Le Sheraton Park Lane de Londres servira de cadre, ce jeudi 29 novembre, à la première édition du Gabon Investment Forum, une plateforme d’échange entre les dirigeants du Gabon et le milieu des affaires britannique. A la tête d’une forte délégation, le président Ali Bongo est arrivé à Londres, le 27 novembre, pour la circonstance.

Ali Bongo arrivant à Londres le 28 novembre 2012, accueilli par Nina Abouna présidente de l'Agence pour la promotion des exportations (Apiex) - © pPrésidence de la République

Le président Ali Bongo est de nouveau à Londres depuis le 27 novembre. Accompagné d’une forte délégation, il prend part  au Gabon Investment Forum 2012, une opération qui vise la création de liens avec le milieu britannique des affaires grâce à la promotion des potentialités et opportunités qu’offre le Gabon. Prévu pour durer une journée, qui se terminera par une soirée de gala, l’évènement s’ouvrira, au Sheraton Park Lane de Londres, par les allocutions d’Alderman Roger Gifford, lord-maire de Londres, et d’Ali Bongo Ondimba.

La première session, qui portera sur les perspectives économiques et les opportunités, sera présidée par Bharat Joshi, ambassadeur de Grande-Bretagne au Gabon. Elle sera ponctuée par des interventions des ministres gabonais Magloire Ngambia (ministre de la Promotion des investissements, des Travaux publics, des Transports, de l’Habitat et du Tourisme) et Luc Oyoubi (ministre de l’Économie, de l’Emploi et du Développement durable), mais aussi de Zouera Youssoufou (représentante de la Banque mondiale au Gabon), Sanjay Srivastava (directeur marketing d’Olam international). Régis Immongault Tatagani (ministre de l’Industrie et des Mines) et Julien Nkoghe Békalé (ministre de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et du Développement rural) y feront également des exposés.

De même des tables rondes seront animées par Paul-Harry Aithnard (chef de groupe de recherche à Ecobank), Steve Brown (directeur général de Setanta Energy), Brian Menell (directeur général du groupe Kemet), Martin Horgan (directeur général de Toro Gold Ltd), un représentant d’Abhijeet group Gabon, Henri Ohayon (patron sortant de l’ANGT), Rigobert Ikambouayat (DG de l’Oprag), un représentant de Bechtel, Lee White (DG de l’Agence nationale des parcs nationaux) et Adrian Drewett (PDG de Shell Gabon).

Le président Ali Bongo aura beaucoup visité l’Angleterre cette année. En fin-juillet dernier, à la faveur de sa présence aux Jeux Olympiques, il avait déjà rencontré son Altesse Royale le Duc de York et accordé une audience au Secrétaire d’État britannique en charge de l’Afrique, M. Henry Bellingham. A ces interlocuteurs, il avait présenté sa vision économique et surtout sa ferme volonté de voir des hommes d’affaires britanniques venir investir au Gabon dans des domaines aussi variés que les mines, le bois, la pétrochimie et le tourisme. Trois mois auparavant, en mai 2011, le président Ali Bongo s’était entretenu, à Londres, avec David Cameron, le Premier ministre britannique, avec lequel il avait notamment devisé sur renforcement des liens bilatéraux et l’accroissement des échanges commerciaux entre les deux pays. Les deux chefs d’Etat avaient alors estimé qu’il fallait procéder à davantage de visites bilatérales et étoffer la coopération juridique entre le deux.

Le forum, organisé par l’agence Developing Markets Associates (DMA) conjointement avec l’APIEX, a pour «sponsor de platine» Setanta Energy, une société d’exploitation de pétrole et de gaz opérant au Gabon, tandis que du côté britannique, les hommes d’affaires sont emmenés par Jonathan Marland, Lord de Odstock et le secrétaire d’État britannique. Les thèmes des différentes tables rondes ont pour intitulés : «Investir dans l’industrie, les mines et l’énergie», «Perspectives économiques et opportunités», «Développement des infrastructures et commerce» et «Investir dans l’agriculture, le tourisme et l’environnement».

 
GR
 

10 Commentaires

  1. demain un jour nouveau dit :

    On a jamais fait autant de bruit pour si peu de resultat. Bref. On se verra en 2016 a l’heure du bilan.

  2. manondzo dit :

    Vous avez raison car en 2016 le bilan de 7 ans sera tellement plus élogieux que celui des 40 dernières années au cours desquelles plusieurs prédateurs, aujourd’hui de tous bords,ont participé, que ABO sera réélu pour 7 nouvelles années vers l’émergence. Yes! seven more years! we can!

  3. BONGO dit :

    Arretez avec vos forums et vos séminaires à la con qui n’apportent rien aux gabonais. Nous avons marre de ça.
    Forum états-unis afrique au gabon en 2012 : 1000 millions de dollars USD d’investissement
    Voyage aux USA
    Voyage en Trurquie 500 millions d’euros d’investissement
    forum d’investissement de Londres 2000millions de livres sterling
    Sommet de la FAO en espagne en 2009 : ali bongo avait annoncé un fond de 100 milliards de cfa pour financer l’agriculture
    Construction d’une université catholique au gabon par le vatican en 2009 ?
    en gros il n’y a que des fausses promesses. il n’y a pas de réalisation, pas de suivi, rien que du bleuf!
    Vos effets d’annonce vont vous ratraper en 2016. tchaou.

  4. Dos d'anne dit :

    Le bien n’aime pas le bruit.
    Et le bruit ne fait jamais de bien.

  5. ni lire ni écrire dit :

    Mais bien sur ! Critiquez les efforts de diversification de nos partenaires ! Je me demande qui ça embête que le Gabon se cherche de nouveaux amis et investisseurs. Il faudrait que j’enquête. Par exemple dans LE pays où l’opposition passe son temps à chercher des appuis contre le pouvoir sorti, quoiqu’elle en dise, des urnes. Dans LE pays qu’elle appelle sans cesse à l’aide en oubliant que nous sommes indépendants depuis 50 ans.
    Ah ça, allez chercher de nouveaux partenaires économiques? Surtout pas, ça risquerait de marcher !

  6. ni lire ni écrire dit :

    Pour le lecteur curieux, qui n’est pas là que pour polémiquer, précisons que ce genre de forum se place dans une double compétition :
    1) les pays d’Afrique se disputent les investisseurs étrangers. Chacun avec ses arguments (ressoruces, législation, paix civile…) tentent de convaincre les entreprises de venir s’installer chez lui avant d’aller chez le voisin.
    2) les investisseurs viennent de se rendre compte que l’Afrique offre des taux de corissance impressionants en pleine récession mondiale, et se bousculent pour trouver des opportunités.

    Entre les deux, de petits malins créent des espaces de discussion, payés par les entreprises occidentales, pour que ces deux demandes se rencontrent. Il ne s’agit de rien d’autre. Ca ne coute pas grand chose au contribuable gabonais (l’essence de l’avion présidentiel?), ça ne rapporte rien à court terme, ça peut créer du business à l’avenir. Tout le reste c’est Kongossa à Libreville et billevesées malintentionnées.

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