Le niveau d’application des conventions maritimes internationales au Gabon sera examiné du 3 au 10 avril prochain à Libreville, dans le cadre des travaux de l’audit des États membres de l’Organisation maritime internationale (IMSAS).

Les officiels à l’ouverture des travaux de l’audit des États membres de l’Organisation maritime internationale (IMSAS) du Gabon. © Gabonreview

 

Le ministre des Transports, Flavienne Ondo, a ouvert, le 3 avril dernier à Libreville, les travaux de l’audit des États membres de l’Organisation maritime internationale (Imsas), dans le cas du Gabon. Cet exercice a pour objectif d’évaluer le niveau de mise en œuvre par l’administration maritime gabonaise, des instruments de l’Organisation maritime internationale (OMI) et de déceler éventuellement les insuffisances tant administratives que techniques dans leur application.

Selon le directeur général de la Marine marchande, l’audit permettra au pays de corriger toutes les insuffisances et incohérences qui seront observées ou constatées par les auditeurs, en vue de favoriser l’arrimage du Gabon aux standards internationaux. «Elle vise à garantir au Gabon une application uniforme et efficace des conventions maritimes», a indiqué Léon Ndong Ntem.

Le personnel de la marine marchandage, le 3 avril 2017. © Gabonreview

Concrètement, il s’agira pour les auditeurs, pendant les cinq prochains jours, de passer en revue tous les instruments obligatoires de l’OMI qui sont visés par ce programme : la Convention pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (Convention Solas de 1974 et son protocole de 1988), la Convention pour la prévention de la pollution par les navires (Marpol), la Convention sur les normes de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille (Convention STCW de 1978), la Convention sur les lignes de charge (Convention LL de 1966 et son Protocole de 1988), la Convention sur le jaugeage des navires (Jaugeage 1969) et le Règlement pour prévenir les abordages en mer (Convention Colreg de 1972).

Depuis le 1er janvier 2016, en effet, tous les États membres sont contraints d’initier des audits, afin de déterminer la mesure dans laquelle ces Etats s’acquittent pleinement et intégralement des obligations et responsabilités qui leur incombent, en vertu d’un certain nombre d’instruments conventionnels de l’OMI.

 
GR
 

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