Ayant débuté dans le tas, la présidente de la Real black music s’exprime maintenant au haut niveau, notamment en tant que représentant de ROCKSTARR4000/Sony Music Africa et French Talent Representative à MTV Base.

Magali Palmira Wora, ici avec Tiken Jah Fakoly. © facebook.com/magali.wora

Magali Palmira Wora, ici avec Tiken Jah Fakoly. © facebook.com/magali.wora

 

Elle a cru à son projet et y a mis du cœur et de la détermination. Elle s’est frayé un chemin là où personne ne l’attendait et ne croyait la voir, là où la gent masculine est le plus souvent mise en avant : le hip-hop. Amoureuse de ce genre musical, Magali Palmira Wora s’est fait l’obligation de donner à sa passion managériale un tournant professionnel. Ce n’est certainement pas le manque de structure de formation ou de programme qui aurait pu entraver sa détermination.

Magali Palmira Wora. © facebook.com/magali.wora

Magali Palmira Wora. © facebook.com/magali.wora

Lancée dans le bal en 2001 avec le rappeur NGT et Naneth, avec qui elle fait la finale du prix Découvertes RFI en 2005 et les Koras Awards du meilleur espoir féminin Afrique centrale, puis aux côtés de Franck Ba’Ponga aux Mama Awards à Lagos au Nigéria en 2010, la jeune gabonaise a fait valoir son talent, au point de capter l’attention de la MTV Base Africa pour qui elle preste dans la zone francophone. «Très peu d’artistes africains mettent les managers à leur place réelle. Trop peu de managers savent réellement jouer ce rôle auprès des artistes», fustige-t-elle dans une interview relayée par le site justraprnb.com, comme bien établir la démarcation entre manager, producteur et attaché de presse.

Si le manque de formation apparaît comme un handicap dans ce secteur d’activité, Magali Palmira Wora demeure optimiste quant à l’avenir des futurs managers. «Il y a désormais des formations courtes et longues qui sont proposées pour mieux équiper les opérateurs culturels ayant le désir de devenir manager culturel dans des universités à Dakar, au Caire, et certainement à Libreville. Des organisations comme Arterial Network ont proposé des formations courtes et sous-régionales. De même l’univers de la musique urbaine tend vers une meilleure organisation du secteur», indique-t-elle.

Pour la présidente de Real black music, bien manager un artiste nécessite quelques aptitudes de base, entre autres avoir de l’intelligence, un sens du marketing, connaître le milieu dans lequel on évolue tant artistiquement qu’administrativement, avoir un esprit ouvert, être un bon négociateur, et un bon diplomate. «Un manager ce n’est pas un exécutant c’est un décideur. Un manager est comparable à un coach sportif. La réussite de la carrière d’un artiste repose sur lui», assène-t-elle.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Desly dit :

    bonjour superbe la biographie

  2. SalemNsakala dit :

    BONJOUR MAGALIEJE TIENS VRAIMENT À VOUS FÉLICITER… JE COMMENCE À VOUS LIRE DE JOUR AU JOUR CAR VOTRE CARRIÈRE EST ÉPOUSTOUFLANTE… JE SOUHAITE ÉCHANGÉ DES MOTS AVEC VOUS AFIN DE M’AMÉLIORER DANS CE DOMAINE

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