Le 25 novembre à Libreville, les quartiers Cocotiers (2e arrondissement) et Ozangué (5e arrondissement) ont accueilli des activités d’hygiène et d’assainissement initiées par la Croix-Rouge, dans le cadre du projet de lutte contre le paludisme financé par l’Union européenne (UE).

Des volontaires de la Croix-Rouge gabonaise à l’œuvre, le 24 novembre 2017 à Cocotiers (Libreville). © Gabonreview

 

Financé par l’Union européenne (UE) et piloté par la Croix-Rouge gabonaise, le projet de lutte contre le paludisme bat son plein dans les quartiers sous intégrés de Libreville et d’Owendo. Le 25 novembre à Libreville, le quartier Cocotiers (2e arrondissement) et celui d’Ozangué (5e arrondissement), ont accueilli des activités d’hygiène et d’assainissement.

Il s’agissait pour les volontaires de la Croix-Rouge, de curer des canaux d’évacuation des eaux, de désherber et de ramasser des ordures. Objectif : éradiquer les zones de prolifération des moustiques, vecteurs du paludisme. Mais aussi, amener les populations de ces quartiers à comprendre la nécessité de garder leur environnement propre et sain.

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«Celle initiative nous réjouit énormément et nous en remercions la Croix-Rouge. Car nous sommes vraiment embêtés par les inondations en saison de pluie avec ce que cela implique comme maladie, à l’instar de la galle ou encore le paludisme», a déclaré la coordinatrice du comité local du projet, dans le 2e arrondissement.

Pauline Obe Ndong n’a pas manqué de lancer un appel aux autorités. «Ce canal d’évacuation des eaux est artisanal. Nous en voulons un en bonne et due forme pour que les eaux s’écoulent normalement. Nous souhaitons également ouvrir une brèche au niveau de la barrière de l’hôtel de ville (de Libreville, ndlr), pour fluidifier davantage la circulation des eaux», a-t-elle demandé.

A Ozangué, les jeunes volontaires de la Croix-Rouge ont reproduit le même exercice, au grand bonheur des riverains. «Nous apprécions le travail réalisé par les équipes de la Croix-Rouge», s’est réjoui Emile Akomondou. Une véritable bouffée d’oxygène pour les populations, mêmes si elles n’ont pas toujours attendu la Croix-Rouge. «Nous assainissons très souvent notre espace de vie, comme en témoigne ce canal d’évacuation des eaux réalisé par nos soins».

Le projet de lutte contre le paludisme s’achèvera en mars 2018. Selon la Croix-Rouge gabonaise, 1838 ménages ont participé aux actions d’assainissement depuis le lancement de ce projet en 2015. Jusqu’ici, pas moins de 156 000 personnes ont été impactées par cette initiative.

Au Gabon, le paludisme demeure la première cause de morbidité, tout âge confondu, avec près de 200 000 cas en 2008, selon le Plan national de lutte contre le paludisme (PNDS). La maladie demeure également la première cause de consultation et d’hospitalisation dans le pays, selon des données de 2011.

 
GR
 

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