Le 2e adjoint au maire de la commune de Libreville a initié, mardi 10 octobre, une visite de terrain inopinée au marché de Nzeng-Ayong, où il a fait fermer les box des commerçants indélicats.

Vue du marché de Nzeng-Ayong. © D.R.

 

Christian Ngoua veut mettre fin au «désordre» orchestré des années durant, et particulièrement ces derniers mois, au marché de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de la commune de Libreville. Le 2e adjoint au maire y a effectué, mardi 10 octobre, une descente inopinée. Son objectif était de prendre sur le fait, les commerçants indélicats, et principalement ceux qui tentent de déjouer les contrôles des agents municipaux.

Sur place, l’adjoint de Rose Christiane Ossouka Raponda a fait le constat de ce que plusieurs locataires de box n’ont pas ou refusent de régler depuis des mois leur loyer. Une attitude que l’édile a aussitôt réprimée par la fermeture de leurs box, non sans rappeler aux commerçants «en règle» que l’accès à ces box est resté le même : 96 000 francs CFA par trimestre.

En plus des commerçants qui rechignent à régler leur location trimestrielle, la descente de Christian Ngoua au marché de Nzeng-Ayong a permis d’identifier une «arnaque» entretenue par certains locataires : la sous-location. «Il y a des box qui sont occupés, avec des locataires bien identifiés sur le fichier de la mairie, mais sur place, il ressort que ces derniers ne sont pas les occupants de ces box pour lesquels ils sont reconnus locataires. Ils les sous-louent à d’autres personnes qui paient plus cher chez eux», a regretté le 2e adjoint au maire, indiquant que sa descente visait à «mettre à plat le fichier de la mairie» dans le domaine.

Christian Ngoua a profité de sa visite pour exhorter les commerçants exerçant aux abords du marché à entreprendre les démarches nécessaires leur permettant d’avoir accès aux box. Il a dit ne pas comprendre qu’un grand nombre de commerçants choisissent de vendre à même le sol et quasiment sur la voie publique, risquant ainsi des accidents. «S’il n’existait pas de marché à Nzeng-Ayong, on aurait compris ce choix. Or, il existe bel et bien un marché accessible aux commerçants», s’est-il étonné.

 
GR
 

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