Une convention visant à favoriser le développement de jardins et la culture de fruits et légumes en périphérie des villes vient d’être signée avec l’Organisation des Nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Exemple d’horticulture en zone urbaine. © fao.org
Exemple d’horticulture en zone urbaine. © fao.org

 

Promouvoir l’horticulture et en améliorer le rendement. Tel est l’objectif visé par la convention signée le 5 août dernier à Libreville entre le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de la Sécurité alimentaire et le coordinateur du bureau sous-régional de l’Organisation des Nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). «Ce projet, qui vise à accroitre la production de fruits et légumes, va certainement améliorer la sécurité alimentaire pour toute la population, notamment en milieu urbain, où elle se pose avec acuité», a déclaré Luc Oyoubi, soutenu par Dan Rugabira pour qui «l’agriculture est souvent promue en campagne (alors que) 80% des populations vivent dans les villes». «Nous allons nous atteler à travailler autour des grandes villes, pour améliorer l’agriculture, à savoir le rendement de l’horticulture», a précisé le coordinateur du bureau sous-régional de la FAO.

Pour rappel, l’horticulture est l’art de cultiver les jardins, de pratiquer la culture des légumes, des fleurs, des arbres ou arbustes fruitiers et d’ornement. Les secteurs de l’horticulture se divisent en six activités économiques avec l’horticulture maraîchère pour la production des légumes, l’arboriculture fruitière pour la production de fruits, la floriculture pour la production de plantes ornementales, la pépinière pour la production d’espèces ligneuses, arbres et arbustes d’ornement ou non, la serriculture pour la production floricole et de pépinière en serre et le paysagisme liée à création et à l’entretien de jardin ou de grands espaces.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. mambikini dit :

    C’est vraiment incroyable. Après l’échec cuisant du PSSA(projet spécial de sécurité alimentaire), la fao nous vente maintenant l’horticulture en milieu urbain. Encore des milliards à bouffer sur le dos du contribuable. Les budgetivores du ministère attendent déjà le grisbi qu’ils vont se mettre dans les poches, comme ce fut le cas de tous les projets antérieurs. Pourquoi ne pas solliciter l’expertise de l’IGAD qui a déjà conduit avec brio des projets similaires?

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