Ouvert le 5 janvier courant, la première partie du procès des présumés manifestants du 20 décembre 2014, s’est achevée par une vingtaine de relaxes et une mise en examen.

Une vue du public, au milieu duquel des leaders de l’opposition, dans la salle d’audience, le 9 janvier 2015. © Gabonreview

Une vue du public, au milieu duquel des leaders de l’opposition, dans la salle d’audience, le 9 janvier 2015. © Gabonreview

 

Si l’épilogue de cette curieuse histoire qui s’annonce encore longue, bien que peu intéressante désormais, reste à venir, une première décision est tombée le 9 janvier dernier, qui fait état d’une vingtaine de relaxes et d’une seule inculpation. De la culpabilité des 26 prévenus entendus en audience alors que le procès opposant le ministère public aux 101 présumés manifestants «interdits» s’ouvrait le 5 janvier courant, le tribunal de première instance de Libreville n’a rien pu attester. Visiblement peu outillé et assis sur un ensemble de dossiers peu épais, auxquels il manque plusieurs éléments pour confondre les accusés de ce qu’ils ont véritablement pris part à «l’attroupement non armé et non autorisé» initié par plusieurs acteurs de l’opposition le 20 décembre 2014, les juges ont dû se soumettre à la réalité des faits.

Tout au long du procès, le ministère public, représenté par le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville, n’a pas été à mesure de fournir les preuves de ce que la vingtaine de prévenus ait été appréhendée pour la même cause : l’attroupement. Ce qui, au regard de la décision du tribunal, annihile l’accusation. De même, le tribunal n’ayant pas reçu du ministère public le procès-verbal faisant état des trois sommations imposées par la loi aux agents des forces de l’ordre avant tout dispersement d’un attroupement non armé, les juges ont dû se résoudre à prononcer la relaxe pure et simple des prévenus, indiquant de ce fait que le délit de «trouble à l’ordre public et à la sécurité», puni par les articles 79 et 81 du Code pénal n’a pas pu être établi.

Si pour le seul prévenu inculpé pour «défaut de carte de séjour», qui avait donné du fil à retordre au tribunal lors de l’ouverture du procès, la liberté ne sera prononcée qu’après le mois de prison ferme qu’il a pris en plus des cinq mois avec sursis, pour la plupart des présumés manifestants en attente de la décision du 13 janvier 2015, le sort pourrait être le même que celui réservé aux 24 premiers : la relaxe pure et simple, ainsi que l’ont, à nouveau, exigé les avocats de la défense.

 

 
GR
 

12 Commentaires

  1. AL-INCH dit :

    Que dit le Ministre de l’Interieur apres ce jugement du Tribunal? Mme la procureur tapageuse monte des dossiers vides pour le parquet dans quel but? Garder sa place? Finalement elle ne vaut rien comme beaucoup d’autres amis et artisans de l’emergence.

  2. sauvons le gabon de la predation dit :

    Nous informons la population gabonaise de la création d’une ONG dénommée :SAUVONS LE GABON DE LA PRÉDATION
    Cette ONG à l’identique de : SAUVONS LE TOGO, a pour objectifs :

    Chasser la légion étrangère jusqu’au dernier retranchement au sein de la république du GABON

    Dénoncer la non effectivité budgétaire criarde au GABON depuis l’avènement des BONGO en Décembre 1967.

    Rendre effectifs au GABON, tous les accords d’emprunts nationaux et internationaux souscrits par le GABON, il est le cas notamment des fonds d’emprunts sur les bassins versants, les fonds destinés à l’hydraulique villageoises, les fonds levés pour la construction des 3 universités en 2010, les 1000 milliards de la BAD non utilisés par le GABON selon NDONG SIMA etc ….

    Permettre la supervision et le contrôle des identités des candidats à la prochaine élection présidentielle de 2016 au GABON , par des observateurs mandatés par le Conseil de sécurité de l’ONU, toute suspicion sur un candidat entraînera un test d’ADN pratiqué par les nations unies.

    Aider les gabonais victimes des crimes rituels, des tueries par les forces armées lors des manifestations pacifiques à saisir les juridictions internationales, il est le cas patent, des évènements de Port Gentil en 2009 ou ceux du 20 décembre 2014.
    Limiter le pillage des ressources minières, pétrolières, forestières et halieutiques par les firmes internationales.

    Dénoncer les mensonges sur les hypothèses de planification budgétaire

    Combattre avec toutes les énergies, la limitation du nombre de scrutins politiques à un tour au GABON, la levée de la limitation du nombre de mandats présidentiels, le report à 7 ans de la durée du mandat présidentiel au GABON.

    Combattre la confiscation des médias publiques par le PDG.

    ect…

    Nous avons planifié, notre première manifestation de rue, à l’ambassade du gabon, le 15 Janvier 2015, nous y avons invité, toutes les ONG et associations des pays amis (CONGO, RDC, TOGO, BENIN, TCHAD, CAMEROUN etc…) et la presse internationale.

    L’ONG SAUVONS LE GABON DE LA PREDATION, a été publiée au Journal officiel de la république française sous le numéro 1580201 du 09/01/2015

    • LaForce dit :

      Voilà un mouvement, peut-être que nous aboutirons à quelque chose. Ces peureux gabonais au pacifisme bêlant n’en pensent pas moins. Il leur manque du courage seulement. Luttons aussi pour l’alternance politique. Il faut que l’Afrique dans son ensemble se réveille, peut-être que nous sauverons ce qui reste.

  3. annerachela dit :

    toujours les memes , ToujouRs cette haine!!!

  4. hum toi là dit :

    Et toujours la même bêtise. C est quoi pour toi la haine franchement arrêter le Gabon a fait quoi pour vous méritez annerechela où as tu vu la haine? Ceux qui pillent c est l amour qu il éprouve quand on va chercher des personnes dans leur maison et mettre sur leur dos des accusations fallacieuse c est de l amour puisque pour vous chercher un mieux être pour tous c est de la haine. L’ amour c est quoi c est quand une mère perd son enfant dépecer pour la quête égoïste du pouvoir c est de l amour pour vous annerechela.

  5. Le Miroir de la petite emergence dit :

    C’était évident cette relaxation. Moi, je veux savoir qui a tué le jeune Bruno MBOULOU BEKA? Je ne sais pas pourquoi on nous distrait avec le reste.

  6. Miss T dit :

    de la pure comédie! Ali Bongo = assassin = faussaire = voleur. Tu dois dégager, c’est tout.

  7. THE WISE dit :

    Bonjour à tous,

    Toutes mes félicitations à Sauvons le Gabon de la prédation. Je vois là une lueur vers un vrais combat de la dignité gabonaise. En revanche je propose la création d’une grande chaîne internationale de la libération du Gabon, semblable à celle de je Suis CHARLIE; au noms de nos regrettés compatriotes : MBOULOU BEKA et des assassinés de 2009 à Port-Gentil. En effet tout comme la France, nous combattons la prise en otage du Gabon par des gouvernants terroristes, et une minorités des gabonais jouissants du confort malhonnête.

    Tous mes vœux les meilleurs 2015!!

  8. mackaya jean paul dit :

    bien venu dans l’arene Sauvons le gabon…

  9. AL-INCH dit :

    C’est une bonne chose l’ONG Sauvons le Gabon. Mais nous sommes habitues a voir ces ONG tourner casaque! Qui etes vous et comment vous contacter. Sauver le Gabon depuis la France va etre un peu difficile. Je crois qu’il faut etre sur place. Tout comme je crois que le Front Uni du fait de leur lien avec la francmaconnerie ne pourra pas aller jusqu’au bout du combat! Il y a un ancien ministre parmi eux qui a « tue » le RPG. Ils ne comptent pas mettre les moyens necessaires pour chasser  » ce petit la » du pouvoir. Sinon ou sont les outils de prise de pouvoir? TV cablee, Radio cablee, Cellules politiques, Formation des scrutateurs et representants dans les bureaux de votes, Neutralite de l’Administration etc. Les gabonais ne doivent pas les chercher des yeux un seul instant. Or, depuis l’annee derniere nous ne savons pas ou ils sont. Enfin, que ABO soit Charlie ou pas eux aussi doivent nous aider (moyens) etre Mboulou Mbeka, Moulenda, Mba Obame etc. Organiser notre marche.

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