Libreville abrite, du 23 au 28 novembre courant, le 11e Symposium sur le développement de la statistique en Afrique.

Régis Immongault présentant les reformes et actions menées en matière de statiques au Gabon. © SGG

Régis Immongault présentant les reformes et actions menées en matière de statiques au Gabon. © SGG

 

Les représentants des 54 pays du continent et des organisations et institutions internationales participent, depuis le 23 novembre dernier, à un Symposium axé sur le développement de la statistique en Afrique. Le thème de cette rencontre est «promouvoir l’utilisation des technologies de l’information et de la communication comme solution pour l’amélioration de l’enregistrement des faits d’état-civil et des statistiques de vie en Afrique».

Pour démarrer les travaux de cette grand-messe, les couleurs des 54 pays présents ont été présentées via un défilé en présence du Premier ministre, représentant le président de la République, et de nombreux invités. Au stade de l’Amitié d’Agondjè où se déroulent les travaux, Daniel Ona Ondo a expliqué que les différents gouvernements fondent de réels espoirs sur les recommandations de ce conclave. «Ces résolutions sont fortement attendues», a-t-il dit.

Intervenant à son tour, le ministre de l’Economie a présenté les reformes et actions menées en matière de statistiques. A ses yeux, il est important de «développer les données de base permettant de construire un système d’information national cohérent». Revenant sur le cadre juridique et institutionnel, il a affirmé que le Gabon a connu quelques avancées significatives, notamment dans l’amélioration du taux de couverture des faits d’état-civil. Ce faisant, il a précisé que les naissances ont un taux de couverture de 98% alors que celui des mariages est de 96%. Reconnaissant l’intensité des défis à relever, Régis Immongault a affirmé que ces assises sont le lieu «de la révolution des données en vue d’atteindre les Objectifs de développement durable et de mettre en œuvre l’agenda 2063».

Le ministre délégué à l’Intérieur a, quant à lui, parlé de la politique de modernisation et de numérisation des grands registres de l’Etat liés aux personnes physiques, morales et celui du patrimoine national géo référencé. Il a situé l’assistance sur les progrès enregistrés dans l’introduction des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans son département ministériel. Il a évoqué la mise en place d’un registre d’état-civil fiable et sécurisé devant garantir une gestion plus efficace des finances publiques en contribuant à lutter contre les inégalités sociales. «L’utilisation d’une base de données unique, par toutes les administrations, assurera l’exactitude et la cohérence des données transmises, en même temps qu’elle facilitera la maitrise des coûts et la réduction des délais de traitement des actes d’état-civil ou des titres d’identité et améliorera la qualité des services offerts aux usagers», a dit Guy Maixent Mamiaka.

A noter que les travaux de ce 11e symposium se dérouleront en commission et s’étendront jusqu’au 28 novembre prochain.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. mourime ngane dit :

    quelle honte, un pays comme le Gabon qui considère les Statistiques comme une science qui l’empêche de travailler dans son bouya bouya habituel abrite une rencontre internationale sur les statistiques, mais de qui se moque t-on? Lorsque la Cour Constitutionnelle a le droit de corriger le recensement effectué sur les bases scientifiques, pourquoi accepter d’accueillir les assises sur les statistiques?

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