Libreville accueille, du 7 au 9 octobre prochain, une réunion technique de mise en place du Réseau des institutions nationales anticorruption d’Afrique centrale (Rinac).

© Gabonreview/Shutterstock

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Les institutions nationales de lutte contre la corruption des pays membres de la Communauté des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) veulent mettre en commun leurs efforts et compétences. Dans cette perspective, la Commission économique des Nations-unies pour l’Afrique (CEA) et la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) organisent à Libreville, dans les prochains jours, une réunion des responsables des institutions nationales en charge de la lutte contre la corruption dans la sous-région.

Selon le rapport Doing Business de la Banque mondiale, seize des pires pays pour faire des affaires sont africains. Un quart d’entre eux se trouve dans la sous-région d’Afrique centrale. Dans le même sens, la deuxième édition du rapport sur la gouvernance en Afrique, réalisé par la CEA, indique que la corruption est l’une des principales entraves au développement de l’Afrique en générale et de l’Afrique centrale en particulier. Cette pratique constitue un obstacle à l’éradication de la pauvreté autant qu’elle sape la capacité du continent à atteindre ses objectifs de développement.

Du 7 au 9 octobre prochain à Libreville, le Réseau des institutions nationales anticorruption d’Afrique centrale (Rinac) sera lancé. Cette plateforme devrait permettre, entre autres, de renforcer les capacités de ses membres, accroître le partage de connaissances, d’informations et de bonnes pratiques afin de mieux lutter contre  la corruption dans la sous-région. Au cours de cette réunion, des experts des pays de l’Afrique centrale, de la CEA, de la Commission de la Cemac, du secrétariat général de la CEEAC, de la Commission de l’Union africaine, de la Banque africaine de développement (Bad), du Programme des Nations-unies pour le développement (Pnud), de la Banque mondiale et d’autres institutions partenaires examineront et valideront plusieurs documents dont un premier plan triennal du Rinac, qui couvrira la période 2015-2017 et sera axé sur la visibilité du réseau, l’établissement de sa crédibilité et le développement de ses dispositions institutionnelles

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Jean.jacques dit :

    Ma proposition pour mettre fin a la corruption et detournements.la creation des billets de banque intelligeants avec puce pour identifier facilement ceux qui charger de gerer l’argent de l’etat.

  2. Cassandre de Troie dit :

    Quand on ne veut pas résoudre un problème on crée une commission, ou une bricole.Comme s’il fallait un Réseau pour dire à mon cousin policier qu’il n’est pas légal, juste, moral, etc de rançonner dans la rue. Il vous répondra que le 1er Beau frère, devenu le 1er TONTON de la République avait dit que le Cabri broute là où il trouve l’herbe, même si elle ne lui appartient pas

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