Récemment à Paris, le représentant du président de la République auprès du conseil permanent de la Francophonie a présenté son nouvel ouvrage, paru aux éditions Raponda-Walker de Libreville. Un recueil de chroniques, qui traite des questions relatives à la presse en Afrique en Europe.

Flavien Enongoue (de face, 2è à partir de la gauche) durant la conférence-débat. © POL’COM

Flavien Enongoue (de face, 2è à partir de la gauche) durant la conférence-débat. © POL’COM

 

Au lendemain du débat soulevé par Jeune Afrique sur la problématique de la xénophobie au Gabon, le représentant du président de la République auprès du conseil permanent de la Francophonie a entretenu les journalistes parisiens sur son nouveau livre, qui traite d’ailleurs des questions de la presse. L’échange avait pour thème «Crimes et châtiments au tribunal de la plume, à propos de la liberté d’expression en Afrique».

Une vue des participants à cette conférence-débat de Flavien Enongoue. © POL’COM

Une vue des participants à cette conférence-débat de Flavien Enongoue. © POL’COM

Flavien Enongoué revient, dans son ouvrage, sur l’analyse de la presse en Afrique, mais aussi en Europe. Il rappelle, à travers ce recueil de chroniques, l’importance de la discussion rationnelle dans le débat public. Pour lui, «les  années passent, mais le verdict sans appel sur l’état de la liberté de la presse en Afrique demeure, lui, essentiellement le même : une zone rouge où séviraient les ennemis de cette liberté». Il note à ce propos qu’aujourd’hui, c’est aussi des entrailles de l’Afrique elle-même que sont instruits les procès des bourreaux de la presse. A l’analyse, il explique qu’il s’agit davantage de ce que les philosophes appellent «la liberté négative», entendue comme la revendication d’un droit absolu de tout dire et écrire, et surtout de blâmer les «crimes» des puissants. Ce qui exposerait parfois les intellectuels précaires que sont les journalistes à des «châtiments», notamment à travers la justice. Au cours de cette conférence, Flavien Enongoué a montré que «les pathologies de la liberté» constituent aussi des obstacles objectifs à l’éclosion et à la consolidation de la liberté d’expression en Afrique. Et que l’histoire des relations complexes entre «la plume et le prétoire» montre, ici comme ailleurs dans le monde, que la balance ne penche pas forcément d’un côté.

Dans le parterre d’invités à cette conférence-débat, on notait la présence d’une délégation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), du premier conseiller à l’ambassade du Gabon en France ainsi que des membres de la délégation permanente du Gabon à l’Organisation des Nations-unies pour  la science, l’éducation et la culture (Unesco). La présence de Patrick Mouguiama Daouda, conseiller spécial du président de la République, et de nombreux étudiants, a également été signalée. Le conférencier était, quant à lui, notamment accompagné de Hassane Wade,  enseignant de littérature à Sciences Po, et Joelle Ededeghe Ndong, journaliste de TV5 Monde. La modération était assurée par Karine Oriot, journaliste à la chaîne de télévision Canal2 International.

Flavien Enongoué est maître-assistant de philosophie politique à l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville et par ailleurs conseiller spécial, chef de département Culture, Arts, Tourisme et Sports, à la présidence de la République et représentant personnel du président de la République au conseil permanent de la Francophonie (CPF).

Source : POL’COM

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. MINKO dit :

    Flavien , merci pour ta contribution au débat , comme tu le sais , l’objectif in finé d’ une publication est l’interpretation des lecteurs …..Si tu n’avais pas tes fonctions politiques comment aurais tu traité ce sujet ?
    Ou sont « ROSS  » et « STEEVE « ? Zut ! Es tu devenu « émergent  » ?

  2. Blaise nicolas dit :

    C’est du débat que jaillit la lumière

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