Une session de formation visant à familiariser les personnels affectés au projet de cartographie de la capitale avec les systèmes d’informations géographiques s’est ouverte le 20 du mois courant.

Quelques membres du comité de pilotage du projet d'adressage de la ville de Libreville. © Gabonreview
Quelques membres du comité de pilotage du projet d’adressage de la ville de Libreville. © Gabonreview

 

Après la mise en place du comité de pilotage, cadre formel de travail, la phase 3 du projet d’adressage de la capitale vient d’être lancée. Celle-ci consiste à la formation des personnels affectés à ce projet financé par l’Association internationale des maires francophones (AIMF) en partenariat avec l’Union européenne (UE). Présidée par le 4ème adjoint au maire de Libreville, Julien Assoumou Akué, la cérémonie de lancement a connu 3 temps forts, à savoir la livraison d’un bâtiment devant servir de siège au comité de pilotage, le lancement de la formation et la remise d’un véhicule de liaison.

Le véhicule de liaison du comité de pilotage du projet d'adressage de Libreville. © Gabonreview
Le véhicule de liaison du comité de pilotage du projet d’adressage de Libreville. © Gabonreview

Prévue pour s’étaler sur 17 jours, la session de formation permettra aux agents des différents départements techniques impliqués dans la mise en œuvre du projet de se familiariser avec les systèmes d’informations géographiques (SIG). De l’utilisation des logiciels tels que MapInfo 8.5 ou d’outils comme le GPS (global positionning system) de randonnée, les agents du ministère de l’Intérieur, de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT) ou de la mairie de Libreville seront édifiés sur les techniques de géolocalisation.

Il s’agira, entre autres, d’apprendre à archiver les données recueillies sur le terrain, les traiter et les analyser afin de réaliser une cartographie des différents arrondissements de la commune. À terme, ce projet permettra une meilleure lisibilité de l’occupation de l’espace et, par voie de conséquence, une optimisation des recettes municipales.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. EKALIK dit :

    Enfin le SIG au coeur du dévéloppement! Pourquoi ne pas prendre ArcGIS pour la formation?

  2. jojobound dit :

    Enfin le SIG au service de la mairie!

    Mais je ne comprend pas pourquoi, il utilise MapInfo 8.5.
    Est ce qu’une étude à été faite sur les logiciels adaptés pour ce travail?
    Cette version de ce logiciel cartographique est très vielle. Pourquoi ne pas avoir acquis des licences de la version récente 12.5 ou même une version juste en dessous 11.5?

    @EKALIK, avoir des licences Arcgis (le leader dans les SIG) pour cette formation revendrai très chère à la mairie.

    Moi j’aurai conseillé d’utiliser QGIS pour cette formation. Il est (pour avoir travailler avec ces 3 logiciel) de loin meilleur que MapInfo 8.5 , très performant et il est GRATUIT.
    Nous avons certain ministères au niveau national qui l’utilise.
    Avec MapInfo 8.5 des limites apparaitront très vite!

    Je retourne à mes cartes je ne faisais que passer!!! !

    • Mouthou dit :

      Bien qu’étant MapInfo 125% et ArcGis 60%, je souscris à ton analyse. Pour limiter les coûts, il est préférable l’utilisation de logiciels libres qui sont de plus en plus performant et de loin meilleurs que les logiciels coûteux que sont MapInfo, ArcGis et Géoconcept. Toutefois, pour le projet d’indexation dans la ville de Libreville, le logiciel Winstar aurait été l’un des mieux indiqués. Ce logiciel est très largement utilisé dans le cadre des activités cadastrales de certaines grandes métropoles. Ce logiciel, qui est un logiciel métier, propose des fonctionnalités typiquement adapté aux SIG pour l’urbanisme.
      Mais bon, nous allons toutefois encourager la mairie de Libreville pour son initiative, en espérant que celle-ci ira à son terme.

  3. hugues manouana dit :

    ha mes freres nous qui ne comprenons pas le language là on fait comment mafpro bigis guiguis muitis et j en passe ça veux dire quoi tous sa que moi qui vis à mikolongo un sous quartier de libreville j aurai une adresse c est sa dites tout moi ho pardon dite moi tout

  4. Marcel MBEGA dit :

    Dans le monde de la cartographie numérique et du SIG en général, les produits ESRI sont de loins largement conseillés pour ce type de projet. QGIS et autres non pas le même rendu que ArcGIS! Donc si la mairie veut faire un travail élaboré et de qualité, il est tout à fait légitime d’investir d’autant puisque ce projet est financé par l’UE et AIMF. Le budget dégagé pour le projet est suffisant pour acheter une ou deux licences flottantes du niveau ArcInfo.

    N’oubliez pas que les données collectées sur le terrain pour toute la capitale auront certainement un volume considérable,ce qui pourrait peut-être améner la mairie à choisir la soulution Oracle pour le stockage des data. Dans ce cas de figure, ArcSDE(Géodatabase ESRI) est encore mieux pour sa grande capacité à gérer les données spatiales.

    Le moins cher n’est pas forcément une meilleure solution, il est important de regarder le résultat final du projet!

  5. L’adressage de Libreville, une blague qui ne prend plus. | Allgabonline dit :

    […] Pour cette nouvelle version du projet la mairie nous avait sortie le grand jeu: LES SIG au service de l’adressage de Libreville (systèmes d’informations géographiques) […]

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