Jeanne Manomba Kombila a présenté le 30 mai à Libreville, son ouvrage consacré à l’histoire du célèbre masque Punu et des peuples «Badjag» du Gabon.

Image de l’ouvrage de jeanne Manomba Kombila. © Gabonreview

 

Intitulé «le célèbre masque Punu des peuples Badjag du Gabon», l’ouvrage de Jeanne Manomba Kombila a été officiellement présenté ce 30 mai à Libreville, au siège du bureau régional de la Francophonie pour l’Afrique centrale (Brac).

Devant les invités, l’auteur a décliné les différentes parties et les thématiques abordées par son ouvrage. Selon Jeanne Manomba Kombila, cet ouvrage lui a été inspiré par l’un de ses fils.

Jeanne Manomba Kombila lors de la séance des dédicaces de l’ouvrage, Libreville le 30 mai 2017. © Gabonreview

«C’est à une demande instante de l’un de mes enfants que j’ai écrit l’histoire du clan Mweli ou Boweli. Ce fut une interprétation au respect et à la conservation des valeurs culturelles et humaines des Badjag. Revalorisées grâce à un impressionnant masque qui symbolise un seau, une écriture vivante et une existence concrète des peuples Badjag ou Bayaka, qu’on retrouve au Congo, en République démocratique du Congo et en Angola», a-t-elle affirmé.

Constitué de quatre parties, l’ouvrage de Jeanne Manomba Kombila débute le 27 janvier 2006 et prend fin onze années après des longues recherches, émaillées des de nombreuses difficultés sur la collectes des données, justifiées selon l’auteur par «le fait que la culture gabonaise soit exclusivement basée sur l’oralité».

La première partie de l’ouvrage est consacrée à la découverte du masque Punu. «Elle me permet de m’investir sur les autres huit clans des neufs points, constituant l’ethnie Badjag ou Punu, sculptés sur le front et les deux tempes du masque «Mbuanda» ou «Mukundji», a expliqué l’auteur.

La deuxième partie quant à elle concerne la colonisation de la Nyanga. Cinquième province septentrionale de l’ancien royaume Loango, qui s’étendait selon l’auteur, de Port- Gentil à l’embouchure du Congo.

Loin d’être exhaustif, l’ouvrage de Jeanne Manomba se veut, selon son auteur, «une ouverture sur l’un des pans de l’histoire complexe des peuples Punu, susceptible d’être complétée et enrichie par d’autres recherches scientifiques». La présentation de l’ouvrage a été marquée par la prestation de l’artiste Vyckos Ekondo.

Jeanne Manomba Kombila fut entre autres, première femme gabonaise ministre de la Condition féminine le 17 avril 1975. Première ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en 1984 au Sénégal. Jusqu’en 2009, elle fut deuxième médiateur de la République.

Auteur: Jean-Thimothé Kanganga

 

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. dibal dit :

    Ces genres d’œuvres constituent la véritable histoire africaine et du Gabon en particulier. Les autres ethnies doivent suivre cet exemple pour en faire la véritable histoire du Gabon qui sera enseignée à nos enfants dans les écoles, lycées, universités. Au secours les ancêtres! nous sombrons dans la perdition.

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