En lice pour la présidence de la Ligue nationale de football (Linaf), l’ancien international entend donner une nouvelle dimension à cette institution à travers la professionnalisation effective du championnat national de football.

Guy Mbinah lors du lancement de sa campagne, le 21 mars à Libreville. © courrierdesjournalistes.com

Guy Mbinah lors du lancement de sa campagne, le 21 mars à Libreville. © courrierdesjournalistes.com

 

Conformément au calendrier électoral, Guy Mbinah, candidat à la présidence de la Ligue nationale de football (Linaf), a lancé sa campagne le 21 mars dernier à Libreville. Selon lui, le temps est venu pour la Linaf, à l’instar des autres fédérations sportives, d’être dirigée par une personnalité du milieu sportif. «Qui connaît mieux les problèmes des clubs ou les problèmes des joueurs, si ce n’est une personne qui possède un vécu en la matière ?», a-t-il lancé, relayé par L’Union. «J’ai fait le constat de l’échec, sinon de la faillite du football face aux réalités du football moderne. De ce fait, m’appuyant sur mes convictions profondes et ma longue expérience du football national et international, j’ai donc décidé de me porter candidat», a-t-il justifié.

Déclinant son programme, l’ancien international entend ainsi axer son mandat sur la professionnalisation des championnats nationaux de 1re et 2e divisions. Il espère attirer les sponsors pour faciliter une autonomisation des clubs et, par ricochet, une dynamisation du championnat national de 2e division, pour l’arrimer à celui de la 1re division. «Je m’engage, une fois élu à la présidence de la Linaf, et le bureau exécutif installé, à professionnaliser la Linaf et, ensuite, mettre en place tout le processus nécessaire à la professionnalisation des clubs de D1 et D2», a-t-il promis, persuadé que la «Linaf doit désormais fonctionner comme une organisation dont la mission sera de promouvoir le football et d’en organiser les compétitions avec des équipes performantes, dans l’optique de créer de la valeur ajoutée pour nos équipes nationales». En d’autres termes, la Linaf ne devrait plus se cantonner au rôle de générateur de bénéfices mais s’inscrire dans une mission éducative à travers la Fédération gabonaise de football (Fégafoot). «Je suis convaincu que le football est un bon outil de cohésion sociale, et qu’il est d’intérêt général. D’où son financement en partie par l’Etat, mais également, dans un avenir proche, par les différents partenaires économiques. Cette nouvelle dimension que je souhaite donner à la Linaf fera d’elle le promoteur du football d’excellence que je me propose d’imprimer pour la prochaine olympiade si vous me faites confiance en m’accordant vos suffrages», a-t-il conclu.

Guy Mbinah sera opposé à Joël Anicet Birinda et Brice Mbika Ndjambou pour la présidence de la Linaf, dont le renouvellement du bureau exécutif est prévu le 27 mars prochain.

 

 
GR
 

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