Le directeur général des impôts (DGI), Joël Ogouma  a indiqué, le 27 mars, que les recettes fiscales hors pétrole vont crescendo au Gabon depuis 2010 et devraient davantage s’améliorer en 2012 pour atteindre les 800 milliards de FCFA. Soit, 213 milliards de plus à collecter par rapport à 2011.

Guichet de la Direction générale des impôts Gabon Libreville

Le directeur général des impôts, Joël Ogouma, a expliqué, le 27 mars dernier, que d’une manière générale, la DGI avait atteint les objectifs fixés par la loi des finances en 2010. Pour cette année-là, a-t-il mentionné, les recettes fiscales hors pétrole collectées par la DGI se sont chiffrées à 448 milliards de francs CFA, passant à 587 milliards de francs CFA en 2011. Même si ces chiffres sont provisoires, en attendant une harmonisation avec les services du Trésor public, le directeur des Impôts a laissé entendre que pour l’année en cours, les objectifs sont d’atteindre 800 milliards de francs de recettes fiscales.

Si on s’en tient à certaines explications, les chantiers de la Coupe d’Afrique des nations de football que le Gabon a co-organisée avec la Guinée Equatoriale en janvier et février dernier, mais également la création depuis 2010 des centres des impôts, à l’instar de celui d’Owendo, favorisent l’espoir d’une nouvelle embellie pour l’année en cours. «Nous avons une meilleure maîtrise des contribuables», a expliqué Joël Ogouma. Les démembrements de la DGI entrainant en effet cette structure à aller à la rencontre du contribuable plutôt que de rester,  comme de tradition, à l’attente du contribuable.

Le directeur de la DGI a également indiqué que grâce au déploiement d’un plan de communication efficient, caractérisé par les journées portes ouvertes des impôts, la publication d’un bulletin d’information, de divers dépliants et prospectus, mais aussi d’un site Internet, pousse de nombreux petits contribuables à ne plus attendre d’être rappelés à l’ordre et à faire eux-mêmes la démarche volontaire de s’acquitter de leur devoir fiscal.

On note cependant un fossé géant de 213 milliards de francs CFA entre l’objectif des 800 milliards de francs CFA pour cette année et les 587 milliards de 2011. Si l’on tient compte de ce que la progression entre l’année 2010 et l’année dernière n’était que de 139 milliards de francs CFA, une question survient à l’esprit : les stratégies actuellement déployées par la DGI suffiront-elles pour combler ce gap ? Chiche !

 
GR
 

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