoir eu raison trop tôt.
    Malgré le fait que votre passé de girouette politique j’approuve votre discours et vs félicite

  12. moi même dit :

    @Pierre Manganga
    comment penses-tu que l’opposition pouvait bourrer les urnes, alors que l’élection est organisée par le Pdg? dans les bureaux de vote, le président était pdgiste alirs dans ce cas comment pouvait-il accepter un bourrage d’urnes?
    c’est malheureux de défendre l’indéfendable.

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