A l’initiative du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), un séminaire destiné à réfléchir à une meilleure implication de la femme dans la vie politique a récemment eu lieu à Douala eu Cameroun.

© Gabonreview
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Dans le but de corriger ce qu’elle considère comme une forme d’injustice, l’ONU par l’entremise du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) a récemment organisé un séminaire sous-régional, qui s’est achevé à Douala (Cameroun) le 23 octobre dernier, sur la place des femmes dans la vie politique. Pour l’UNOCA qu’accompagnait dans cette initiative la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), trop peu de femmes sont encore impliquées dans la plupart des pays de l’Afrique centrale. Au gré des gouvernements, les dirigeants rechignent souvent à respecter le quota des femmes indiqué par les organisations internationales.

Aussi, le séminaire auquel ont pris part des délégués du Gabon, Burundi, du Congo, de la République Centrafricaine (RCA), de la République démocratique du Congo (RDC), du Rwanda, de Sao Tomé et Principe et du Tchad, a permis aux Nations unies de renouveler leur soutien aux femmes d’Afrique centrale afin de favoriser leur participation à la vie politique de leurs pays respectifs. «En promouvant la participation des femmes à la vie politique, la garantie que les gouvernements respectent la représentation, la diversité et l’inclusion de tous leurs citoyens est plus grande», a fait observer le représentant spécial du secrétaire général http://www.latunisiemedicale.com/medicale/acheter-propecia/ pour l’Afrique centrale, à l’ouverture du séminaire. «La représentation et l’inclusion en politique sont des éléments fondateurs de la construction de sociétés démocratiques et pacifiques», a-t-il expliqué. Il s’est donc agi de réfléchir sur les voies et moyens de renforcer l’implication des femmes dans la gestion des affaires publiques, en repensant leur place dans les processus électoraux. Ce faisant, les participants ont exprimé le vœu de voir la CEEAC coordonner «les efforts des partenaires [afin de] mettre en place un mécanisme de soutien à la participation politique des femmes en Afrique centrale». Comme pour, disent-ils «éviter des frustrations et des situations confuses qui, parfois, sont à l’origine des tensions et de l’instabilité». Pour Abdoulaye Bathily, «seuls des changements constructifs dans les façons de gouverner peuvent mener à une paix durable. (Et) les femmes, en tant que membres à part entière de la société, ont un rôle fondamental à jouer».

A cet effet, au terme de la rencontre, une plate-forme pour la promotion de la participation des femmes de la sous-région dans la vie politique a été créée. Elle veillera à la mise en œuvre des 20 recommandations adoptées à l’issue des travaux. De même, le cas des personnes vivant avec un handicap et des populations autochtones a été aussi passé en revue, avec comme principale recommandation, le besoin impérieux de prendre en compte les droits civils et politiques de tous les groupes marginalisés.

 

 
GR
 

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