A l’initiative du Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac), un séminaire sur les vulnérabilités au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme inhérentes aux nouveaux moyens de paiement, se tient actuellement à Libreville.

Une vue des participants au séminaire de formation. © D.R.

Une vue des participants au séminaire de formation. © D.R.

 

Le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac) organise, depuis le 23 mars, un séminaire de formation sur «Les vulnérabilités au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme inhérentes aux nouveaux moyens de paiement». Une démarche motivée par l’anticipation sur les risques d’un transfert des pratiques de blanchiment par l’utilisation de nouveaux moyens de paiement, tels que les cartes de débit et de crédit, les paiement par téléphonie mobile et les paiement par internet. Ouvrant les travaux, le secrétaire permanent du Gabac a ainsi expliqué que «les nouveaux moyens de paiement incluent des instruments qui étendent le champ d’action des établissements financiers traditionnels de même que des instruments de paiement transfrontaliers totalement innovants, dont les méthodes de paiement sont substantiellement différentes de celles utilisées couramment».

Désiré Geoffroy, le 23 mars à Libreville. © D.R.

Désiré Geoffroy, le 23 mars à Libreville. © D.R.

Citant comme nouveaux moyens de paiement les cartes prépayées, les moyens de paiement par internet, les paiements et les métaux précieux digitaux, Désiré Geoffroy Mbock a indiqué que «d’autres moyens de paiement ont vu le jour et se développent à grande vitesse». Selon lui, la promotion de l’inclusion financière «consiste à donner un accès convenable et abordable à certain services financiers aux personnes désavantagées et vulnérables qui, autrement, seraient exclues du secteur financier formel». Conscient du développement des nouveaux moyens de paiement, il estime nécessaire «d’initier un projet d’étude de typologie, visant à maitriser les risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme liés à l’utilisation des nouveaux moyens de paiement».

Désiré Geoffroy Mbock a ainsi invité les participants à cette formation à «interroger la prise en compte des menaces qui (leur) seront exposées par les différents textes réglementaires qui encadrent le domaine des nouveaux moyens de paiement et l’efficacité des mesures prises pour minimiser lesdites menaces». «Prévention de l’utilisation des établissements de crédit contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme via les nouveaux moyens de thèmes», «La réforme des systèmes et moyens de paiement de la Banque des Etats de l’Afrique centrale», «Le risque de blanchiment sur les nouveaux moyens de paiement, l’exemple de la France», «Les défis de la supervision des moyens électroniques», «Paiement électronique et blanchiment, état des lieux en Afrique centrale», «Nouveaux moyens de paiement en zone Cemac : véhicule du blanchiment d’argent et de financement du terrorisme», sont autant de thèmes développés par des experts triés sur le volet. Ce séminaire de formation s’achève le 27 mars prochain.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Luttez d’abord contre les ba Delta Synergie et Consorts, les sangsues des Bongo.

  2. moudilou jean gervais dit :

    L’actualité ne cesse de nous le rappeler; les séminaires organisés par le GABAC sont d’une importance inestimable;notamment,celui concernant les nouveaux moyens de paiement,tenu en mars dernier a Libreville.

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