Magloire Ngambia à Sans-Famille : Diversion et coup de semonce
La leçon est dure pour les amis et protégés d’Ali Bongo : sept années de jouissance, avec à la clé un bilan économique et social calamiteux, couronné par une élection présidentielle désastreuse, doivent bien être justifiés.
Image à titre purement illustratif. © Gabonreview/Shutterstock
Complexe de Massada. Ainsi peut-on définir l’état d’esprit actuel de nombreux proches d’Ali Bongo et, plus largement, des privilégiés de son régime. Un ancien tout-puissant ministre de l’Economie, du Commerce et du Tourisme, devenu ensuite ministre de la Promotion des investissements, des Transports, des Travaux publics, de l’Habitat, du Tourisme et de l’Aménagement du territoire (ouf, n’en jetez plus), avant de rallier le cabinet présidentiel en qualité de conseiller spécial, se retrouve en prison. Il lui est reproché des malversations financières supposées. Parfait inconnu du microcosme politique et du marigot administratif jusqu’en 2009, l’homme s’est révélé à l’opinion nationale à l’arrivée d’Ali Bongo à la présidence de la République. Son irruption dans le paysage national et sa fulgurante ascension sont consubstantiels à la pratique politique en vigueur depuis sept ans maintenant.
Sacrifice expiatoire
Un symbole de la politique de l’émergence vient de tomber. Censé incarner le rafraîchissement de l’élite politique, la vitalité, la discrétion, la loyauté et la compétence, Magloire Ngambia est en passe de se consumer dans le brasier de la crise multiforme actuelle. Est-ce l’amorce d’un règlement de comptes ? Le début d’une opération mains propres ? Le signe d’un changement de braquet dans la gouvernance ? Que nenni ! Tout laisse plutôt penser à une diversion, une opération de communication, un subterfuge politicien. Jusque-là, la majorité au pouvoir était perçue comme une coterie. Elle prend maintenant les allures d’une chapelle où le sacrifice expiatoire est encore de saison. Hormis les gogos de tout poil, personne ne peut voir l’aube d’une ère nouvelle dans les événements de ces derniers jours. N’empêche, les figures emblématiques du septennat échu doivent se tenir prêtes au sacrifice. Ayant bénéficié de privilèges et passe-droits divers, elles doivent maintenant accepter d’être livrées en pâture à une opinion avide de sensations. Évidemment, la difficile conjoncture économique et la crise politique née de la dernière présidentielle y sont pour beaucoup.
Sans doute Magloire Ngambia n’est-il pas exempt de tout reproche. Sans doute s’est-il illustré par une gouvernance atypique, mélange de nonchalance et de je-m’en-foutisme. Sans doute a-t-il trempé dans des magouilles et combinaisons financières bizarres. Mais son incarcération ne règle rien. Pis, elle suscite doutes et suspicion. Et pour cause, aux termes de l’article 78 de la Constitution, seule la Haute cour de justice est compétente pour connaître de délits commis dans l’exercice de fonctions gouvernementales. On imagine déjà les tribunaux de droit commun se déclarer incompétents. On en vient à s’interroger sur les conditions de délivrance du mandat de dépôt. Surtout au regard de la célérité avec laquelle ce document s’est retrouvé sur la place publique.
Introspection
Pour les acteurs majeurs du précédent septennat c’est un coup de semonce. Si les ministres alors impliqués dans les projets d’envergure doivent se préparer à voir leur honneur souillé, les hauts fonctionnaires et techniciens sans immunité peuvent trembler. Certains – les plus fragiles politiquement ou les plus exposés médiatiquement – doivent même commencer à se préparer psychologiquement à une descente aux enfers voire pire. Prévisible de longue date, cette purge annoncée s’explique tout aussi facilement : un système personnalisé, fonctionnant au clientélisme et habitué à rejeter ses fautes ou erreurs sur autrui ne peut se refaire. Or, sept années de jouissance, avec à la clé un bilan économique et social calamiteux, couronné par une élection présidentielle désastreuse, doivent bien être justifiées. Pour cela, des boucs émissaires doivent être trouvés, des coupables désignés. Si simpliste et si dangereuse, la vieille rengaine de la faute aux autres apparaît comme l’ultime recours, l’exutoire rêvé pour échapper à la reddition des comptes.
Face à la crise économique et sociale, sous les coups de boutoir d’une opinion publique de plus en plus frondeuse, la majorité est bord d’une purge visant naturellement les «carriéristes» et «égoïstes», désormais décrits comme des menaces intérieures. Comme Saturne ou Kronos, la révolution émergente mange ses enfants. Sans stratégie personnelle et d’ensemble, elle est condamnée à glisser vers une période de terreur. Pour Ali Bongo et les siens, l’heure doit plutôt être à l’introspection, à l’examen de conscience. Ils doivent revisiter le mandat échu pour comprendre où et quand ont-ils exactement trébuché, comment et pourquoi sont-ils arrivés à un tel rejet populaire. Surtout, ils doivent se demander qui doit faire quoi pour tenter de les réconcilier avec l’opinion. En sont-ils capables ? L’avenir le dira. Peuvent-ils tirer des enseignements de «l’affaire Ngambia» ? Les événements les y obligent. Autrement, l’histoire se chargera de leur rappeler cette règle d’airain de la démocratie : tout détenteur de l’autorité publique est, tôt au tard, tenu de rendre des comptes.
0 Commentaires
Bientôt votre vieillard va se retrouver aussi ã sans famille.
ton gourou aussi..delta s , tu connais
N’importe quoi, C’est votre gourou qui va y aller dans bientot
Pouvez vous nous dire quelque chose sur Delta Synergie ?
@ Samuel
Jean et Franck Ping en sont des actionnaires.
je valide c’est effectivement une pure diversion; ceux qui traquent et mettent en prison aujourd’hui des anciens amis n’ont nullement la qualité et la légitimité pour le faire….car si ces personnes ont réussi à détourner autant d’argent, cela ne s’est pas fait sans l’accord de leur chef;sinon, ce démenti aurait du se faire le 27 aout 2017.
maintenant le peuple s’est prononcé et a jugé l’émergence inapte et inadéquate à le diriger…la question ne se pose donc plu; il n’est pas question de livrer à la vindicte des simple commis et garder le commandement de cette gabegie que nous avons déjà rejeté…en d’autres termes, ce régime a été sanctionné et doit s’en aller et pas des pions désignés comme bouc émissaire…le Chef des émergents doit le comprendre c’est lui qui doit dégager car il est le seul responsable de ce chaos….merci
vrai!!
« Voilà l’homme tout entier, s’en prenant à sa chaussure alors que c’est son pied le coupable ». (Samuel Beckett)
Eli e virebe ke bèra tèbe [l’arbre qui est courbé ne se relève plus] sagesse EKang
Il faut aussi arrêter lin Mombo le togolais copain de Mborantsuo et président du conseil de régulation des télécoms gabonaises.il a détourné plusieurs milliards à l’ARCEP.du Ali Bongo est vraiment impartial, qu’il le fasse arrêter.
si ALI BONGO est impartial il doit démissionner et se rendre lui et toute sa famille à sans famille… Arrêtez le bruit là!
Quand on voit l’histoire de l’arbitragde de Christine Lagarde pour l’affaire Tapis – Crédit Lyonnais, le temps que cela prends pour juger, pour enquêter, pour déterminer les responsabilités des personnes qui était dans la chaîne de décision. On comprends en regardant le cas du Gabon avec l’affaire Magloire Ngambia que la justice du Gabon est aux ordres, que le mot « justice » dans la devise du pays est un non-sens.
Cette article de Roxanne, nous informe aue que l’article 78 de la Constitution, seule la Haute cour de justice est compétente pour connaître de délits commis dans l’exercice de fonctions gouvernementales, mais cela n’a pas été le cas. Sinon, toutes les personnes impliquées dans la chaîne de décision pour dilapider l’argent de l’état seraient citées et auditionnées par les services compétents.
Quel pays! Ici, seule la loi de la jungle l’emporte. Comment dans un contexte pareil, les gouvernants peuvent songer un seul instant à quitter le pouvoir? Impossible, tant que c’est la loi du plus fort qui prône.
On met aux arrêts en 2-4-6 une personne coupable d’un délit sans une enquête menée par les services compétents: c’est un pansement sur une jambe de bois. Une fois de plus les hommes du pouvoir règlent leurs comptes, plutôt que de traiter la cause réelle de ce problème qui a ruiné complètement notre pays.
A quand des journalistes d’investigation dans ce pays, au moins ils nous donneront des explications sur le processus de sortie d’argents prévu pour des réalisations de projet de l’état (qui signe quel document, qui approuve la sortie avec quelle pièce justificatif, sur ordre de qui… a quel moment, le chef de l’état est-il informé des décaissement, quel rôle jouent les banques). Nous avons soif de comprendre. Trop c’est Trop! On travaille durement, on souffre, pour construire une maison, se doter d’un lopin de terre c’est un vertable chemin de croix: et ces personnes que nous n’avons même pas choisies pour diriger le pays jouent avec les deniers publics sans craintes de quoi que ce soit excepté celle des Bongo.
À quand la mise en détention des actionnaires de la delta synergie, cette nébuleuse financière opaque qui détourne depuis 30 ans au moins 20% des recettes de l’état ?
Bcp d enfumage tapageur inutile et grossier pour masquer la verite que tout le monde connait vivement le boomerang !!!
« Nga-bi o mpye etami, ga kinaga ni « [celui qui porte des œufs (ou des casseroles) dans son sac ne s’aventure pas à danser] Proverbe Obamba
je confirme. c’est une pure diversion.
Vous faites une mauvaise interpretation de l’article 78 de la Constitution.la haute cour n’est compétente dans le cas des membres du gouvernement que lorsqu’il s’agit d’atteinte à l’autorité de l’Etat. Ce n’est pas ce qui lui est reproché. Si le tribunal de droit commun n’était pas compétent pour juger des accusations formulées à l’endroit de ce monsieur, il ne serait pas le voisin de cellule de Bertrand Zibi en ce moment.
Ils sont nombreux à mettre leur salle mains dans les caisses de mon pays.
En complicité avec les soient disant ceux qui sont chargés de contrôler le budget.
Les crédits destinés au fonctionnement est est leur sous personnel. Les fausses factures sont payées sans encombre.
Dégagez tous et laissez mon Gabao dans les mains d honnêtes citoyens.
Voleurs que vous êtes
Cher Monsieur le-moins-âgé-du-grade-le-plus-élevé, Je tiens à vous faire part de ce que l’interprétation de Roxanne Bouenguidi de l’article 78 de la Constitution est loin d’être erronée. Les membres du gouvernement sont en effet pénalement responsables devant la Haute cour de justice des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions en ce qui concerne les crimes crimes ou délits. Ce sont leurs complices et coauteurs qui sont également concernés lorsqu’il s’agit d’atteinte à la sûreté de l’État. Je vous renvoie à la lecture de votre Constitution pour s’en convaincre.
vous cherchez des journalistes d’investigation au Gabon , alors suiviez les enquettes de GABON 24. kia! kia! kia kia!
On espere aussi que l’affaire BR SARL sera mise sur la table
On espere que l’affaire BR SARL sera aussi bientot mise sur la table
« l’heure doit plutôt être à l’introspection, à l’examen de conscience. Ils doivent revisiter le mandat échu pour comprendre où et quand ont-ils exactement trébuché ». Ils ont trébuché sur le mensonge qui rattrape toujours, le temps est l’ennemi juré du mensonge, de la triche, etc…. . Et je ne pense pas que l’on se rédécouvre une empathie pour ce régime quoiqu’il fasse. Même si ZIBI sort de prison à la veille de la Can…même si Accrombessi était incarcéré. Nous ne pouvons revenir en arrière. Le départ d’Ali est la solution pour revenir au calme et à la tempérance.
Voila qui est dit !
Excellente conclusion.
Sieur Mombo Lin Ablavi,un togolais amant de Mborantsuo.Il occupe le poste de Président du conseil de régulation des télécommunications à l’ARCEP. Il a détourné des milliards sous prétexte qu’il est soutenu par Ali Bongo.Il vole cet argent avec la complicité de son Directeur comptable qui est Dame Renamy Marie Thérèse.Si Ali est vraiment sincère pour en finir avec ces detourneurs,il doit le faire arrêter. Une connaissance agent à la DGR me disait qu’il ne comprend pas que ce togolais soit encore en liberté. On attend.
Sieur Mombo Lin Ablavi,un togolais amant de Mborantsuo.Il occupe le poste de Président du conseil de régulation des télécommunications à l’ARCEP. Il a détourné des milliards sous prétexte qu’il est soutenu par Ali Bongo.Il vole cet argent avec la complicité de son Directeur comptable qui est Dame Renamy Marie Thérèse.Si Ali est vraiment sincère pour en finir avec ces detourneurs,il doit le faire arrêter. Une connaissance agent à la DGR me disait qu’il ne comprend pas que ce togolais soit encore en liberté. On attend.
Bien que des mesures de ce type soient nécessaire, elles ne suffiront pas à elles seules à résoudre le problème de la délinquance économique et financière!
Pure distraction dites-vous?
Comme à l’accoutumée, il faut prendre ce genre d’évènement avec des pincettes surtout lorsqu’il s’agit d’un acte posé par le gouvernement. Pourtant…
Nombreux sont les gabonais qui au quotidien crient et réclament justice depuis belles lurettes sans que quoi que ce soit ne soit fait. Depuis l’affaire S.M MABIALA, vu l’approche politique de l’individu, on a crié à l’acte politique visant à déstabiliser le mouvement d’opposition nouvellement crée (H&M): Sit-in par-ci, marche par là…bref, faute de preuves solides, ce qui a été reproché à SM MABIALA était de « la pure invention » donc l’homme est blanc comme neige et n’a jamais détourné le moindre sous. Question: Est-on vraiment sûre qu’il n’y est pour rien ?
Affaire de l’argent des fêtes tournantes mis au tapis, là aussi c’est le même son de cloche: Jamais les politiques (même ceux qui désormais se retrouvent dans l’opposition) n’ont détourné le moindre sous, l’argent en question s’est volatilisé seul on ne sait où. Pourtant, lorsqu’on regarde les avoirs de nombreux de ces politiciens en termes de biens matériels par exemple, on a du mal à croire qu’un simple salaire leur aurait procuré autant de biens mais bref.
Aujourd’hui c’est dans son propre camp que le gouvernement sévit en sanctionnant des présumés(jusqu’à preuve du contraire) coupables et tout de suite l’opinion national voit cela comme la « pure distraction ». Ok, on veut bien vous croire mais finalement à quel moment considérera t-on plausible ces accusations?
J’imagine déjà ce que cela aurait causé comme « boom-politique » si celui qui a été incarcéré était de l’opposition: organisation des Sit-In par-ci, par là, marches(pacifiques) etc.
Mais que dis-je, l’opposition gabonaise est exempt de tous reproches dès l’instant où ils ont demandé (pour certains) publiquement pardon, au moins cela a permis de renfloué les caisses de l’Etat 🙂 🙂
Les gabonais(pour ma part) ont soif de justice, même si d’aucun considère cela comme une pure distraction, il n’en demeure pas moins qu’une importante somme d’argent ait disparu et même si celle-ci n’est pas retrouvée, cela se présente comme un signal fort pour les responsables d’entités, que désormais, ils soient plus prudent dans la gestion des ressources qui leur sont allouées. Qui sait, ce serait déjà là le début de ce que certains qualifient de » Bonne Gouvernance » 😉
@The Patriot,
« …le gabonais considérera…plausibles… » ces « mises en scènes » dès l’instant où le né-biafrais, que Léon-Paul Ngoulakia a accueilli et encadré dès son arrivée au Gabon fin 1968 – bien avant qu’il aille se faire accoucher « par césarienne » par celle qui a déclaré être sa mère naturelle – reconnaîtra enfin que le Gabon, ce pays qui lui a tant et tout donné, mérite bien mieux que le sort qu’il lui fait subir depuis 2009…tout autant qu’à son peuple…
Lorsqu’il se pliera aux dispositions de la constitution – lue dans le sens républicain du terme et non à géométrie variable et biaisée telle que s’en époumonent marie mado et rené aboghe ella – à savoir que sa qualité d’enfant né de deux parents étrangers, de surcroît hors du Gabon, ne lui donne aucune licence pour embrasser la magistrature suprême, poste qu’il occupe par usurpation.
Il lui revient donc de mettre un terme à cette imposture par laquelle il s’est rendu coupable de très très haute trahison.
Citoyen gabonais devenu, il doit réaliser que ce fait gravissime qui fait désormais la risée sous cape de notre pays marquera pour plusieurs générations son histoire triste et honteuse.
Pour les « mises en scène », la situation calamiteuse des finances prédit en son temps comme perspectives inéluctables par le pf Ondo Ossa, ne surprend guère après avoir vu à l’oeuvre….seydou khane, adjahou dit otandault ou autre accrombessi, pour ne citer que ceux là, lesquels se sont bel et bien appropriés la caisse du trésor public comme celle de leur épicerie privée qu’aucun d’eux ne disposait même pas dans son pays d’origine avant de connaître le Gabon.
Au demeurant, les « acteurs » des « mises en scène » évoquées continueront chacun de jouer la partition qui est la sienne, fixée dans le pipeline des engagements pris à l’égard du né-biafrais.
Les « humiliations » narrées sont contenues dans le scénario du sacrifice de l’âme, vendu au maître; sacrifice susceptible de les emporter et, par ricochet, emporter concomitamment le bel et bien né-biafrais.
Patriotiquement
Personne ne doit être au dessus de la loi ! Monsieur Ngambia est arrêté pour des faits qui lui sont reprochés. Aujourd’hui, il bénéficie de la présomption d’innocence, mais s’il est avéré qu’il soit coupable, il doit subir la rigueur de la loi, mais s’il est reconnu innocent, il devrait simplement être relaxé. Laisser la justice de la république se prononcer et à Ngambia Magloire de nous prouver son inocence.
BOA ne pourra jamais aller jusqu’au bout et organiser des procès. Revenons dans 2 mois après sa CAN et son fameux dialogue
Bientôt ngambia opposant
Curtis, tu as tout dit
bientôt, il sera un nouvel héros!
C’est de l’intox , la diversion , ALI BONGO FAIT SEMBLANT DE METTRE SES PROCHES EN PRISON POUR REDORER SON BLASON ! Que les gabonais se laissent pas distraire .
Nous attendons maintenant les explications en provenance du bord de mer par l’intermediaire du PERROQUET NATIONAL .
@lepuant
Croyez ce que vous voulez. Il est clair que la Justice va s’intéresser à tout le monde. Les pseudo-opposants vont devoir nous dire où ont-ils trouver leurs fortunes colossales. Qu’il pleuve ou qu’il neige, ils vont rendre gorge. La dure est dure, mais c’est la loi.
Si la justice s intéressait à Ali Bongo et toute sa bande ? Çà fait quoi aussi…
Ngambia a t-il été aussi puissant au point de faire accepter à toute la chaine de commandement de l’émergence de décaisser autant d’argent et d’en bénéficier seul?
Un projet programmé devrait avoir été évaluer lors de avant son exécution. Pouvez-vous dire au gabonais que l’intégralité des fonds consacrés à un projet soit intégralement décaissé en une seule tranche?
La célérité avec laquelle Ngambia a été mis aux arrêts ne cache t-elle pas autre chose?
Si nous sommes décidés à faire le ménage en utilisant le droit, qui a donné de tirer sur les gabonais non armés lors des événements du 27 aout passé?
On impose aux Gabonais un événement infructueux comme la CAN, quel a été le bilan fait par Karangal pour la CAN passé pour faire encore de lui le coordonnateur général?
Sans pour autant être pour Ngambia, demandons à Ali et ses amis de rendre justice aux Gabonais. Les conclusions d’une enquête pour crime économique ne peuvent pas se faire avec autant d’efficacité quand on sait que ceux avec qui Ngambia a gérer sont en liberté.
Qui est héritier d’industriel pour justifier de l’opulence dans laquelle vivent certains?
Une observation d’un ancien président Américain: on peut pas devenir riche en faisant de la politique.
Arrêtons de prendre les Gabonais pour des plucs.
Mon Dieu quel peuple…? que nous a t-on fait pour que nous soyons à ce point capable de tout excuser…? on passe plus de trente ans au gouvernement a s’enrichir au détriment du peuple et puis un jour, lorsque l’on se sent menacé, on vient vers ce mm peuple lui dire qu’on est un homme nouveau qui va lui apporté le bonheur et on récolte des applaudissements dont la vigueur finissent mm par nous surprendre… on nargue et tyrannise le peuple pendant plusieurs année, en se pavanant avec des biens que tous savent usurpés et en mettant en prisons des citoyens, sur la base d’un pouvoir que l’on pense légitime et éternel, puis un jour, poussé par les évènements on décide de changer de veste et on est adulé par ce mm peuple qu’on a persécuté… des hauts fonctionnaires sont arrêtés parce qu’ils auraient bénéficié de leur position pour piller l’état et on prends notre plume pour crier à l’injustice, nous qui sommes promptes à donner des leçons de patriotisme, de bonne gestion et de démocratie… Mon Dieu, préserves nous de nous mm…