L’association pour le soutien et l’aide aux femmes atteintes du cancer (Asafac) a lancé ses activités le 24 juin 2017, à l’Institut de cancérologie d’Angondjé, sous le thème «Ensemble brisons les tabous sur le cancer».

La présidente-fondatrice d’Asafac Jeanne d’Arc Kong-Ndes, avec le micro en main. © Gabonreview

 

Créée par Jeanne d’Arc Kong-Ndes, coach conseil en image personnelle et professionnelle, l’association pour le soutien et l’aide aux femmes atteintes du cancer (Asafac) a organisé sa première activité le 24 juin, à travers une conférence débat sous le thème «ensemble brisons les tabous sur le cancer».

Les participants au lancement des activités d’Asafac, le 24 juin 2017. © Gabonreview

L’objectif de cette rencontre initiée au bénéfice des patients, leurs proches et tous ceux qui souhaitent s’informer sur cette pathologie, est de sensibiliser sur l’importance de la prévention et du dépistage de la maladie. Selon Jeanne d’Arc Kong-Ndes, il faut inciter la population gabonaise à passer à l’acte, afin de « détecter à temps la maladie et de commencer à temps les soins. Car, lorsque la maladie atteint un stade avancé, le coût de son traitement est exorbitant», a-t-elle expliqué.

Asafac est une association apolitique, laïque, à but non lucratif. Elle a pour ambition d’améliorer le quotidien des femmes malades et celui de leurs familles, par le biais de ses chantiers et moyens d’action : le bien-être et la détente, les rencontres et échanges, le soutien scolaire et l’aide aux transports et communication.

Ces missions se concrétisent par de nombreuses actions qui seront progressivement mises en œuvre par l’association. L’objectif de l’Asafacest d’arriver à changer la perception de la maladie au sein de la population, atteindre un taux de prise en charge très élevé de personnes malades et de dépistages précoces important.

«Nous voulons véhiculer un message d’espoir à nos sœurs malades, afin qu’elles ne se laissent pas envahir par le désespoir. Et à celles qui ne se sont pas encore faites diagnostiquer, nous leur demandons de ne pas hésiter à aller vers les services médicaux pour se faire diagnostiquer, parce que plutôt la maladie est découverte mieux on a de la chance de s’en sortir», a confié Jeanne d’Arc Kong-Ndes.

 
GR
 

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