Le présentant comme un des outils de sa stratégie de lutte contre le chômage des jeunes, la ministre du Travail a récemment présenté devant ses collègues le «Contrat aidé», qui serait également une réponse à la précarité et l’exclusion sociale.

Carmen Ndaot, la ministre du Travail, le 19 mars 2018, à Libreville. © D.R.

 

A côté du Contrat d’apprentissage jeunesse (Caj), mis en place en 2014 à la suite des Assises sociales, un nouveau dispositif a officiellement été présenté, lundi 19 mars à Libreville, par le gouvernement : le Contrat aidé. Défendu par le ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Insertion des jeunes, ce nouvel outil s’insère dans la stratégie gouvernementale de lutte contre le chômage, qui frappe particulièrement les jeunes gabonais.

Devant ses collègues et plusieurs responsables d’entreprises publiques et privées, Carmen Ndaot n’a pas manqué d’éloges pour ce nouveau type de contrat de travail. Elle a notamment expliqué que le Contrat aidé, consacré par ordonnance le 26 janvier dernier, promet un ensemble d’avantages pour les employeurs. L’employeur adhérent devrait recevoir une aide financière ou pourrait bénéficier de mesures d’incitations fiscales et sociales.

Carmen Ndaot en présence de ses collègues du gouvernement. © D.R.

«Ce type de contrat préconise un partenariat gagnant-gagnant entre les bénéficiaires, les employeurs et l’Etat. Le but étant d’encourager le recrutement dans les entreprises et réduire les charges et coûts de travail, mais aussi la garantie d’avoir un emploi rémunéré, la réduction progressive du chômage, la lutte contre la précarité et l’exclusion sociale», a fait valoir Carmen Ndaot pour qui la mise en place de ce nouveau contrat intervient dans le cadre de l’engagement pris par le président de la République, lors de son adresse à la nation, le 31 décembre 2017. Ali Bongo promettait la création de 10 000 emplois chaque année à compter de celle en cours.

S’agissant du Caj, la ministre du Travail a également assuré que ce contrat connaît actuellement du succès. «A ce jour, 86 conventions ont déjà été signées avec des opérateurs économiques de tous les secteurs d’activités au profit de 1500 jeunes par an. 800 jeunes sont actuellement en stage dans lesdites entreprises», a informé Carmen Ndaot.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Moutouki dit :

    La tontine au gouvernement? Chaque jour un/une ministre doit monter au créneau pour nous bercer avec des infos ou chiffres qui sont contredits par les tristes réalités du pays. Gardez vos faux indicateurs pour le président svp, nous continuons à lutter dans notre nguembet mais tout ça finira un jour, ce jour là il faudra aller bien vous cacher.

  2. gabomama dit :

    Cela ne veut pas dire que vous avez créé des emplois. Faite revenir les capitaux que vous avez fait fuir dans les paradis fiscaux et autres investissements immobiliers à l’étranger. Vous dites que les gabonais ne font pas les affaires, ok. Si dans les pays plus développés, les jeunes ont besoins de l’aide de l’état, des banques et autres investisseurs pour assurer les investissements et les risques financiers pour créer et innover, c’est avec les cailloux que vous voulez que les gabonais créent des emplois et développent leur économies? Ou c’est parce que vous pensez qu’ils sont obligés de se mettre dans la friperie et les supérettes? Et quand vous permettez à des hommes comme Nolin Nombo qui n’aurait jamais été milliardaire sans ses fonctions étatique, d’acheter avec du cash un immeuble à 2 milliards de FCFA au Canada que reste-t-il pour l’économie gabonaise du moment qu’il n’a pas investi au Gabon les mêmes montants. Quand Delta Synergie, les Bongo, les ministres et les directeurs généraux préfèrent investir des milliards ailleurs qu’au Gabon que reste t’il pour soutenir les initiatives locaux? Des fortunes qu’ils n’auraient jamais eu sans les salaires et avantages faramineux qu’ils s’octroient dans leurs fonctions étatiques en plus les détournements. A l’heure ou le robinet du pétrole ne coule plus au même débit vous comptez développer le pays, créer des emploi avec quel moyens si ceux qui s’octroient les plus gros salaires et confisquent le secteur privé par une concurrence déloyale avec trafic d’influence et clientélisme parce qu’on représente à la foi l’état et on est encore opérateur économique de premier plan, continuent à faire fuir autant de capitaux aussi bien détournés des caisses de l’état que acquis de façon déloyal dans les affaires continuent à faire fuir des centaines de milliards à l’étranger, avec quel magie ce pays va se developper? Arrêtez votre enfumage et vos incantations.

  3. Ndong dit :

    Lu sur i24 Gabon:
    Fidèle à une réputation qui ne serait pas des plus reluisantes, Carmen Ndaot se livre sans aucune crainte à des pratiques qui pourraient lui coûter son poste dans un État de Droit. Selon nos informations, la jeune ministre exige à chaque membre de son Cabinet, qu’il soit militant du PDS ou pas, de reverser chaque mois 15% de leurs salaires pour, dit-elle : « renflouer les caisses du Parti politique de son père ». Cette exigence s’étend d’ailleurs jusqu’aux frais de missions. Pour ce faire, elle n’hésite pas à menacer de démettre de leurs fonctions toutes les personnes qui ne se soumettraient pas à cette exigence. « Les conseils de Ministres c’est toutes les semaines. Ceux qui ne donneront pas leurs contributions seront virés », avait-elle lancé lors de l’annonce de cette décision.

    Quels sont les % piochés sur le dos de ces jeunes?

  4. le citoyen gabonais dit :

    Comme votre contrat d’apprentissage jeunesse ou même des gens ayant déjà servi ailleurs donc ayant une experience avérée sont payés à 80 000 à peine voir même moins, vous venez encore avec un autre machin. A l’heure actuelle ou tout le monde est à la recherche d’un emploi, vous venez raconter d’emploi jeunesse. Toujours incapable de trouver de solutions fiables aux problèmes des gabonais, mais vous continuez à vous imposer à la tête du pays malgré que nous avons déchargé de cette tache le 27 aout 2016.

  5. Axelle Mballa dit :

    Contrats aidés. Toujours des actions des pâles copies des stratégies des pays développés. Franchement le contexte abyssale de cette médiocrité n’émeut plus personne. Les entreprises fuient ce système sanguinaire incapable de faire un état de lieux, de réorienter l’initiative économique vers des besoins locaux visibles, palpables, chiffrables. Arrêtez vos plaisanteries. Si vous n’avez rien à faire, vous avez deux jobs bien connus: les crimes physiques) et le pillage à ciel ouvert vers vos légendaires paradis fiscaux.

  6. OLSEN dit :

    Quel effort a t-elle eu cette fille à papa à fournir pour obtenir son emploi à Azur? La preuve il n’y a qu’à vérifier ses états de services pour se rendre compte qu’aucun, elle parle entrepreneuriat qu’elle nous présente même un salon de coiffure qu’elle a ouvert.

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