Suite à l’enquête préliminaire visant la présidente de la Cour constitutionnelle, le ROLBG a exigé, le 25 mars dernier à Paris, la démission, l’interpellation et la mise en accusation de Marie-Madeleine Mborantsouo.

Président du ROLBG, Georges Mpaga a exigé la démission et l’interpellation de la présidente de la Cour constitutionnelle. © Gabonreview

 

Réagissant à l’enquete préliminaire lancée par la justice française contre de la présidente de la Cour constitutionnelle, le Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG) n’y est pas allé par quatre chemins. En effet, le 25 mars dernier à Paris, le président de cette structure a exigé la démission de Marie-Madeleine Mborantsouo.

«Par ma voix de président exécutif national du ROLBG et membre de la coordination de la stratégie nationale de lutte contre la corruption, le peuple gabonais exige la démission, l’interpellation et la mise en accusation de Marie-Madeleine Mborantsouo», a déclaré Georges Mpaga, soutenant que la présidente de la Cour constitutionnelle détient en France, et dans le monde, «un patrimoine et des sommes qui sont sans commune mesure avec les émoluments classiques d’un président de cour constitutionnelle».

L’enquête préliminaire visant Marie-Madeleine Mborantsouo est liée à d’importants mouvements d’argent sur ses comptes bancaires supposés à Monaco, au Canada, au Luxembourg et au Liban. Le parquet financier français s’intéresse également au patrimoine immobilier de la présidente de la Cour constitutionnelle, que l’on soupçonne d’être propriétaire d’appartements à New York (Etats-Unis), en Afrique du Sud et en France.

Autant d’éléments pour lesquels le président du ROLBG a invité Steeve Ndong Essame Ndong à faire enfin son travail de procureur de la République. «Auquel cas nous, peuple gabonais comprendrons une fois de plus la complicité des magistrats avec le pouvoir en place et la réalité d’une justice aux ordres d’un régime honnis et malfaisant», a indiqué Georges Mpaga.

Et ce dernier de faire un parallèle entre le laxisme supposé de la justice gabonaise, et le dialogue politique s’ouvrant ce 28 mars à Libreville. «La complaisance d’Ali Bongo Ondimba et de sa justice renseigne une fois de plus sur cette fumisterie de dialogue !», a déclaré le président du ROLBG. «Mais le peuple gabonais et la communauté internationale ne sont pas dupes des manœuvres de ce pouvoir en fin de vie. Le projet Mamba se terminera comme le serpent qui se mord la queue, telle est notre conviction !», a conclu Georges Mpaga.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Révérend pasteur Israël Nahum dit :

    Mais les gabonais, les gabonais français ou tout simplement les français en France croyaient quoi que YA ALI Bongo devait garder assez longtemps cette femme de Marie-Madeleine Mborantsouo à la Haute Cour de Justice du Gabon après ce gros scandale des élections présidentielles de 2016 ? Elle était devenue trop, trop SAL pour les affaires de cette famille qu’elle a longtemps servie. Et surtout pour sa dernière victime n’était pas n’importe qui. Elle s’avait comme toute la famille de Bongo qu’il fallait trouver des solutions de rechange et vite la faire sortir du Gabon afin d’aller se cacher derrière un autre repère. ET MALHEUR POUR LE GABON POUR LE PROCHAIN OU LA PROCHAINE PRÉSIDENTE TOUT VA SE CONCORDER POUR LES PROCHAINES PRÉSIDENTIELLES. CAR YA ALI BONGO NE FAIT RIEN POUR RIEN.
    Révérend pasteur Israël Nahum

  2. patriote avant tt dit :

    Il suffit de jetter une pierre dans l’eau à l’inssus d’un gabon pour qu’il croit que c’est un caïman…PANIQUE GENERAL, nouvelle stratégie de l’occident

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