L’Union des écrivains gabonais (Udeg) a consacré la «femme gabonaise» en lui dédiant le thème principal de sa rentrée littéraire, ce 7 novembre à Libreville.

Des écrivaines échangeant autour de la place de la femme dans la littérature gabonaise à l’occasion de la rentrée littéraire de l’Udeg. © Gabonreview

Des écrivaines échangeant autour de la place de la femme dans la littérature gabonaise à l’occasion de la rentrée littéraire de l’Udeg. © Gabonreview

 

Organisée ce 7 novembre à Libreville, la quatrième rentrée littéraire de L’Union des écrivains gabonais (Udeg) a fait la part belle aux femmes gabonaises avec un thème dédié : «La place de la femme dans la littérature gabonaise».

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Pour coller au thème quatre sous thèmes ont été développés par un panel composé exclusivement de femmes. Il s’agit notamment de «L’éducation de la femme», «Femme et liberté», «Femme et tradition», et «Femme écrivaine aujourd’hui». Présent à cette cérémonie, le ministre de la Communication a préféré insister sur la nécessité de proposer des pistes de création pour dessiner les contours d’une politique publique en plus grande conformité avec les attentes des auteurs, écrivains, poètes et dramaturges.

Alain-Claude Billie-By-Nze a ainsi mis un accent particulier sur l’impact du numérique dans la littérature moderne. «Les gens de lettres doivent embrasser le temps d’aujourd’hui, et pour faire vivre le livre, leurs livres, investir les autoroutes digitales, c’est-à-dire : tenir des blogues, publier des extraits de leurs textes sur internet, engager des conversations par les réseaux, inventer de nouveaux formats de production», a déclaré le ministre de la Communication.

Saluant les propositions du ministre, le président de l’Udeg, lui, est revenu sur le thème de cette rentrée littéraire. «Il s’agit de rendre davantage hommage à la femme, car on ne le fait assez hommage», a regretté Eric Joël Bekalé. Par ailleurs, ce dernier n’a pas manqué d’interpeller le membre du gouvernement sur les besoins pouvant accroitre le rapport des Gabonais avec le livre et les lettres.

Le président de l’Udeg a ainsi suggéré l’ouverture massive de bibliothèques, l’augmentation du nombre de livres gabonais dans les programmes, la subvention des initiatives mettant en valeur les œuvres de l’esprit. Cet appel sera-t-il entendu par le gouvernement ? L’espoir est toujours permis.

La rentrée littéraire de l’Udeg été couplée à la célébration de la Journée internationale de l’écrivain africain, commémorée chaque 7 novembre, depuis 1991.

 
GR
 

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