Les partis politiques membres de l’Union des forces pour l’alternance ont échangé, le 25 septembre dernier, avec la presse. Occasion pour eux de réaffirmer leur attachement à la Loi fondamentale issue de la Conférence nationale de 1990.

© D.R.
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Présidée actuellement par le président du Parti pour le développement national (PDN), Pierre Mapiga, l’Union des forces pour l’alternance (UFA) a échangé avec la presse le 25 septembre dernier. Les réformes institutionnelles, les résultats du recensement de la population en 2013 et le budget de l’année en cours sont autant de sujets qui ont été abordés à cette occasion.
S’exprimant sur les questions institutionnelles, l’UFA est revenue sur le nombre de mandats présidentiels, se prononçant pour le retour à la Constitution de 1991 qui les limitait à 2. Dans la foulée, elle a marqué sa préférence pour le retour à un scrutin à 2 tours, avant de plaider pour la réforme de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP) ainsi qu’un accès équitable aux médias publics.
Evoquant le budget de l’année 2014, les membres de l’UFA laissent éclater leur étonnement. Reconnaissant que l’année budgétaire s’étale sur 12 mois, ils estiment que l’exercice 2014 ne peut pas être considéré comme tel. Même si le budget venait à être finalement mis en place, ils se demandent quelle direction a pris l’argent qui n’a pas été utilisé. «Nous sommes pratiquement à la fin du mois de septembre, il ne nous reste que 3 mois. En décembre, le budget est clos. Où va tout l’argent qui reste ? Pendant toute l’année, on n’a rien fait, c’est à la fin qu’on veut utiliser cet argent ?», s’est interrogé Pierre Claver Maganga Moussavou, affirmant que «cette année ne sera pas une année budgétaire». Au-delà, les membres de l’UFA estiment que la multiplication des agences serait, d’une certaine manière, à l’origine de la mauvaise gestion des finances publiques. Dans ce contexte, ont-ils fait remarquer, on assiste à la réduction drastique des budgets, notamment ceux dédiés au financement des partis politiques. Ce montant est, selon eux, passé de 500 à 300 millions de francs. Face à toutes ces zones d’ombre, l’UFA invite le Parlement à ouvrir le débat du report de l’exercice clos de l’année en vue d’éviter le scandale que présenterait la mise en place d’un budget en septembre.
Se prononçant sur les résultats du recensement général de la population qui tardent à être validés par la Cour constitutionnelle, l’UFA s’indigne de l’incapacité des juges constitutionnels à donner une suite réelle à cette opération, précisant qu’il s’agit d’autant moins de l’organiser de nouveau que cela impliquerait une dépense d’argent supplémentaire. Et pour cause : la Cour constitutionnelle aurait émis le souhait de reprendre ce recensement sous l’autorité, cette fois, des conseils départementaux et communaux. «Le PDG profite de ce flou pour flouer les autres partis et tout le peuple», a dénoncé l’UFA, avant de se demander d’où proviendraient les fonds pour une nouvelle opération.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. LUMIERE dit :

    Mais notre pays n’avance pas pour certaines pratiques pour voler l’argent qui est destiné à d’autres depenses. constitution?
    Je ne comprend d’economie, mais en 2012 j’étais completer emus d’ecouter un conseiller economique de l’Ambassade me dire l’argent de votre santé(assurance) que l’Etat paie est fini. or l’Etat envoit le montant pour toute l’année, mais l’ambassadeur et son conseiller economique s’arrangent à payer tout justement un semestre pour attendre le budget de l’année prochaine. le reste d’argent va dans leurs poches. c’est ce qui se passe dans les ministères, Or budgets devraient elaborés en fonctions des besoins(des depenses)et faire des contrôles chaque fin du mois.
    C’est une bonne idée pour que les parlementaires enquêtent ce problème. Et les coupables aillent en prison.

  2. de la pena dit :

    On se demande comment les etablissements scolaires secondaires vont pouvoir fonctionner avec les maigres budgets qui leur ont étés alloués. Ca va etre le retour de tius les travers.

  3. Victor Mabe dit :

    Akiéé nos opposants sont incroyables. Voilà Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU qui se réveille pour demander un retour à la Constitution de 1990. Mais il était où quand le défunt Président avait décidé de ce changement? Eh bien chers amis PCMM était dans ce gouvernement qui avait validé cette réforme et on ne l avait pas entendu remettre cela en cause ou présenter sa démission. D.ailleurs il avait même fait campagne pour OBO. Souvenez vous de son débat avec Zacharie MYBOTO sur Africa 24 où PCMM était devenu le grand défenseur de ce régime qui avait modifié la constitution.
    Aujourd’hui comme l actuel PR ne l a pas appelé au gouvernement ou donné la Vice Présidence comme il l’espérait il raconte des sornettes.
    Mais c’est fini les gabonais ne vous croient plus. Qui est prêt à parier que PCMM refuserait d entrer au Gouvernement s’il était appele ou refusererait la Vice Présidence si elle le lui aurait été proposée ?
    Je pense qu ils ne seront pas nombreux à prendre ce risque.

  4. IPANDY dit :

    Je suis également curieux de savoir qui est fait du reste d’argent dans les ministères ou agences et autres. Meme si il faut dire quand 2009, monsieur EYEGHE NDONG, alors candidat avait, lors du débat télévisé, effleuré la question.
    @VICTOR MABE,
    en effet PCMMM, avait dit, comme beaucoup de personnes devenu opposants aujourd’hui, oui. Il était aussi membre du gouvernement comme beaucoup. Mais c’est ça aussi la gestion d’un pays: on décide ensemble de tester quelque chose(modifier la constitution) et si on constate qu’on a ensemble que la décision n’était pas bonne, on peut après plusieurs année dire que ce fut une érreur. Je ne veux pas me faire l’avocat de PCMM, mais je pense qu’il peut dire comme une autre personne que la nouvelle constitution n’arrange pas tout les acteurs politique.

  5. demain un jour nouveau dit :

    A l attention des membres de l opposition et ceux du front pour l alternance je demande humblement que le futur candidat se présente pour une période transitoire de 15 mois. Et qu a l issue de cette période il ne puisse plus se présenter à la prochaine élection. Ce candidat s engagera à convoquer une assemblée constituante afin de revoir en profondeur notre constitution (limiter le nombre de mandat, réduire la durée du mandat et corriger toutes les modifications autocratiques instituées par le présent locataire du bord de mer), revoir le fonctionnement et les textes de la cour constitutionnelle, de la cour des comptes, de cnc, de la cenap, instaurer la vraie biométrie ( avec identification biométrique), il devra soumettre cette nouvelle constitution par voie référendaire au peuple souverain et ensuite organiser des élections et se retirer.
    Ceci est La contribution d un citoyen épris d amour pour son pays

  6. Mayk Mambu dit :

    Tout cela reste encore de la politique politicienne. Le parlement à la solde et pour le pdg interpellé pour mettre de la clarté dans la gestion de l’action politique quand vous êtes conscients que cela ne se produira jamais.
    Le référendum aujourd’hui est dans la rue, par le peuple et pour le peuple. L’UFA et le Front doivent d’abord s’ unir et convoquer le peuple pour instruire la révolution des institutions politiques. Nous savons tous que l’émergence de notre pays passe par l’émergence de nos institutions politiques, en tête desquelles la plus haute fonction. Nous ne pouvons avancer et progresser politiquement si le président peut rester toute sa vie président, si la cc a à sa tête le même président, si a la cours des comptes son président est membre du bureau politique du parti au pouvoir, si les membres de cenap sont ds le bureau politique du parti au pouvoir. Il n’y a pas de régulation et d’équilibre dans l’action politique, le président de république est le chef suprême des armées et le président de la haute cour de justice, donc pas de séparation de pouvoir.
    Nous sommes conscients de tout cela. Nous voulons des leaders politiques qui prennent leur responsabilité pour sortir le pays de sa situation politique qui bloque l’émergence politique, ce blocage qui empêche le développement de notre pays pou4 un mieux vivre ensemble

  7. manondzo dit :

    La majorité des opposants d’aujourd’hui ont accepté la constitution actuelle lorsqu’ils étaient au pouvoir; pourquoi maintenant la changer? Quand ça les arrange, c’est bon; quand ça ne les arrange pas c’est mauvais. N’importe quoi!

  8. Le citoyen libre dit :

    Il faut une election à 2 tours pour eviter d’avoir un president de 23% pour diriger le pays.

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