Alors que sa dette vis-à-vis de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) s’élèverait à 18 milliards de francs CFA, la puissance publique ne se serait récemment acquittée que de 4,5 milliards de francs.

© Gabonreview/shutterstock.com

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Si depuis ces derniers mois le gouvernement, par l’entremise du ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques et celui en charge du Développement des services, a fustigé les nombreuses difficultés enregistrées dans l’offre d’électricité et d’eau potable aux populations, il s’est souvent gardé d’évoquer la question de la dette de l’Etat vis-à-vis de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Alors que l’on évoque de plus en plus l’arrivée à échéance de la concession, qui devrait intervenir dans deux ans environ, l’opérateur dit souffrir du retard dans le règlement de l’ardoise du pays, désormais estimée à 18 milliards de francs.

Une situation qui, estiment certains observateurs, auraient un lien avec les difficultés techniques enregistrées depuis plusieurs années, qui réduisent plus ou moins l’offre de la société. Or, rapporte le confidentiel «La Lettre du continent» (n°697), la filiale du groupe Veolia n’aurait perçu à ce jour de l’Etat qu’un chèque de 4,5 milliards de francs. Un paiement qui, dit-on, serait intervenu le 31 décembre 2014, comme pour calmer les tensions entre l’opérateur et l’Etat, et permettre au premier de supporter encore quelques temps avant un hypothétique règlement total. Il en résulte donc que près de 14 milliards de francs restent à être payés par l’Etat, qui se doit d’éponger définitivement sa dette vis-à-vis de la société. Gageons que cela se fasse au plus vite.

 

 
GR
 

14 Commentaires

  1. Madouaka dit :

    Ce sont les opposants qui manigancent ces faux chiffres, l’état émergent ne dit rien à la SEEG, c’est même la SEEG qui doit à l’état. PING AMO MYBOTO… vous allez être démasqués

  2. Lesly Charlène Beshi dit :

    Généralement lorsqu’un discours est au conditionnel, ça veut dire que la personne n’est pas sûre que ce qu’elle avance est avéré. Monsieur le journaliste laissez-moi vous dire qu’aussi lomgtemps que vous parlerez au conditionnel, votre article sera toujours perçu comme une spéculation. #otambiA

  3. le port gentil lais dit :

    Tout est mis en œuvre juste pour déstabiliser l’état. C’est pas sérieux

  4. charly dit :

    Les bongo ont ruiné le GABON, les caisses sont vide, au fait, ce montant « du » a la SEEG, correspond a ce qu’ali et maixent ont dépensé pour des véhicules??? Ainsi est géré le GABON, devenu l’une des DICTATURE LES PLUS FÉROCE AU MONDE avec LA CORÉE DU NORD, CUBA ET LA GAMBIE. NOTRE CHER GABON EST DEVENU, SOUS LA HOULETTE DU TRÈS DISTINGUE GRAND CAMARADE SON EXCELLENCE LE GENIAL-FRAUDEUR BIAFRAIS, PUTSCHISTE, AUTOPROCLAME, ASSASSIN-VOLEUR, ALI BABA ,LA RÉPUBLIQUE BANANIÈRE INCARNÉE, « MIEUX » QU’AUCUNE AUTRE AU MONDE.

  5. raphael bandega lendoye dit :

    Non, ce n’est pas vrai. Pourquoi l’Etat gabonais devrait-il à une entreprise privée aussi importante que la SEEG alors que les caisses publiques débordent d’argent. Pourquoi une si petite ardoise, un si maigre pécule lorsque des voitures de dix milliards s’abritent derrière des garages obscures et qui ne sortent parfois que de nuit? Quatorze milliards est-ce si grave lorsque l’on achète pour soi une maison à vingt cinq milliards? Qu’est-ce que l’eau, parfois trouble, parfois boueuse représente pour l’intérêt d’un pays qui peut offrir au directeur de cabinet de son chef un avion de type jet? Que représente quatorze milliards, dans un pays où l’épouse du chef dispose d’un jet privé pour ses courses? Quatorze milliards vous dites? C’est rien: on trouvera un citoyen dénommé Onondondonbika pour démentir ou pour relativiser. On ne vit jamais aussi bien que depuis les poches des autres et l’on est jamais aussi populaire que lorsqu’on pressure celles-ci. Alors quatorze milliards, ça se paye. En souscrivant un emprunt obligataire…

  6. @PMoubala dit :

    c’est déjà ça! comme on dit c’est mieux que rien! les choses avance et surtous que cette société ne fais qu’à ça tête!

  7. Blaise nicolas dit :

    Toujours l’opposition dans la déformation de l’info #otambiA

  8. Iboundji dit :

    Un organe de presse publie une info en la mettant au conditionel tout en en précisant la sourçe qui est un organe qui n’est meme pas au Gabon.L’organe vous demande afin de mieux travailler de lui donner les raisons qui vous font parler ainsi? Rien, niet, zéro réponse mais vous persistez et enfin Que vient faire l’opposition dedans ???
    Go bvula tuga-tuga,go tili [A repeter la meme chose,on se fait preuve]Proverbe Obamba

  9. Yann dit :

    Qui ne sait pas que l’Etat doit Veolia ? Les charges dûes a l’alimentation en eau et électricité des administrations et résidences publiques, les factures edan et eau distribuées gratuitement aux personnes économiquement faibles, qui doit les payers à Veolia Seeg ?????

    Et vous demandez à cette société d’investir alors que on principal client ne paie volontairement pas ses dettes ??? Et vous parlez de Ping, Myboto, etc…

  10. Désiré dit :

    Un idée ( qui vaut son pesant de sacs de sables). Et si l’ Etat Gabonais remboursait ses dettes en sacs de sable de Port Mole?

  11. Désiré dit :

    C’était donc cela l’objet de Champ Triomphal. Après le pétrole, le sable. Exactement comme dans l’eldorado.

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