La faillite annoncée du Gabon n’aura pas lieu selon le vice-président du comité de cadrage macroéconomique, Jean Baptiste Ngolo Allini, qui affirme que le plan du gouvernement est de renforcer la viabilité des finances publiques.

Le ministère du Budget. © Gabonreview

 

Une semaine après la déclaration du commissaire national en charge du Budget au sein de l’Union nationale (UN), Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, sur le projet de loi de finances rectificatives, le tour est venu, le 5 juin 2017, pour le directeur général de l’économie et de la politique fiscale, Jean Baptiste Ngolo Allini, de contre-attaquer la thèse de la «faillite» du pays, soutenu par le parti de Zacharie Myboto.

«Il est important que les analyses contradictoires soient menées dans un cadre débarrassé de toute passion, d’esprit partisan, de recherche de sensation et de volonté gratuite d’assombrir la réalité afin de créer inutilement de la peur auprès des concitoyens et vouloir salir en même temps l’image du pays, notamment aux yeux des investisseurs potentiels», a indiqué le vice-président du comité de cadrage macroéconomique.

Contrairement à l’affirmation de l’Union nationale selon laquelle, la révision de la loi de finances 2017 relèverait du volet budgétaire de l’ajustement structurel que souhaiteraient présenter les négociateurs gabonais au conseil d’administration du FMI, Jean Baptiste Ngolo Allini affirme qu’il s’agit de la traduction budgétaire du Plan de relance de l’économie gabonaise. Ce plan viserait les principaux objectifs suivants : la viabilité et la soutenabilité des finances publiques ; l’amélioration de la gouvernance économique à travers l’assainissement de l’environnement des affaires ; l’accompagnement des filières stratégiques ; la restructuration des entités publiques ainsi que le renforcement des instruments de financement de l’économie ; la réalisation d’investissements productifs structurels et d’infrastructures visant à développer la capacité productive du pays.

«Ce rappel des objectifs s’avère important. Il permet en effet de mieux apprécier par la suite les choix du Gouvernement, d’une part, et la légèreté des arguments utilisés par l’Union nationale dans sa déclaration, d’autre part», estime le directeur général de l’économie et de la politique fiscale, considérant que les affirmations émises par l’Union nationale visant à attribuer les causes de la crise à la gestion du gouvernement ne sont pas fondées.

Pour Jean Baptiste Ngolo Allini, les appréciations et les conclusions de l’Union nationale sur les questions qu’elle soulève ressemblent plus à un étalage des dogmes. Qualifié d’affabulation, le vice-président du comité de cadrage macroéconomique estime tout de même que ces interrogations soulevées sont sans doute légitimes, «car, il s’agit de la gestion des finances publiques et dans ce domaine, il importe d’apporter des éclaircissements même sur ce qui peut paraitre évident».

Justifiant le choix opéré par le gouvernement en accord avec le chef de l’État, à savoir, mettre en œuvre un plan de relance de l’économie appuyé par les partenaires au développement, le directeur général de l’économie et de la politique fiscale assure que ce plan, bien que contraignant sur certains aspects, a l’avantage, sur une période de trois ans, de restaurer les grands équilibres macroéconomiques tout en préservant le social.

«La loi de finances rectificative 2017 est la traduction concrète sur le plan budgétaire de la première année de mise en œuvre de ce plan de redressement. D’où l’intérêt pour le parlement de l’adopter tout en y apportant naturellement les amendements nécessaires», a-t-il conclu, en guise d’exhortation aux représentants du peuple, à qui revient le dernier mot.

L’intégralité de la réponse de Jean Baptiste Ngolo Allini est téléchargeable ICI.

 

 
GR
 

11 Commentaires

  1. Franck dit :

    Bla bla bla toujours et encore. En français facile ça veut dire quoi ? L’état s’endette encore et toujours aujourd’hui bien plus que hier. Les grandes sociétés plient bagages, donc moins d’emplois, la ville de Port Gentil est le reflet de cette économie morose. Les prix des denrées alimentaires de première nécessité flambent au grand dam de la majorité des populations gabonaise.

    « Restaurer les grands équilibres macroéconomiques tout en préservant le social » belle langue de bois !
    Répondez clairement à l’honorable Idriss Ngari, vous ferez preuve de salubrité publique.

  2. natty dread dit :

    si la politique budgétaire est aussi solide comme semble le dire cet article, pourquoi l’Etat vient encore une fois se lancer dans une operation d’emprunt de 10 milliards (validité 2 semaines)? en general, quand on emprunte, c’est que y a pas le pognon!!! Attention à la pyramide de Ponzi!

  3. Faustino Nze Ondo dit :

    L’Union Nationale est un Parti politique, il s’est prononcé sur le projet de loi de finances rectificative. Ce n’est pas a un haut fonctionnaire ou a une administration de lui répondre. Il s’agit d’un débat politique.

    Immongault se cache maintenant dans les jupons des fonctionnaires de l’administration ? Le Gouvernement n’a même plus le courage d’assumer sa bêtise?

    A l’amateurisme, a la cupidité s’ajoute désormais la lâcheté!!!

  4. Allo241 dit :

    Même celui qui n est pas aller à l école sait que le pays va mal à cause des voleurs des derniers publics.
    Vous empruntez pour voler encore et encore. Tous les chantiers ont été abandonnés. Logements de bikelé et angondjé et le reste.
    Arrêtez de nous raconter des salades pillez en paix et vive le Gabon.

  5. sorian dit :

    c’est bien beau de venir rependre, mais ce que l’on attend c’est des précisions sur le budget, pas venir soulever les grande ligne dont on ne comprend rien du tout. Augmenter le budget de la communication et de l’armée est plus important que celui de l’éducation la santé et le social? On aimerais bien comprendre pourquoi et ou se trouve les intérêts du peuple?

  6. Le Très Respectable Frère dit :

    Curieux de constater qu’en lieu et place du gouvernement, ce soit un haut cadre de l’administration qui réponde aux interrogations d’un parti politique. Cela suppose-t-il qu’en cas d’alternance, ce dernier, qui s’est volontairement (?) mis en situation d’homme politique, présente sa démission de l’administration ? Autant dire que ce sont ces mélanges des genres qui sont à l’origine de la décrépitude de notre pays.

  7. MEYE dit :

    Akiééé. Il parle de la relance de l’économie. Il croit que les gens ne connaissent pas ce terme. C’est un des cours d’économie qu’on nous a fait en classe de seconde au Lycée. Comment peut on relancer l’économie en oubliant les entreprises et sociétés qui font cette économie ? Relancer l’économie c’est d’abord s’occuper des entreprises, en payant la dette que l’Etat leur doit. et celles ci pour à nouveau relancer leur production. La relance de la production veut dire Embaucher, qui dit embaucher, dit juguler le chômage et augmenter la consommation des ménages. Mais malheureusement, je n’ai pas vu une seule ligne dans ce fameux budget où on parle du paiement de la dette intérieure. Je ne suis que de passage.

  8. wana b dit :

    il ne sagit pas ici de démontrer qui dit vrai entre le gouvernement et l’UN. au regard des nombreux emprunt donc le gouvernement s’est livré ces 24 derniers mois et la fuit des cinvestisseurs le peuple tire les meme conclusion que l’UN. a ce stade il est sage et réaliste de mener des actions afin dissiper la peur. pas de faire des clash qui donnerons raison a l’un ou a l’autre dans le futur.

  9. En fait dans tout cela on constate un langage de sourd l’oposition est dans son role critiquer qui est la position la plus facile car pas mal de ses membres ont participer qu on le veuille ou non au systemes et a sa corruption donc venir nous faire la morale aujourhui pardon d’autres serait plsu habillites a le faire car des deux cotes se sont d’anciens fonctionaire qui sont devenu milliardaires donc jouer les vierges effaroucher juste parce ce que on est dans l’oposition faut arreter de nous prendre pour des canard boiteux. La bande a IBOUBOU qui est au pouvoir ne fait pas mieux et l equilibrisme financier qu ils nous servent est afligeant pauvre Gabon la seul solution qu on a c est de prendre une bande d’anciens voleurs qui se sont enrichi avec le pere pour degager des voleurs qui sont avec le fils et au milieux on a des aveugles qui croit qu avec Ping sa sera mieux pour votre information ceux qui croit sa n oublier pas que Ping est aussi dans la liste des biens mal acquis de tracfin ils s ‘en serviront en moment utile les Francais sont pas cons.

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