Organisé du 14 au 18 août dans le chef-lieu du département du Ntem, sous le thème «Bitam sans Sida», le festival «Elat Meyong» a enregistré la présence d’une équipe des Nations unies au Gabon conduite par son Coordonnateur résident, Stephen Jackson.

Scène de sensibilisation de la population de Bitam face à la propagation du VIH/Sida et les grossesses précoces dans le cadre du Festival Elat Meyong. © PNUD-Gabon

 

Conduite par son Coordonnateur résident au Gabon, une équipe des Nations unies a séjourné à Bitam, chef-lieu du département du Ntem, du 14 au 18 août, où elle s’est investie dans la lutte contre le sida aux côtés de l’association «Ngoû Elat». Œuvrant pour le développement social, l’autonomisation des jeunes de Bitam et du département du Ntem, l’association a organisé le festival «Elat Meyong» sous le thème «Bitam sans Sida».

A travers cette manifestation, les organisateurs ambitionnaient de contribuer à la réduction du taux de contamination au VIH/Sida dans la commune de Bitam. Et, dans le département du Ntem à travers une vaste campagne de dépistage et de sensibilisation.

© PNUD-Gabon

Le Coordonnateur résident du système des Nations unies a salué cette initiative. Selon Stephen Jackson, cela «cadre parfaitement avec les objectifs du programme conjoint des Nations unies au Gabon sur la lutte contre le VIH/Sida pour la période 2018-2019, inscrit dans le cadre du Plan des Nations unies d’aide au développement (PNUAD)».

Ce programme conjoint préconise, en effet, entre autres : l’accélération des actions pour aller vers l’atteinte des objectifs 90-90-90 à savoir : 90% des personnes vivants avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 90% des personnes qui connaissent leur statut sérologique positive sont sous traitement et 90% de celles sous traitement ont une charge virale supprimée.

Or, les statistiques ont montré que la province du Woleu-Ntem, en dépit de son dynamisme économique du fait de sa position frontalière avec le Cameroun et la Guinée Équatoriale, constitue la région la plus touchée par le VIH de tout le Gabon, avec un taux de prévalence de 7,2%. D’où «la nécessité d’une action urgente afin de diminuer le taux de prévalence afin de préserver le développement économique du pays», a affirmé Stephen Jackson.

Au terme de ce festival, plusieurs dizaines de centaines de personnes (jeunes et adultes) ont été dépistées et plusieurs autres sensibilisées sur le VIH/Sida et les grossesses précoces.

 

 
GR
 

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