La compagnie Nouvelle Gabon Mining (NGM) se penche désormais sur l’opportunité de l’exploitation du gisement de manganèse d’Okondja, dans le Haut-Ogooué. L’exploitation du site devrait être effective au second semestre de l’année en cours.

Terrassement de l’une des champs d’exploitation de Noga Mining dans le Haut-Ogooué. © nouvellegabonmining

 

Après l’inauguration, en mai 2017, de l’usine de traitement de manganèse du village Biniomi, située à une quinzaine de kilomètres de Franceville, dans la province du Haut-Ogooué, les choses se précisent pour l’exploitation du gisement d’Okondja, dans la même province. La compagnie Nouvelle Gabon Mining s’apprête en effet à engager l’exploitation de ce gisement d’Okondja situé dans la même province. C’est du moins ce qu’il ressort des propos récemment tenus par l’administrateur général du bureau Enviropass, François Mveh Allogho, chargé de l’étude de l’impact environnemental.

Le secteur minier au Gabon est principalement centré sur l’exploitation du manganèse. Il représente approximativement 6% du Produit intérieur brut et des exportations du pays.

L’entrée en production de ce site dont l’exploitation a transité par diverses compagnies depuis 2003, devrait permettre à NGM, propriétaire du site depuis septembre 2017, d’augmenter sa production de minerais de manganèse.

Le gisement d’Okondja intègre la concession minière dénommée «Manganèse de Franceville» d’une durée de 25 ans renouvelable et s’étend sur une superficie de 835 km2. Elle comprend quatorze (14) plateaux dont Biniomi et Bordeaux, les plus connus avec des réserves «Jorc» estimées à 33 millions de tonnes de minerai.

Selon les estimations de l’entreprise, le site d’Okondja devrait produire au moins 250 000 tonnes pendant les deux premières années avant d’être portée à 1 million de tonnes, la troisième année de son développement.

Mais avant cela, une étude d’impact environnemental conduite par ce cabinet Enviropass, doit permettre de circonscrire les nuisances possibles pouvant impacter négativement le cadre de vie des populations.

Le plan sur le long terme pour le stockage des résidus, particulièrement quand la production augmentera, consistera à utiliser les zones minières des plateaux adjacents aux usines, une fois que le manganèse en aura été extrait. Une série de bassins de rétention, avec une durée de vie de 4 à 5 années, sera développée successivement avec des niveaux de remblais de 10 mètres maximum, et cela devra se faire dans le cadre du plan de réhabilitation des zones de production. Selon l’entreprise, l’exploitation d’Okondja va créer entre 350 et 400 emplois directs sur ce site.

 
GR
 

1 Commentaire

Poster un commentaire