La Lybie ayant retiré sa candidature pour des raisons de sécurité, l’idée de voir le Gabon accueillir, de nouveau, cette compétition refait surface.

Le stade de l’Amitié à Libreville durant la Can 2012. © lfp.fr
Le stade de l’Amitié à Libreville durant la Can 2012. © lfp.fr

 

La Lybie n’organisera pas la Coupe d’Afrique des Nations 2017. Intervenant à la suite de la réunion tenue le 22 août dernier entre la délégation libyenne et l’équipe dirigeante de la Confédération africaine de football (Caf), cette décision ouvre la voie aux candidatures des 54 autres associations membres de l’instance faitière du football continental. «Les candidatures seront reçues jusqu’au plus tard le 30 septembre 2014 au siège de la Caf au Caire en Egypte et elles doivent être accompagnées du dossier des facilités d’hébergement, de transport, d’entraînement et autres, ainsi que de l’accord du gouvernement», précise la circulaire du secrétaire général de la CAF, Hicham El Amrani, qui fournit en annexes le formulaire d’application, les cahier des charges, un accord cadre CAF/association hôte, un annexe technique production TV et des questionnaires sur les stades.

Considérant les délais impartis pour l’organisation de l’édition 2017 de la Coupe d’Afrique des Nations, «le comité exécutif de la CAF sélectionnera un pays hôte possédant déjà l’essentiel des infrastructures et facilités requises (stades, terrains d’entraînement, hébergement, voies de communication…). La désignation du pays hôte sera effectuée lors d’une session du Comité exécutif au cours de l’année 2015.», souligne la même circulaire.

Avec le désistement de la Libye, la question se pose désormais sur les intentions de la Caf de voir le Gabon et la Guinée-équatoriale accueillir, de nouveau, l’événement, après l’édition 2012. Au regard de la sollicitude exprimée par l’indéboulonnable président de l’instance africaine du football Issa Hayatou, il y a un an, ainsi que de l’existence des infrastructures et facilités requises dont disposent Libreville et Franceville, notre pays peut se prévaloir d’avoir une avance certaine.

L’on se souvient encore qu’en septembre 2013, une délégation du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football 2012 (Cocan-Gabon), conduite par son président Christian Kerangal, avait séjourné dans la capitale équato-guinéenne, Malabo, dans l’objectif d’étudier avec le Cocan-Guinée-équatoriale la proposition faite par la Caf de voir les deux pays organiser la Can 2017.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. le puant dit :

    Les gabonais ont besoin de logement ,de se soigner , des routes , des écoles et d’etre bien formés .
    Abriter une nouvelle CAN n’est pas la bien venue .Qu’ on nous fasse d’abord le bilan de la CAN 2012 !

  2. bero dit :

    le puant a tout dit; on veut tout simplement distraire les gabonais

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