La direction générale du Budget et des Finances publiques (DGBFIP) vient de remettre des contrats d’une valeur de 5,3 milliards de francs à plusieurs petites et moyennes entreprises impliquées dans la réfection de bâtiments publics.

Un moment de la remise d’un contrat à un responsable de PME. © Gabonews

Un moment de la remise d’un contrat à un responsable de PME. © Gabonews

 

Dans le cadre de la facilitation de l’accès à la commande publique, la direction générale du Budget et des Finances publiques (DGBFIP) a procédé récemment à la remise de contrats aux petites et moyennes entreprises (PME). Les différents marchés octroyés concernent la réfection de plusieurs bâtiments abritant des écoles, des dispensaires et des logements des agents de l’Etat sur l’ensemble du territoire national. Ce sont au total 63 marchés pour plus de 5,3 milliards de francs. A en croire, le représentant du secrétariat technique de la DGBFIP, «ce sont 422 candidats, pour 348 soumissionnaires sur l’ensemble de ces lots, y compris les appels à manifestation d’intérêt». Selon Ghislain Bingangoye, dans l’octroi des marchés, ne sont passés que les dossiers régulièrement constitués. «Il fallait pour les candidats être à jour aussi bien sur le plan fiscal que social, sans quoi il n’y a pas de convention. C’est pourquoi, certaines PME qui ont eu des marchés sans dossiers complets n’ont pas vu le montage des conventions», a-t-il expliqué, se prononçant sur les avances de démarrage et affirmant que «tout le monde recevra en fonction de sa prestation». «Nous voulons des prestations de qualité, nous voulons que pour le compte de l’Etat, c’est le meilleur qui soit fait», a-t-il claironné.

Séance de travail. © Gabonews

Séance de travail. © Gabonews

Dans le même ordre d’idées, le directeur de l’Exécution de la DGBFIP a assuré que l’enveloppe globale qui prendra en charge l’ensemble des contrats sera mobilisée. «Nous procédons par étape. Nous sommes là dans une première phase. Nous prenons en charge l’ensemble des avances de démarrage pour permettre de lancer les travaux, d’avoir un peu de souffle au niveau de vos trésoreries. Pour la suite, les fonds sont sécurisés. Il n’y a aucune inquiétude à se faire. Tout ce qui a été engagé en partie sera en totalité soldé», a dit Charles Mondjo.

Le directeur du Contrôle du service fait et de l’exécution des marchés a rappelé aux titulaires des marchés que la DGBFIP ira sur le terrain pour le suivi des travaux. Mbira Mba a indiqué qu’il s’agira de «vérifier que nos partenaires respectent l’ensemble des dispositions contractuelles. Et le deuxième objectif est de vérifier la qualité des travaux selon le cahier des charges. Le troisième objectif c’est le coût. On ne paiera que ce qui a été réellement exécuté».

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Mengué Mba dit :

    Tout ça c’est du bla bla ; A quand la réfection du bâtiment des Archives Nationales. N’avez vous pas hontes chères autorités , de passer tous les jours par le bord de mer et de voir ce bâtiment très sale ? Moi j’ai honte , ok !!!!

  2. Le Juste dit :

    c’est un début mais Qui se cache derrière ces PME?

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