Le coordonnateur général du Bureau de coordination du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) a estimé, le 29 novembre à Libreville, que le pays demeure extrêmement attractif, en dépit de nombreux éléments prouvant le contraire.

Le Gabon est un pays extrêmement attractif. © Gabonreview

 

A l’issue d’une séance de travail avec les directeurs généraux chargés de la promotion des investissements au Gabon, le coordonnateur du Bureau de coordination du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) s’est voulu enthousiaste sur la destination Gabon.

«Le Gabon est un pays extrêmement attractif. Le potentiel est là. C’est vrai que nous pouvons faire beaucoup mieux en termes d’attraction des investisseurs. Mais de 2009 à 2017, nous sommes à 2.4 milliards de dollars d’investissement étrangers hors secteur pétrolier», a affirmé Liban Soleman.

Des propos pourtant non confortés par le dernier rapport Doing Business 2018, intitulé «Réformer pour créer des emplois». Dans cette publication, le Gabon a perdu trois places, se situant désormais au 167e rang mondial. Le tout avec une chute vertigineuse dans le segment sur l’exécution des contrats. «178e dans le domaine de l’exécution des contrats, il faudra pour un entrepreneur au moins 9 millions 240.653 francs CFA, 1160 jours, contre 656,8 jours en Afrique subsaharienne et 577.8 au sein de l’OCDE. Même difficulté dans le processus de raccordement à l’électricité nécessitant un délai de 148 jours pour l’accomplissement de 7 procédures. C’est dans ce domaine que le pays plonge le plus», selon le rapport Doing Business 2018.

Le coordonnateur général du bureau du PSGE a reconnu que ce mauvais résultat, est la conséquence de la lenteur dans la mise en œuvre des réformes administratives. «Premièrement cela relève de nos erreurs à nous-mêmes. Il s’agit des réformes administratives nécessaires. La réalité est qu’à un moment donné, il faut casser les barrières administratives, et il faut que nous parvenions à arrêter avec la féodalité administrative», a-t-il expliqué.

Par ailleurs, Liban Soleman a présenté l’absence de coordination entre les municipalités, l’Agence nationale de l’urbanisme des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC) et le ministère de l’Habitat dans l’attribution des permis de construire et l’octroi des titres fonciers, comme l’une des principales raisons de la chute du Gabon dans le rapport Doing Business 2018.

«Une difficulté résiderait dans le processus de raccordement à l’électricité nécessitant un délai de 148 jours pour l’accomplissement de 7 procédures. Ainsi, que des versements de caution à plusieurs personnes», a-t-il conclu.

 
GR
 

16 Commentaires

  1. Nkembo dit :

    Si tu reconnais que ce pays est attractif, de grâce n’abuse pas de l’hospitalité qui t’est offerte. Non seulement tu pilles le pays via des marchés fictifs mais tu as encore décidé de détruire nos pantheres nationale version football. Mais ça prendra fin sous peu rassure toi.

  2. Shaka Loubedi dit :

    Alors petit calcul:

    – 2.4 milliards de dollars soitent pres de 1200 milliards de FCFA d’investissements etrangers en 8 ans.
    – Avec un budget annuel de 3000 milliards de FCFA donc un budget sur 8 ans de 24000 milliards de FCFA, l’investissement etranger hors petrole representait 5% du budget national.

    Donc, les investisseurs ont apporté 5% de notre budget sur 8 ans et cela vous satisfait? Combien d’emplois peuvent-ils etre créé avec un apport de 5% sur 8 ans? On n’a pas besoin d’tre economist pour conclure qu’il s’agit la d’un echec. Voici pourquoi les gabonais vous ont sanctionné. Vous ne comprenez meme pas votre politique, c’est triste.

  3. Allo241 dit :

    Gabon y a bon. C’est bien pour toi.

  4. Titus dit :

    Si le niveau de fiscalité pesant sur les revenus des personnes physiques n’est pas le premier critère pour choisir une destination à l’heure d’une éventuelle expatriation, il est un paramètre qui peut permettre de faire pencher la balance en faveur de telle ou telle. Outre le taux de pression fiscale, il se fonde sur quatre autres critères : la qualité de vie, la sécurité juridique et physique, la qualité du programme d’investissement économique développé par le gouvernement local pour favoriser l’investissement de nouveaux résidents et la situation géographique du pays, son accessibilité, ses centres d’intérêt et la qualité de ses infrastructures.

  5. Claudia Medza dit :

    Le Gabon, à l’instar de tous les pays d’Afrique Centrale, regorge de multiples richesses dont certaines ne sont mêmes pas encore exploitées… Pour ma part, pour attirer encore plus les investisseurs, il faut lever toutes les barrières administratives et fiscalo-douanieres qui ralentissent les efforts de ceux qui veulent véritablement investir chez nous.

  6. François Ndjimbi dit :

    Les commentaires haineux ci-dessus ont été validés par inadvertance. On aurait voulu que nos lecteurs réagissent sur ce qui est déclaré. La haine gratuite n’a pas de place ici. Nous ne validerons plus ce type de commentaires. Merci de continuer à nous suivre.

  7. Moussavou Ibinga Jean dit :

    Je ne comprends vraiment pas pourquoi Gabonreview valide de tels commentaires.En lisant toutes les conneries débités plus haut, on croit que l’article se rapporte aux origines de Liban Soleman. Les Airbone, Ramses, Allo 241, Nkembo, Ari, s’ils ne peuvent soutenir un débat sur le climat des affaires au Gabon, ne doivent pas venir étaler leur xénophobie et leur haine de l’autre ici. Ces aplatis du cerveau parlent de tout sauf du sujet, comme si si Soleman était de Mbigou, il aurait le droit de voler. Que ces xénophobes qui n’ont jamais mis les pieds dans un autre pays et qui croit qu’il existe un pays au monde où il n’ y a pas de gens d’origine étrangère dans la politique ou la haute administration, me disent quel jour et où ont-ils vu un tribunal affirmer que les origines comptent dans l’appréciation du travail ou des propos de quelqu’un. Honte à tous les connards, qui feraient mieux de s’élever un peu, au lieu de donner du Gabon l’image d’un pays xénophobe. Cet article porte sur le climat des affaires et pas sur la naissance de quelqu’un…. Mais enfin…. On est où là ? Mouf…. Foutez nous la paix si ne pouvez pas dire autre chose…

    • Moussavou Ibinga Jean dit :

      @Nkembo. Quanbd on n’a rien à dire, on se tait. En quoi les marchéds fictifs ou le fonctionnement de la sélection de foot a-t-elle un rapport avec le fait d’être « fang de père et de mère, eux-mêmes et fang de naissance et dont la lignée n’a jamais été souillée par du sang venu d’ailleurs » ? Si dès le début vous aviez parlé des agissements de l’homme et pas de ses origines, on parlerait d’autre chose

  8. Milangmissi dit :

    L’attractivité d’un pays ne se décrète pas, il y a des indicateurs qui permettent d’évaluer l’attractivité.
    Vous refusez de payer des travaux livrés, vous avez des impayés de toute part (Golf, NYFA, Presse,..), une dette intérieur qui a explosé et vous espérez que des incantations vont rendre le pays attractif?
    « L’idiot qui se regarde dans un miroir, voit un savant. »Proverbe américain

  9. espoir dit :

    Ah ah c’est plus dur hein quand on ne dit pas ce qu’on veut entendre.on interdit desormais les commentaires qui soit disant ne plaisent pas.comme pour dire que la pensee est unique.que Dieu a mal fait de donner le libre abitre a chacun.quel pays!!!! la didacture en marche.mais fermez votre media si vous n’aimez pas la contradiction sinon il n’aura pas de sens d’exister

    • François Ndjimbi dit :

      Vous dites n’importe quoi. La démocratie n’est pas le droit à l’injure, à la calomnie, au hors sujet intempestif et malveillant. Lisez Jean Moussavou Ibinga, un peu plus haut ici. Cela peut vous aidera à comprendre. Merci de continuer à nous suivre.

  10. Moussavou Ibinga Jean dit :

    @Eternite. A la différence que quand Immongault parle, personne n’impute ses propos au fait qu’il soit Aduma, Awandji ou Nzébi…. Sur Soleman tous les premiers commentaires ont porté sur ses origines, sauf si vous avez la berlue

Poster un commentaire