A l’instar de quartiers de la capitale gabonaise, la zone Pk7-Nkolengum, notamment l’axe menant vers les émetteurs de radio-télévision, est envahie par les ordures au grand dam des populations.

Vue des ordures au PK7 (Libreville), le 3 décembre 2017. © Gabonreview

 

L’embellie liée à la reprise de service de la société Averda se fait toujours attendre au quartier Pk7-Nkolengum, envahi par les ordures. Depuis trois semaines, en effet, ce quartier du troisième arrondissement de Libreville, où vivent près de 5000 âmes, est assailli de tas d’immondices.

Les odeurs pestilentielles sont devenues le quotidien des riverains. Le constat est d’autant plus accablant que l’axe menant vers les émetteurs de radio-télévision, est quasiment impraticable car obstruée par les ordures. Pire, les ordures se retrouvent désormais devant les habitations, phénomène amplifié par le ruissellement des eaux des pluies. Une situation déplorable qui expose les populations aux risques d’épidémies

© Gabonreview

«Nous ne pouvons plus supporter ça il faut que les autorités fassent vite sinon nous allons mourir avec les odeurs», s’est plaint un habitant. «Je viens de fermer mon restaurant à cause des odeurs. Parce que les clients ne peuvent pas manger dans ces conditions. Nous sommes empoisonnés par les odeurs et je crains même pour nos nouveaux nés» s’est offusqué une restauratrice.

Aux dernières nouvelles, cette situation qui s’étend à l’ensemble des quartiers populaires de Libreville, découle de l’interruption de service  lié à un mouvement d’humeur des agents d’Averda, société chargée de la collecte des ordures à Libreville. Les employés dénoncent notamment le non-respect par la hiérarchie, de la loi sur le contrat, avec le prolongement à répétition des contrats à durée déterminée (CDD), ou encore le plafonnement des salaires de tous les agents à 180 000 francs CFA.

Si la société a annoncé, le 28 décembre dernier, la reprise de ses activités, un retour à la normale se fait toujours attendre au Pk7-Nkolengum, mais également dans les autres quartiers de la capitale.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga (stagiaire)

 
GR
 

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