Prenant une petite longueur d’avance sur le régime en place, les membres du Front de l’opposition pour l’alternance ont délivré le 31 décembre 2014, leur message de fin d’année à la nation. Rappel des circonstances de la naissance de ce regroupement de l’opposition, situation sociopolitique et économique du pays, événements du 20 décembre dernier, l’éligibilité du citoyen Ali Bongo, remerciements à l’endroit des amis du Gabon à l’étranger pour leur intérêt vis-à-vis de la situation du Gabon et invite aux forces vives de la nation à la mobilisation pour mettre un terme à ce qu’ils qualifient de «situation honteuse pour le pays et inadmissible pour chacun de ses enfants», sont l’essentiel du discours prononcé par Zacharie Myboto, à quelques heures de 2015. Ci-dessous le discours in extenso.

Zacharie Myboto, président du Front de l’opposition pour l’alternance, le 31 décembre 2014. © Gabonreview
Zacharie Myboto, président du Front de l’opposition pour l’alternance, le 31 décembre 2014. © Gabonreview

 
Gabonaises, Gabonais, mes chers compatriotes
2014 s’achève. En m’adressant à vous en ce jour, je voudrais d’abord vous souhaiter tous mes vœux les meilleurs pour l’année 2015. Je la souhaite féconde pour vos familles et pour les personnes qui vous sont chères. Au plan national, je forme le vœu qu’elle aboutisse à la réalisation de nos objectifs à tous. A ce propos, j’engage tous les Gabonais à œuvrer pour la réalisation de l’alternance et pour le départ d’Ali Bongo Ondimba du pouvoir.
Je voudrais ensuite rappeler qu’en constituant le Front le 19 juillet dernier, nous avons fait le constat de la gravité de la situation politique, économique et sociale de notre pays. Les mois qui se sont écoulés l’ont empirée à tel point qu’elle est désormais bloquée.
La situation est bloquée parce qu’un jeune étudiant a été assassiné par un pouvoir violent, sans égards pour les lois, les libertés et la morale publiques.
Oui, notre compatriote Mboulou Beka a été assassiné par le pouvoir, parce que celui-ci s’est abusivement servi de la force publique pour empêcher la manifestation de la liberté d’expression et de la liberté de réunion. Ainsi qu’il est désormais et clairement établi, la force publique a été utilisée ce 20 décembre 2014 contre le citoyen Mboulou Beka pour empêcher l’exercice de son droit constitutionnel dans l’espace public.
Mboulou Beka a été assassiné par le pouvoir parce qu’il avait entrepris de venir, ce 20 décembre 2014 dire avec des milliers de Gabonais qu’Ali Bongo Ondimba doit quitter le pouvoir.
Mboulou Beka a été assassiné parce que le pouvoir avait décidé de tuer pour l’exemple dans le but de semer la peur dans le pays.
Mboulou Beka a été assassiné pour décourager d’autres Gabonais à venir sur la place publique manifester leur désir de voir Ali Bongo Ondimba quitter le pouvoir.
La lecture de la presse pro-gouvernementale avant et après ces évènements, les propos des tenants de la prétendue majorité comme le mode opératoire des forces de défense et de sécurité confirment que les intentions du pouvoir étaient sans ambiguïté ce 20 décembre 2014.
A ce compatriote s’ajoutent d’autres victimes dont les corps n’ont pas été retrouvés. De nombreux témoignages établissent sans ambiguïté leur survenance. J’insiste aussi sur le cas des disparus, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas regagné leur domicile après la manifestation et dont les familles n’ont aucune nouvelle. Enfin, il y a les prisonniers faits à cette occasion dont le nombre, minoré à dessein, ne cesse de s’accroître de l’aveu même des forces de répression.
Par rapport à ces événements du 20 décembre, le Front réitère sa demande d’une Commission d’enquête internationale pour faire toute la lumière sur les conséquences du déchaînement de violence contre des manifestants aux mains nues. Il exige aussi la libération des prisonniers politiques ainsi que la cessation de la parodie de justice à laquelle ils sont soumis.
Le blocage de la situation politique de notre pays résulte aussi de la négation des libertés publiques, d’une curieuse conception de l’ordre public, de la corruption de la justice et des institutions qui en ont la charge.

Quelques membres du Front, le 31 décembre 2014. © Gabonreview
Quelques membres du Front, le 31 décembre 2014. © Gabonreview

Mes chers compatriotes
Dès le 14 octobre 2009, réagissant à la décision de la Cour Constitutionnelle relative au contentieux de l’élection présidentielle, l’ensemble des partis politiques de l’opposition et des candidats à cette élection s’adressaient à la communauté nationale et au monde entier en ces termes : « …Les décisions de la Cour constitutionnelle achèvent le scénario d’un passage en force organisé envers et contre tout par des esprits plus préoccupés par les intérêts particuliers que par la consolidation de notre démocratie et la recherche de l’intérêt général… Sur l’éligibilité du candidat Ali Bongo Ondimba, la Cour, en refusant de traiter au fond cette question a renforcé les forts soupçons qui planent sur la réelle capacité de celui-ci à être candidat à une élection présidentielle dans notre pays. Les informations contradictoires sur sa naissance auraient exigé de la Cour qu’elle enquêtât pour faire la lumière sur ce problème très important et essentiel… ».
Ainsi, conformément à l’article 10 alinéa 3 de la Constitution qui empêche toute personne ayant acquis la nationalité gabonaise d’être candidat à la présidence de la République, l’opposition gabonaise a posé la question de l’éligibilité d’Ali Bongo Ondimba dès 2009. Cette question a été soulevée par Luc Bengono Nsi d’abord devant la Cour constitutionnelle, puis devant le tribunal de première instance de Libreville. Dans les deux cas, la justice a refusé de dire le droit.
Malgré ce déni de justice, Luc Bengono Nsi et les autres membres du Front ont tout dernièrement saisi cette fois le tribunal civil afin qu’il se prononce en droit sur ce grossier faux acte d’état-civil. Cette fois encore, le procureur de la République a asservi la justice aux intérêts d’Ali Bongo Ondimba. M. Moukagni-Iwangou a pour sa part saisi la Haute cour de justice. A ce jour, il n’a reçu aucune réponse.
Pour toute réaction à la situation actuelle du pays, l’honorable Guy Nzouba-Ndama a déposé une proposition de loi dont le but est de sanctionner la xénophobie, le racisme et le tribalisme qui sont, à ses yeux, les principaux fléaux du Gabon. Là encore, c’est l’Assemblée nationale qui se trouve, une nouvelle fois, instrumentalisée pour servir les seuls intérêts du clan d’Ali Bongo Ondimba. Le peuple gabonais attend la réaction de l’Assemblée nationale en rejetant cette proposition de loi inique.
Le Front ne se laisse pas distraire par ce type de manœuvre. Il met au défi Ali Bongo Ondimba de faire toute la lumière sur son état-civil, pour mettre un terme à cette situation surréaliste.
Mes chers compatriotes,
La situation politique est bloquée par la mal-gouvernance dans la gestion des finances publiques notamment par les détournements massifs des deniers publics.
De 2010 à 2014, le Gabon a disposé de plus de ressources budgétaires qu’il n’en a eues auparavant. Cette situation particulièrement favorable s’explique par la croissance naturelle de notre économie et le niveau exceptionnellement élevé des cours du pétrole.
Ainsi, de 2000 à 2008, les ressources propres cumulées du budget de l’Etat s’élèvent à 11.345 milliards de Fcfa, soit en moyenne 1.261 milliards de Fcfa par an. De 2010 à 2014, les ressources propres cumulées du budget de l’Etat sont, quant à elles, de 11.908 milliards de Fcfa, soit en moyenne 2.382 milliards de Fcfa par an. Ainsi donc, au cours des cinq dernières années, l’Etat a disposé de deux fois plus de ressources propres qu’au cours de la décennie qui avait précédé.
Dans le même temps, de 2010 à 2014, le Gabon a été endetté de plus de 443 milliards de Fcfa en moyenne par an. L’encours de la dette publique est passé de 15% du Produit intérieur brut au 31 décembre 2008 à plus de 32% du Produit intérieur brut au 30 septembre 2014. Ainsi donc, l’endettement du Gabon a été multiplié par 2 en 5 ans. Où sont donc passés les 11.908 milliards de Fcfa de ressources propres et les 2.218 milliards de Fcfa de ressources d’emprunt ?
Au-delà des dépenses somptuaires et ostentatoires d’Ali Bongo Ondimba et de son clan, il apparaît ainsi clairement qu’il a orchestré le détournement en masse des ressources financières du Gabon depuis 2009.

Quelques membres du Front, le 31 décembre 2014. © Gabonreview
Quelques membres du Front, le 31 décembre 2014. © Gabonreview

Mes chers compatriotes,
La situation est aussi bloquée au plan social. L’absence de parole et le mépris des travailleurs sont ses seuls instruments de dialogue social. Des grèves incessantes qui paralysent les services publics et des pans entiers du secteur privé constituent les seuls moyens pour les travailleurs de faire valoir leurs droits et l’amélioration de leurs conditions de travail. A ce jour, les universités sont fermées et gardées par les forces de sécurité. L’administration publique est bloquée depuis plusieurs mois et la grève a fini par gagner tous les secteurs.
Le pouvoir, qui n’a exprimé que mépris et n’a su répondre que par la violence aux citoyens qui réclamaient l’amélioration des conditions d’exercice de leurs activités professionnelles, n’est plus crédible. Les négociations succèdent aux protocoles d’accord sans aucune évolution.
Mes chers compatriotes,
Le départ d’Ali Bongo Ondimba est la condition nécessaire au redressement de notre pays. En plus de s’être frauduleusement imposé au pouvoir, il a fini de nous convaincre qu’il représente un danger pour notre pays et son avenir.
Personne ne veut vivre dans une société où la règle de droit cède la place à la loi du plus fort, où la vertu cède la place à la corruption. Ce n’est pas de la démocratie ! Ce n’est pas la République ! C’est de la tyrannie et du despotisme, même si de temps en temps on y sème une élection truquée. Il est temps que ce style de gouvernance disparaisse !
A ce propos, nous entendons de nombreuses voix s’élever au Gabon comme à l’étranger pour inviter la classe politique et le corps social à un dialogue national qui éviterait à notre pays de tomber dans le chaos, tant la crise politique, économique et sociale dans laquelle il se trouve est grave. Nous avons lu ou entendu les déclarations des responsables politiques se réclamant de la majorité comme de l’opposition. Nous avons également lu les déclarations des missions diplomatiques et du représentant spécial du secrétaire général des Nations-unies pour l’Afrique centrale. Enfin, nous avons été sensibles aux fortes inquiétudes exprimées par les amis du Gabon à l’étranger, notamment plusieurs partis politiques français.
Le Front tient à remercier tous les auteurs de ces manifestations d’intérêt pour la situation du Gabon. Il rappelle que c’est Ali Bongo Ondimba qui s’est opposé à une telle occasion en utilisant les moyens que son pouvoir usurpé lui avait octroyé pour bâillonner l’opposition et l’exclure du débat public ou pour en limiter l’influence. Le Front estime que toute solution de sortie de crise doit désormais tenir compte des révélations renforcées qui frappent le statut d’Ali Bongo Ondimba et sa présence au pouvoir d’illégalité. Ce statut est désormais non conforme à l’article 10 de la Constitution. En effet, dans quel pays sérieux peut-on accepter à sa tête un dirigeant qui, comme un magicien, exhibe des pièces d’état civil aussi fausses les unes que les autres ?
Notre objectif politique est le développement du Gabon au service de chaque Gabonaise et de chaque Gabonais. Sur ce point, l’histoire prononce un verdict clair : les gouvernements qui respectent la volonté de leurs peuples, qui gouvernent par le consentement et non par la coercition, sont plus prospères, plus stables et plus florissants que ceux qui ne le font pas. «Ce qui est fait en notre nom et sans nous est contre nous» disait Nelson Mandela. Le Gabon notre pays ne se développera jamais par la volonté d’un dictateur qui voudra le bien des Gabonais envers et contre leur volonté.
D’ores et déjà nous invitons le peuple gabonais, les leaders d’opinion, les syndicats, les organisations de la société civile, les confessions religieuses et toutes les autres forces vives de la nation à la mobilisation pour mettre un terme à cette situation honteuse pour notre pays et inadmissible pour chacun de nous.
Bonne et heureuse année 2015
Vive le Gabon.
 

 
GR
 

25 Commentaires

  1. Minko dit :

    L’objectif est CLAIR ; Ali Dégage !!!!!

  2. Boukoubi dit :

    La prochaine élection ? PDG sans ALI ou ALI sans PDG …

  3. IRIS dit :

    tous des guignols du gabon

  4. btb dit :

    tout ce qui se passe au Gabon est vraiment étonant comment se fait-il qu’un pays si riche puisse manquer de quoi payer les salariés ? ce qui montre que l’argent est détourné donc on doit changer le gouvenement!!!

  5. LaForce dit :

    Il est grillé ce Ali. Y a qu’à voir son visage à la télé pendant son discours, tu lis plus la démagogie que le discours lui-même.
    ALI fallait pas sous-estimer les gabonais, soit disant « Ils sont peureux, faciles à berner … »

  6. Math dit :

    Discours bati volontairement sur des chiffres erronées en ce qui concerne le ratio dette PIB en ce qui concerne les recettes et financements obtenus, en ce qui concerne les recettes obtenues sur cette période et la periode où Myboto et compagnie étaient au pouvoir. Ce qui démontre à juste titre le désert vivifiant en matière d’arguments. Messieurs votre temps est passé profitez de la bonne retraite politique et de la générosité de la République. Au fait vous prônez tellement la morale surprenez nous publiez vos patrimoines respectifs et leur origine. Dommage qu une personne intègre comme Mouity Ndzamba que je respecte se fasse embobiner par ceux là même qui sont à l’origine du retard de l Economie gabonaise.

    • imagine56 dit :

      Math,
      Myboto et ses amis ont mis plus de vingt ans aux affaires, d’où l’origine de leur fortune, en vingt ans on peut devenir millionnaire (ce que je ne suis pas)
      Mais dis moi comment en 5ans des petits comme les Liban, Accrombessi ont fait pour devenir, milliardaires en cfa, millionnaires en euro et en dollars? je dis bien 5 petites années?
      j’aimerais que tu m’expliques comment ils ont fait…
      comme disent les ivoiriens, on a vu d’anneés en années les Myboto
      et cie grimper sur le tronc du cocotier, mais les Liban sont montés quand, puisque l’on les trouve tout d’un coup au sommet du cocotier? explique mon frère

    • Hope dit :

      on ne veut qu’une chose, le changement de la dynastie

    • Patrick ANTCHOUET dit :

      Mon cher Math,
      Il est triste de constater que vous refusez aux gens qui ont travaillé avec Omar Bongo de s’exprimer. Ils n’ont pas le droit de dire que le pays va mal; même s’il va mal. Vous savez que Myboto a démissionné du gouvernement en 2001 et du PDG en 2005, puis s’est présenté contre Omar en 2005. Accordez-lui un peu de crédit quand même. Quant à Jean Eyéghé Ndong, il a claqué la porte du PDG et de la Primature en 2009 quand il a vu qu’Ali Bongo préparait son passage en force. Accordez-lui un peu de respect. Jean Ping aurait pu, avec sa pension-retraite de l’Union africaine assez confortable se terrer chez lui aux Bas de Gué Gué, mais il s’est dit qu’il avait encore à donner à son pays. Les pensions-retraites, ce n’est rien face à son amour pour le pays. Il refuse qu’Ali Bongo fasse du Gabon ce qu’il est en train d’en faire. Accordez-lui un peu de crédibilité et de respect tout de même. Math, le pays va mal, quand allez-vous vous en rendre compte ?

  7. Martyr dit :

    Laissez mon président épuiser son mandat. akaaaaaa!!

  8. Ali Bongo qui compte désormais sur ses milices privées qui ont assassiné notre compatriote Béka, les marabouts de Seydou Kane, le vaudou d’Acrombessi, vacille, il a peur, il craint et sent la fin se rapprocher inexorablement malgré les gesticulations des derniers instants. Les autres aussi (Kadhafi, Ben Ali, Campaoé etc) ont gesticulé, bombé le torse jusqu’à la dernière heure.
    Nous gabonais, allons prouver au clan Acrombessi-Bongo que nous sommes plus têtus qu’eux et que les assassinats, les menaces, les fétiches n’y pourront rien. Les gabonais dans leur écrasante majorité ne se reconnaissent pas dans la vision et la politique d’Ali Bongo qui partira, de gré ou de force. Nous comptons sur la ténacité et la détermination des gabonais et une certaine aide de nos amis de du monde entier pour nous débarrasser de ce clan satanique.

  9. imagine56 dit :

    j’attends les commentaires de J-Jacques de Tara d’Ada Oyane, enfin ceux qui ne sont pas de mon camp. Je ne fonctionne pas comme Ali, j’aime entendre des voix discordantes pour donner la réplique.

  10. Le supositoire d'ali le 9 dit :

    c’est 1 magic1 al1 le 9, il estime que « le paradis est sur terre »…

  11. OWALI dit :

    Le Gabon est un nouveau pays pour Myboto qui fais le brui tous les jours la dernière fois il avais déclaré qu’il y avait 6 morts aujourd’hui il ne parle que de notre cher frère mbourou finalement pourquoi mentir les jeunes gabonais sur les faux chiffres pour lance un message de fin d’année on a pas besoin de nous parlent de la politique hier il étais ministre au temps de bongo père il a fait quoi pour nous jeunes gabonais donc laissé la jeunesse prendre les choses en main pour moi je préfère celui qui n’a jamais gouverné dans ce pays pour nous parler du changement ne faisons pas la politique de la faim ou de la soif du pouvoir.

    • LaForce dit :

      Owali, il te le prouvera le moment venu. Vous croyez avoir des complices quand vous tirez sur les gens et ramassez les cadavres après dispersion des gens, oubliant qu’il y a aujourd’hui des téléphones performants qui filment, vos complices qui vous trahissent. Tu le sauras le moment venu.
      Encore une chose, quelqu’un qui est parti à la marche qui n’est pas revenu à la maison ce jour, qui n’est même pas dans une prise, nul part ailleurs. Question, il est où?
      Vous répondrez le moment venu, et nou verrons si Myboto a menti. Si en 2009 à POG, les parents des disparus ont menti.
      Gros boulot pour la CPI …

  12. Le Miroir de la petite emergence dit :

    Beau discours Mr MYBOTO. Que ceux qui sont timorés, pessimistes ou qui font le déni de la réalité actuelle de notre pays, sachez qu’il n’est pastrop tard pour s’amender. Car demain il vous faut être avec ceux qui militent pour l’alternance du pouvoir au Gabon.
    Sur ce, je présente mes voeux de bonheur, de santé et de prospérité à l’endroit de toute l’équipe de Gabonreview ainsi qu’aux fidèles lecteur dudit site. Bonne année 2015

  13. LaForce dit :

    Myboto n’a jamais dit qu’il sera président. C’est là où vous ne comprenez pas le débat. Il mène le combat vers la liberté uniquement. Cela pourrait être quelqu’un d’autre.

  14. Fille dit :

    J’ai fait du mal à mon pays sans le savoir et sans le vouloir. Pendant ces années là, qui avait le choix ? On naissait dans mon pays inscrit d’office au Pdg. Qui avait le choix ? On entrait dans la vie active et les cotisations étaient prélevées d’office sur les salaires de tout gabonais, qui avait le choix ? La conférence nationale de 1990, il fallait se calmer et rentrer dans les rangs pour faire croire à une démocratie plurielle au Gabon. La, les gens y ont cru et …ont été déçus. Aussi, tous ces gens qui ont servi l’ancien régime, avaient-ils le choix ? Aller à la soupe ? Mais de quelle soupe parlez-vous si ce n’est de la soupe gabonaise appartenant à tous les gabonais ? Etait-ce l’héritage familial personnel de tel ou tel clan ? de tel ou tel personne ? Si même je suis trompé et en ai profité car fuyant faim et misère et n’ayant de toute façon pas le choix, qu’elle est cette règle bête qui voudrait qu’on ait pas le droit de changer d’avis, surtout sur des choses importantes ? Tout évolue dans la vie, l’intelligence humaine aussi. N’en déplaise à ceux qui ne changent jamais d’avis et dont bien malheureusement le cerveau se rétrécie. A partir de là, qui sommes-nous pour juger et rejeter ceux qui ont été au pouvoir et qui en sont partis ? Nous pouvons juste comprendre que la liberté est ce qu’il y a de plus chère à l’être humain. Elevez le débat et arrêtez de nous ramener au niveau zéro. Bonne Année à tous.

  15. Fille dit :

    J’entends déjà certains me dire « on a toujours le choix », oui, mais uniquement lorsque l’on est libre, lorsque l’on vit en démocratie et ceci n’est possible que lorsque l’on est pas affamé au point de ne plus entendre (raison).

    • imagine56 dit :

      Fille
      comme tu as parfaitement raison
      avions nous le choix avant 1990? non
      d’office, ns payions les cotisations du PDG
      on avait Allini comme seul chef de syndicat la cosyga
      vraiment ma fille nous venons de loin….
      aujourd’hui nous avons le choix et personne même pas Ali
      ne nous fera revenir à la pensée unique

  16. Cheguevara dit :

    La mobilisation des Gabonais est acquise. La stratégie est connue. Ce qui semble manquer c’est le nerf de la guerre. Du fait incompréhensible de la frilosité de certains de nos opposants « fortunés ». A cette allure M. Ali Bongo est parti pour 42ans, vu que les mots n’ont jamais vaincu les dictatures. Au Burkina, les manifestants ont bénéficié d’appuis financiers…notamment les meneurs.

  17. gabon revue dit :

    cap pour 2025 avec ALI9

  18. james265 dit :

    Que peut on attendre de personne qui non seulement on fait la pluie et le beau temps au temps de papa mais qui aujourd’hui jure bec et ongle qu’ils n’ont rien fait et se font une virginité politique, qui d’entres eux peuvent répondre personnes, si l’on ouvre les placards de tout un chacun même ceux du Pouvoir, ils sont bon pour la case prison, alors qu’ils reste tranquille et fasse un programme sérieux et concret, ce n’est pas prônant la violence que les choses vont s’améliorer pour eux bien au contraire. les évènements du 20 décembre pour chacun on une part de responsabilité, la maladresse du Pouvoir, l’irresponsabilité et la frilosité de l’opposition qui lorsque les choses ont tournés au vinaigre n’ont pas hésité à se réfugier dans une église et en plus Jean Ping avait un gilet pare-balles et un casque de protection or ces comparses n’en avait pas voilà notre opposition, qui en mal de notoriété use par la violence et l’invective et en plus ils ne sont même pas uni, les évènements futures nous donnerons raison, chacun d’entre eux iront en rang dispersée, au lieu de soumettre au Gabonais quelque chose de concret, hier ils disaient six morts, aujourd’hui un seul et ben voilà des gens qui se contredisent eux-mêmes qui n’hésitent pas à mentir pour se faire patte blanche et pis voici leurs projet de société faire partir Ali, c’est ce qu’on sert au Gabonais tous les jours, on constate que le Président toujours au pouvoir, contradiction n’est ce pas.

  19. BEKALE BITEGUE dit :

    Mon frère Owali ne comprend rien au débat. Regarde ce qui s’est passé au Sénégal et en Tunisie. Ce n’est pas parce que tu as travaillé avec OMAR BONGO que tu dois continuer avec ALI.

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