Au regard de la montée en puissance du terrorisme, l’Union africaine semble résolue à lancer le démarrage des activités de la Force africaine en attente (FAA).

Des soldats éthiopiens qui ont intégré la force de l'Union africaine en attente. © rfi.fr

Des soldats éthiopiens qui ont intégré la force de l’Union africaine en attente. © rfi.fr

 

Après plusieurs années d’attente, la force de maintien de la paix internationale, qui agit sous la direction de l’Union africaine, a fini par débuter les exercices de terrain le 19 octobre dernier en Afrique du Sud. Elle espère être opérationnelle dès janvier 2016.

Basés sur le scénario d’une intervention dans un pays fictif appelé la «République de Carana», ces exercices devront permettre d’évaluer la capacité de cette force à répondre aux crises et à gérer les missions de maintien de la paix. À l’issue de cette formation dénommée «AmaniAfrica», les 2 500 hommes qui la composent devront être en mesure de répondre aux crises sur le continent. L’exercice prévoit un déploiement rapide comme une opération de démarrage suivie d’une opération de maintien de la paix multidimensionnelle complète avant la finition et la démobilisation.

Selon le Conseil de paix et de sécurité de l’UA, cette force sera constituée de cinq brigades en provenance de toutes les régions d’Afrique. Chaque élément régional sera constitué de contingents multidimensionnels de la taille d’une brigade, stationnés dans leurs pays d’origine et en disponibilité opérationnelle pour être rapidement déployés sur un terrain de crise. L’opérationnalisation de cette force continentale pour des missions de paix est une tâche qui revêt une priorité élevée, étant donné l’importance de la gestion des crises et la réduction du budget militaire. Elle aura pour effet le transfert d’une plus grande responsabilité aux acteurs régionaux. Ainsi, le 12 octobre dernier, le Cameroun a signé un accord relatif à l’établissement de base logistique continentale (BLC) de la Force africaine à Douala.

Les pays contributeurs de troupes sont l’Angola, le Botswana, la République démocratique du Congo, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, l’Afrique du Sud, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe. Autres pays concernés, soit en tant que contributeur ou participant : l’Algérie, le Burundi, l’Egypte, l’Ethiopie, la Gambie, le Ghana, le Kenya, le Nigeria, le Rwanda et l’Ouganda.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean.jacques dit :

    Mais ou est le gabon guinee equatoriale.la libye.senegal.benin .togo.le tchad.mali.on parle de l’afrique.tous les pays doivent etre impliques

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