Le candidat déclaré à l’élection présidentielle a rendu hommage à Pierre Claver Nzeng Ebome, pionnier de la musique gabonaise contemporaine et acteur politique mémorable.

Le mausolée Pierre Claver Nzeng Ebome. © Gabonreview

Le mausolée Pierre Claver Nzeng Ebome. © Gabonreview


 
Nzouba Ndama au mausolée Pierre Claver Nzeng Ebome. © Gabonreview

Nzouba Ndama au mausolée Pierre Claver Nzeng Ebome. © Gabonreview


Profitant de sa tournée politique dans la province du Woleu-Ntem, l’ancien président de l’Assemblée nationale s’est rendu sur les lieux du repos éternel de Pierre Claver Nzeng Ebome, musicien à succès, ministre sous Omar Bongo et homme politique, membre fondateur de l’Union nationale (UN), décédé le 19 mai 2010. Là, dans un village nommé Nkonabola et situé à cinquante kilomètres de la commune de Mitzic, dans le département de l’Okano, Nzouba Ndama est allé s’incliner devant le mausolée de celui qui fut président de la Mouvement africain de développement (MAD) jusqu’à février 2010 au moment de la fusion de ce parti avec d’autres pour la création de l’UN dont il a ensuite été vice-président.
Comme tous ceux qui l’ont précédé sur les lieux, Guy Nzouba Ndama a consigné son hommage dans le livre d’Or . Laconique, ses mots ont été : « A toi Pierre Claver Nzeng Ebome, Tu as œuvré aux cotés d’autres patriotes à la renaissance de la démocratie dans notre pays. Tu es parti trop tôt, au moment nous avions encore besoin de toi. Repose en paix auprès du seigneur ».
Pour rappel, Pierre Claver Nzeng Ebome, né en 1953, compte parmi les grandes figures de la musique gabonaise du XXe siècle. Il fait ses premières armes en politique avec l’Association pour la promotion du socialisme au Gabon (APSG), créée alors par feu Moukany Mouétsa. Il fonde ensuite le Mouvement africain pour le développement (MAD) qui fusionnera, au début des années de l’Emergence, avec trois autres partis et cinq groupes politiques pour donner naissance à l’UN. Il meurt dans la nuit du 18 au 19 mai 2010 à l’hôpital Saint-Louis de Paris où il avait été évacué du fait de calculs dans la vésicule biliaire, selon certains, d’un cancer du même organe, soutenaient alors d’autres versions. Il restera pour les Gabonais un pionnier de la musique contemporaine et un acteur notable de l’échiquier politique.
Auteur : Jean Thimothé Kanganga
 

 
GR
 

14 Commentaires

  1. Kem Wr dit :

    La France en 1939 et l’Allemagne l’année suivante ont beau censurer et même détruit le livre d’un certain Serge Tchakotine intitulé « Le viol des foules par la propagande politique », ont constate que ce qu’il dénonçait est encore bien réelle. Ils donc eu raison de le réhabiliter en 1950. En effet, la foule a la mémoire très courte. J’étais personnellement à Oyem lors des obsèques de Pierre Clave Nzeng, et je puis vous assurer que si Guy Nzouba Ndama y avait osé mettre les pieds, il aurait été lynché par les mêmes populations qui lui permettent aujourd’hui de rendre cet hommage posthume à PCZE. Il se permet même de faire observer des minutes de silence ici et là à la mémoire d’AMO sous les applaudissements nourris de cette foule pourtant qualifiée de frondeuse. C’est le comble ! A qui irions nous donc ? Voici que les foules ne cessent d’être violées par la propagande politique, mais cette fois avec leur consentement. Au Gabon, on peut donc faire tout ce qu’on veut de la foule, il suffit d’être un habile orateur doublé d’un titre de philosophe dont les rayons de la bibliothèque ne compte jusqu’alors qu’un seul petit essai de 112 pages publié en 2008 aux éditions Raponda-Walker, « Une éthique du pouvoir : l’art politique d’Omar Bongo Ondimba » !

    • Kem Wr dit :

      @c’est bientôt fini ! Oui, je suis dangereux parce que j’admets comme toi que seuls les imbéciles ne changent pas. Je suis dangereux parce que je note comme toi que les gabonais aspirent tous au changement et maintenant. Cependant, si nous nous sommes trompés ensemble, changeons ensemble. Je suis dangereux quand je dénonce l’hypocrisie de certains compatriotes qui prétendent s’en tirer à peu de frais en faisant croire au peuple gabonais qu’ils ont comme soudain reçu la visite de l’Ange Gabriel. Je suis dangereux quand j’appelle au rassemblement et non à l’exclusion ou à la diabolisation systématique de certains compatriotes. @c’est bientôt fini, oui, je suis dangereux quand j’estime que le débat autour de l’état civil d’Ali Bongo Ondimba est une digression tendancieuse et plus dangereuse que moi. En effet, quand on sait ce que le même sujet a engendré comme malheurs en Côte d’Ivoire, oui, je suis encore plus dangereux quand je pense que les gabonais peuvent s’en passer. @c’est bientôt fini, enfin je suis dangereux quand je dénonce le viol des foules par la propagande politique. Pour traduire le mot « Politique » dans ma langue maternelle, on dit « L’art des paroles mensongères ». Définition qui est bien loin de la définition classique donnée par la philosophie grecque. Pourtant ma langue maternelle n’est pas loin du constat sur le terrain. Tant et si bien qu’au Gabon, on ne vote ni le programme politique d’un candidat, ni la ligne idéologique d’un parti, mais l’on vote la cuisse de dinde, la bouteille de Régab, le tee-shirt, le pagne, le poster, la photo … on vote l’ethnie, le clan, la tribu ou la région. La preuve ? Vous dites que les gabonais sont prêts à suivre n’importe qui ou n’importe quoi pourvu qu’ils soient débarrassés d’une personne ! Ainsi, l’aura de certaines personnalités dépasse de loin le prestige et la puissance du parti sur le terrain. On s’accroche au doigt et non à la direction qu’indique le doigt. Pour Guy Nzouba Ndama, il est de ceux qui ont fait Ali Bongo. Aujourd’hui, il veut nous démontrer qu’il peut le défaire avec le concours d’un peuple dont il sait, quand il le souhaite, tirer les ficelles et faire vibrer les cordes les plus intimes et sensibles. Oui, @c’est bientôt fini, je suis dangereux parce que « Quand on refuse, on dit non », dixit Ahmadou Kourouma ! Pour cette raison, oui, @c’est déjà la fin, tu as bien raison d’affirmer que je sais ce que je fais !

  2. La Fille de la Veuve dit :

    Mone Ya Olong, comme aimait a vous appeler AMO,
    Nous qui étions présents en 2010 à Oyem n’oublieront jamais qu’aors que vous étiez Député en fonction au moment de votre décès, le Pouvoir PDG auquel appartenait Guy Nzouba Ndama, alors Président de l’Assemblée Nationale, votre Institution, avait refusé que vos funérailles puissent se dérouler sur la place publique et était même allé jusqu’à menecer les Soeurs de l’église catholique qui avait accepté de mettre leur espace à disposition.
    C’est ainsi que les funérailles de PCZ se déroulèrent à son domicile privé d’Oyem.
    Et aujourd’hui vous avez le culot de mettre les pieds sur sa tombe.
    Vous avez participé à traiter vos compatriotes de manière inhumaine au seul motif qu’ils n’étaient pas politiquement d’accord avec vous. Y compris leurs dépouilles.
    Si moi je n’ai pas oublié, rassurez-vous, personne n’a oublié.

  3. mèguengnamè dit :

    Voyez vous les discours sont toujours les mêmes à chaque fois que le peuple retrouve le chemin de la vérité on l’accuse d’avoir la mémoire courte le peuple sait discerner le vrai du faux dans cette République falsifiée la vérité est travestie par ceux qui tiennent le pouvoir et nous le peuple on s’est déjà préparé à faire face contre toutes les éventualités de tentatives de manipulation du peuple même sur la toile pour servir le pouvoir machiavélique qui ne cesse chaque jour d’inventer des histoires pour opposer les gabonais entre eux nous avons tout compris et nous disons plus jamais ça on vous voit on vous connaît

  4. Paul dit :

    Cher Kem,
    Je ne sais pas dans quel camp tu milite, mais j’ai l’impression que tu n’as rien compris de la situation du Gabon. De 2009 à ce jour combien de leader politiques avions nous perdu au Gabon, Mba Obame, Pierre Mamboundou, Peirre Claver Zeng et j’en passe, ce sont des acteurs important de vie politique gabonaise qui nous ont quitté au moment où le pays avait plus que jamais besoin d’eux. Ces trois et bien d’autres incarnaient l’espoir de l’alternance politique au Gabon, on ne peut s’empêcher de d’imaginer que leur charisme let leadership dérangeait le pouvoir qu’il aurait user de tous les moyens pour les éliminer.
    Le peuple que tu pense avoir la mémoire courte a un seul souci: sortir de l’oppression du pouvoir en place. Aujourd’hui nous avons Guy Nzouba, Jean Ping, Raymond Ndong Sima… Qui recherchent à délivrer le pays en otage de ce régime et toi tu nous porte des comparaisons aussi rétrogrades. Désolé ouvre tes yeux mon cher ami.

  5. imagine2016 dit :

    Tsuooooooo Nzouba, c’est tout ce que tu as trouvé à dire, à écrire
    à PC?
    Là tu as raté une belle occasion de lui demander pardon pour ton attitude passée.
    Je me rappelle que J-Christophe Owono a eu des problèmes pour avoir été aux côtés de la famille Zeng….et toi tu n’étais pas présent, tu t’es dérobé à tes obligation de PAN, je ne sais même pas si personnellement, tu avais adressé des condoléances à la veuve Marie-Constance et à la famille. Voyez-vous, nos actes, nos paroles finissent toujours un jour par nous rattraper. Des regrets c’est bien mais c’est surtout des excuses que j’attendais de ta part.
    Excuses moi, je vais certainement voter pour toi, mais n’empêche, tu devrais t’excuser auprès des députés et sénateurs de l’opposition pour n’avoir pas été à leurs cotes quand l’histoire l’exigeait.
    J’espère que PC te pardonnera de là où il repose en paix.

    • De rien dit :

      Tout à fait d’accord avec vous.

    • GABAOCONSCIOUSSNESS dit :

      imagine,
      Tu es au niveau des excuses…ce sont des abominations qui ont fait du Gabon ce qu’il est aujourd’hui….Je suis surpris que tous les actes commis sont aujourd’hui considérés au même niveau. Quand on voit comment NZOUBA a influence la le destin du Gabon , je me demande comment on le compare a PING. La dispute, la gifle ne sont pas jugées au même titre que le crime et la trahison d’état….

      • imagine2016 dit :

        mon frère ou ma soeur,
        je te comprend, mais on doit passer à autre chose, pcq comme j’aime souvent à le relever, si on s’en tient aux actes posés par ces opposants nouveaux, tous devraient être disqualifiés et peut-être pendus:ceux qui ont été aux côtés de Bongo père, gagnés par l’ivresse du pouvoir, piétinant et défaisant des fortunes ….Que dire de ceux qui ont soutenu Ali en 2009?
        Aujourd’hui, nous sommes appelés à écrire une nouvelle page de l’histoire du Gabon, si ces opposants le peuvent autant leur pardonner tu ne crois pas?

  6. Obalango dit :

    Je crois aux forces de l’esprit ….
    IL ne faits que reconnaitre le rôle et l’importance de ces leaders qu’à l’époque il avait ranger dans les tiroirs de l’histoire en venant s’incliner devant leur tombes et en saluant leur mémoire il prend conscience également et fait prendre conscience à tous que maintenant il risque le même sort ….

  7. Nguema Ndong dit :

    « Là, dans un village nommé Nkonabola et situé à cinquante kilomètres de la commune de Mitzic, dans le département de l’Okano » pour info, le village se nomme Nkol’abona et il se situe dans le département du Woleu précisément au canton Elelem. Le référent doit être Oyem afin d’éviter toute confusion.

  8. Steed dit :

    Je persiste de penser que l’ancien PAN n’est pas le candidat dont la nation Gabonaise, soucieuse de paix, a besoin. Il a divisé, menti, manipulé qu’on en vient à se demander s’il n’a jamais eu d’opinion politique avérée.
    Après avoir organisé que les obsèques soient privées de la reconnaissance nationale de ses pairs, et précipité AMO vers le tombeau, le privant de sa légitime victoire telle que le reconnaît Ntoutoume Émane, le voilà toute honte bue sur la tombe de PCZ. Bientôt, il ira se prosterner sur celle de AMO tel un necrophage versant de son œil droit une larme de crocodile. Quelle ignominie !!!

  9. Le Griot dit :

    Vraiment toton Guy! souvient toi de la mort de PCZ des actes médisants que tu avait posé, la vie est courte,pour moi ta candidature ne regarde que toi même c’est trop facile de dire je me suis trompé sur Ali!ta choisi ali par ce que il te semblait manipulable par rapport à AMO et voila ta été rouler dans la farine

Poster un commentaire