En cette période de fin d’année, ce leader des Gabonais de France a plaidé pour la libération des prisonniers d’opinion, invitant par ailleurs les populations à redoubler d’ardeur dans ce sens.

Laurence Ndong lors d’une manifestation, le 25 décembre 2016 à Paris. © facebook.com/laurylndong


 

Très active sur le terrain et sur la toile pour la libération des prisonniers d’opinion au Gabon, Laurence Ndong ne désarme pas. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le 28 décembre dernier, l’activiste a appelé une nouvelle fois à la libération de ces prisonniers. «Libérez Bertrand Zibi ! Landry Amiang ! Libérez tous les autres prisonniers d’opinions», a déclaré Laurence Ndong.

Comme un symbole, ce leader des Gabonais de France s’exprimait depuis le parvis des Droits de l’Homme, à Paris, lieu duquel partent toutes les manifestations des Gabonais depuis 16 semaines. Manifestations au cours desquelles ils réclament le respect des droits les plus élémentaires : le droit à la liberté d’expression, à la liberté d’opinion, le droit de choisir librement les dirigeants et le droit de manifester.

«Autant de droits qui, aujourd’hui, sont refusés à l’ensemble des Gabonais dans leur pays. Bertrand Zibi, Landry Amiang et bien d’autres, se retrouvent aujourd’hui en prison pour avoir usé de leur droit à la liberté d’expression, d’opinion. Nous sommes aujourd’hui le 28 décembre, nous arrivons à la fin de l’année. Ce moment est crucial parce que tout le monde souhaite le passer en famille», a déploré le membre du collectif des Gabonais d’Aix-Marseille, en France.

Selon Laurence Ndong, «c’est le souhait le plus cher de la famille de Bertrand Zibi, de Landry Amiang et de tous ceux qui sont injustement emprisonnés, de les avoir avec eux pendant cette fête de fin d’année». Pour elle, le pouvoir illégitime usurpant l’autorité au Gabon, les empêche de passer ce moment auprès des leurs. «Et nous voulons leur exprimer, à Bertrand Zibi, à Landry Amiang et à tous les autres et leur famille, notre soutien», a-t-elle lancé, annonçant que la mobilisation pour leur libération de faiblira pas.

«La diaspora gabonaise continuera de manifester pour réclamer leur libération», a affirmé Laurence Ndong, invitant par ailleurs les Gabonais, au pays ou à l’étranger, de réclamer leur libération et poser des actes concrets. «Ça peut se faire par des marches, des vidéos, des photos de Bertrand Zibi que vous affichez devant vos portes, vos portails… », a-t-elle suggéré.

Une campagne qui permettrait ainsi de montrer à la face du monde qu’au Gabon, «il y a des prisonniers d’opinions, des pères privés de leurs enfants, des épouses privées de leurs maris, en cette période de fin d’année. Leur place est auprès de leur famille, nous exigeons purement et simplement leur libération».

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Pierre Mabanga dit :

    Donnez des noms. Vous confondez des pyromanes avec des prisonniers politiques. Marchez et marchez toujours en vociférant. Ça vous permet de ne pas attraper froid. Mais préparez-vous à marcher jusqu’en 2023. Courage ma soeur.

  2. mandiloose dit :

    c est carnaval a Paris ?

  3. Nkembo dit :

    @ Pierre Mabanga,
    Laissez Laurence NDONG continuer justifier le pognon qu’ elle a reçu. En bonne camerounaise, elle cherche une rallonge mais comme Ping a beaucoup d’argent lapider eh bien les escrocs vivent aux dépens des naïfs.

  4. Nkembo dit :

    le secrétaire général de l’onu vient de féliciter le président elu de Gambie Mr Barrow. Pour ceux qui s’en remettent toujours à la communauté internale,combien de messages de félicitations ont-ils recu?

  5. cevance mouss dit :

    Il y a que des fous et des escrocs pour pour négativer l action de Laurence Ndong. C est normal que vous puissiez parler ainsi. Mais sachez aussi que vous serai pas épargné dans la tempête économique qui s annonce. Merci

  6. Nkembo dit :

    Quand on parle Laurence Ndong ça irrite certaines personnes. Comme il n’y a que la vérité qui fait mal,je comprends. Loin de negativer sur son action. Une camer a trouvé marigot chez Ping. Elle doit forcément multiplier des initiatives pour continuer à se sucrer.

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