Au cours d’un sit-in tenu au ministère de l’Habitat le 17 octobre à Libreville, le collectif des clients de la Société nationale des logements sociaux (SNLS) a annoncé sa décision d’occuper les logements sociaux de Bikélé à compter du 7 novembre prochain.

Les membres du collectif avec Klaus Oleri (centre) lors de leur sit-in au ministère de l’Habitat, le 17 octobre 2018 à Libreville. © Gabonreview

 

Après leur assemblée générale tenue cinq jours plus tôt, le collectif des clients de Société nationale des logements sociaux (SNLS) a observé un sit-in au ministère de l’Habitat, le 17 octobre à Libreville. Le collectif y a manifesté son intention d’occuper les logements sociaux de Bikélé. «Comme nous l’avions annoncé lors de notre assemblée générale du 14 octobre, nous devions initier un sit-in au ministère afin d’attirer l’attention du ministre de l’Habitat et lui signifier que nous rentrerons dans les maisons à compter du 7 novembre prochain», a déclaré le président du collectif.

Vues membres du collectif. © Gabonreview

«Nous attendons depuis quatre ans et nous disons trop c’est trop ! Certains ont payé les maisons, d’autres ont fait des avances et cet argent a été encaissé par la Société nationale de logements sociaux», a indiqué Klaus Oleri. Ce dernier n’a pas manqué de rappeler la démarche engagée par le collectif depuis la prise de fonction de Michel Menga, au ministère de l’Habitat en mai dernier.

«Dès la prise de fonctions de l’actuel ministre de l’Habitat, nous l’avons rencontré aux fins de lui présenter la situation. Il nous a demandé d’aller travailler avec la SNLS et de lui faire le point. Ce que nous avons fait. Or, rien n’a avancé depuis et nous sommes donc là au ministère pour relancer la machine», a relaté Klaus Oleri.

Les plaignants n’ont malheureusement pas été reçus par Michel Menga, visiblement absent. Qu’à cela ne tienne, les clients de la SNLS ont réitéré leur décision d’occuper les logements le 7 novembre. «Nous voulons les maisons en l’état, quitte à rembourser à la SNLS ce qui a été investi sur chaque parcelle», ont-ils insisté, rejetant l’hypothèse d’un remboursement de la SNLS.

Dos au mur, la SNLS qui a reçu le collectif le même jour, a accepté la proposition de l’occupation des logements en l’état. «Vous rentrez dans les maisons, l’on fait un procès-verbal avec un huissier pour convenir de l’état de la maison et ce qu’il reste comme travaux à effectuer», a affirmé le directeur général de la SNLS. «Le processus de contrats relatifs à cette décision doit être mis en marche le plus tôt possible», a ajouté Joel Mbiamany Ntchorere. L’on s’achemine visiblement vers le dénouement de cette crise datant de 2014.

 
GR
 

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