Très discret depuis le dernier scrutin présidentiel, le président de la Convention nationale de l’interposition (CNI) s’est confié à Gabonreview. Dans l’interview ci-après, Dieudonné Minlama revient notamment sur le dialogue national mais également sur les prochaines élections législatives, dont il milite pour le report.

Dieudonné Minlama lors de son interview, le 30 novembre 2016 à Libreville. © Gabonreview

Dieudonné Minlama lors de son interview, le 30 novembre 2016 à Libreville. © Gabonreview


 

Gabonreview : Après votre score à la dernière présidentielle, pensez-vous que les Gabonais n’ont pas adhéré à votre projet ? Ou alors que vous n’étiez pas l’homme de la situation ?

Dieudonné Minlama : La dernière élection présidentielle doit être mise dans un contexte particulier. Les Gabonais ont soif de changement et veulent changer un système. Je crois que les Gabonais n’ont pas regardé les projets de société des uns et des autres. Ce qui justifie qu’il y a eu beaucoup plus de débats d’hommes que d’idées. Moi, je représentais les idées. Mais je puis vous assurez, cependant, que nous avons bénéficié d’un capital sympathie énorme au niveau national, par rapport au projet de société que nous avons présenté aux Gabonais. Ma candidature en elle-même constituait déjà un problème car les électeurs étaient dans une logique de «tout sauf les Fangs». Il y avait également du «tout sauf Ali».

Nous étions donc dans un contexte où les idées étaient refoulées au second plan. Au point que d’aucuns ont même parler d’élection de la «haine» ou de «rejet de l’autre». Cette dernière élection était celle de tous les dangers pour notre pays. Nous savions à l’avance que l’interposition serait difficile, mais nous tenions quand même à jouer notre partition. Car notre discours était un discours d’espoir, d’espérance, au moment où tout le monde appelait au feu, où tout le monde voulait marcher sur du sang. Au-delà de nos différences, des postures des uns et des autres, nous avons travaillé, avant, pendant et après l’élection, à ramener la paix et l’accalmie dans notre pays.

Dès l’annonce dès résultats du scrutin, vous avez accepté la main tendue au dialogue national. Concrètement, quel sera votre apport à cette concertation pour que le pays sorte de la crispation actuelle ?

En décembre 2014 déjà, je disais ceci : «La prochaine élection présidentielle, fusse-t-elle libre, démocratique et transparente, ne pourra pas à elle seule nous assurer la stabilité du pays, et la cohésion nationale dont nous avons besoin pour impulser les grandes réformes». A ce moment-là, j’appelais déjà à la nécessité d’un dialogue national. Et même, je dirai que depuis 2011, je travaille et continue à travailler pour la tenue de ce dialogue. Ainsi, je suis pour un dialogue digne de ce nom. Car, nous avons déjà eu la Conférence nationale, les Accords de Paris, les Accords d’Arambo, qui n’ont pas eu les effets escomptés.

Le dialogue pour lequel je milite est multidimensionnel. Ainsi, mon premier combat est d’éviter que nous ayons un «dialogue-anonymat», qui s’articulerait uniquement autour de la dernière élection présidentielle. D’autant que ce dialogue avait déjà été appelé de tous ses vœux par le chef de l’Etat, bien avant le scrutin du 27 août dernier. Pour moi, ce dialogue devrait essentiellement tourner autour des réformes politiques, qui aboutiraient à la réforme de notre Constitution, des institutions électorales, de la loi électorale, à un équilibre institutionnelle, à un nouveau découpage électoral, etc. Au-delà du cadre politique, il y a également le cadre social. Depuis 1990, le Gabon est en grève et ce dans tous les secteurs d’activité. Ce qui est très alarmant.

Je crois qu’il est temps que nous nous asseyons pour régler ces problèmes qui minent le corps social national. Ainsi s’articule le deuxième axe sur lequel je souhaiterais que nous travaillions. Le dernier est celui que j’ai appelé la «face sombre de l’héritage Bongo». En 2009, Omar Bongo avait fait le bilan de son action politique et son intime conviction était que chacun de nous méritait mieux. Je milite ainsi pour la mise en place d’une commission «Vérité et Réconciliation». Ce dialogue auquel nous aspirons doit nous amener à nous pencher sur la gestion du pays avec, en filigrane, la réconciliation entre la classe politique et le peuple Gabonais. Car la crise de confiance entre les deux camps est palpable.

Le président de la CNI répondant aux questions de Gabonreview.

Le président de la CNI répondant aux questions de Gabonreview.

Lors de la campagne électorale, vous vous êtes présenté comme le candidat de l’interposition. Mais après l’échéance électorale, d’aucun ont estimé que vous avez pris fait et cause pour le président élu. Pourquoi ce changement de cap ?

J’ai suivi une logique claire et simple : je me suis aligné à une élection, avec des institutions, et je me suis engagé à respecter les résultats proclamés par ces institutions. Ce n’est rien d’autre que ça. Je n’ai pas pris fait et cause pour un camp politique. J’avais promis aux Gabonais d’aller jusqu’au bout et c’est ce que j’ai fait. J’ai simplement reconnu la victoire de celui qui a été proclamé vainqueur par les institutions auprès desquelles je me suis engagé pour l’élection.

Pensez-vous que le dialogue national va pacifier le pays ? Dans la mesure où le principal challengeur d’Ali Bongo à la dernière présidentielle, ainsi que ses soutiens, ont réaffirmé leur intention de ne pas y prendre part ?

Encore une fois, je rappellerai que l’appel au dialogue national n’est pas né de la dernière élection, mais bien avant, dès 2011. Nous ne devons donc pas ramener ce dialogue aux égos de quelques personnes. En ce qui me concerne, je me bats pour les valeurs et les principes. Les postes et les postures n’entrent pas dans l’histoire. Le Gabon a simplement besoin d’une démocratie véritable, d’un Etat de droit et d’un système de développement dans lesquels chaque Gabonais peut trouver son compte. C’est de ça dont il est question. Que le président soit Ali Bongo, Oye Mba, Jean Ping…voici ce que les Gabonais veulent au départ. Nous nous devons de l’offrir au peuple. Et ce dialogue est une occasion en or pour le faire. La question des postes, elle, se réglera après.

J’invite donc l’ensemble des acteurs politiques à être des défenseurs des droits de l’Homme, à l’instar de Nelson Mandela. Toutes les personnes mues par l’amour de la Patrie doivent ranger, un tant soit peu, leurs ambitions personnelles et partisanes dans leur gibecière. Pour que nous mettions, ensemble, les conditions idéales pour faire du Gabon un véritable Etat de droit. Et poser également les jalons d’un consensus sur la crise sociale. Sincèrement, j’ai espoir que Jean Ping finira par offrir aux Gabonais sa présence à ce dialogue. Pour qu’ensemble nous puissions mettre un système qui fasse qu’après des élections, nous n’ayons plus de morts, de destruction de biens publics, etc. Mais plutôt une fête populaire, où les vainqueurs recevraient les félicitations officielles de l’ensemble des adversaires.

Allez-vous participer aux législatives de décembre? Si oui, dans quelle circonscription ?

Avant tout, il serait judicieux de situer ces élections. Je ne pense pas qu’il serait sage pour les acteurs politiques d’y aller dans les conditions actuelles. Je milite donc pour un report des élections législatives. Je crois qu’il faudrait, au préalable, régler un certain nombre de question pendant le dialogue. Notamment celles en rapport avec la loi électorale, le découpage électoral, la Constitution, les institutions en charge de l’organisation des élections, etc. Car y aller dans les conditions actuelles, déboucherait à nouveau sur des contestations.

Je réitère donc mon appel à un report des législatives, après le dialogue et l’épluchage de toutes les questions relatives à l’organisation de premières élections transparentes, libres, justes et démocratiques. Ce n’est qu’à cette condition que nous irions aux élections. Et à partir de ce moment-là, je vous dirai si oui ou non je suis candidat et dans quelle circonscription. Pour l’heure, mes forces sont canalisées sur le dialogue national.

 
GR
 

52 Commentaires

  1. Samuel dit :

    Beaucoup de contradictions dans ce discours. »Il ne serait pas sage d’aller aux élections législatives dans les conditions actuelles « . Et pourtant ce Mr 0% vient de participer à la présidentielle dans ces mêmes conditions. » Ce dialogue est une occasion en or ». Et pourtant, il n’a pas attendu longtemps pour rallier BOA le tricheur qui a refusé obstinément ce dialogue pendant 7 ans. En disant que le dialogue prôné par BOA devrait aboutir à l’organisation des premières élections transparentes,libres,justes et démocratiques « , il reconnaît implicitement que les élections présidentielles n’étaient pas transparentes, justes et démocratiques.
    PATHETIQUE

    • Alex dit :

      En mon sens il n y a aucune contradiction. Ceux qui l’ont suivi depuis de début peuvent voir qu’il y a une continuité constante dans son discours.
      Il avait dit en allant aux elections qu’il était conscient que les institutions ne sont pas solidrs mais qu’en y allant quand meme il devrait accepter les résultats de ces meme institutions. Et je crois que c’est le cas de tous les candidats tous sont allés au élections en connaissant les failles. Si y a des reproches a faire c’est à tous les candidats.
      Une élection est passée avec bcp de contestations. Maintenant qu’il propose le dialogue avant les législatives c’est justement pour ne pas rester dans cette éternelle contestation. Sinon on tourne en rond. Les plaintes n’arrangent rien. Discuter pour trouver des solutions oui.c’est ce qu’il faudra faire.

    • jean louis dit :

      Cette capacité du pouvoir, à générer des marionnettes qui viennent s’agiter pour donner l’illusion de la démocratie, relève pratiquement de la magie.
      Bravo, pour les nombreuses photos permettant indiscutablement de se rendre compte que cet illustre inconnu de Dieudonné, est un véritable bouffon.
      Une photo de ce médiocre arriviste, assis sur ses wc, un rouleau de papier toilette rose à la main, nous aurait permis de juger avec plus de discernement de son aptitude a incarner le leader charismatique, dont le pays à tant besoin…

      • imagine2016 dit :

        Si Minlama est la médiocrité et l’arriviste personnifiés, Jean-louis, toi excuses moi du peu, à tout seul tu illustres parfaitement la grossièreté, la vulgarité et surtout la désillusion.
        Désillusion, en effet quand on attend de la part de nos intellos une analyse critique d’un sujet préoccupant, tu nous tires non pas vers le haut mais plutôt vers le bas, c-à-d au niveau des WC, pardon des latrines, et c’est tristement dommage que tu aies choisi de te faire l’écho des froissements de papiers toilettes et autres glouglou des égouts des environs.
        Vraiment triste de constater que les personnes supposées avoir une certaine éducation préfèrent l’injure à l’argument.
        Minlama est venu te demander un poste, un service? Si Minlama se dit favorable au report, en quoi ça lui vaut cette salve d’injures?
        et ça se prétend démocrate!

  2. Jean Mabicka dit :

    Très belle analyse qui répond à un pragmatisme et sincère qui manque à beaucoup de nos leaders politiques. Encore bravo !

  3. Jean Mabicka dit :

    Samuel Mr Minlama dénonce les conditions d’une campagne présidentielle batit sur la haine et la violence au lieu d’un débat d’idées sur la confrontation des projets de société des uns et des autres, cela ne fut pas le cas, une situation qu’il n’avait de cesse de dénoncer, d’où sa candidature de l’iterposition.

    • gabonais dit :

      La RTPDG donc l’état dont Ali Bon est le chef était en tête dans cette campagne de haine de l’autre avec une propagande nauséabonde sur des calomnies qu’ils ont abandonnés après les élections alors qu’ils promettaient l’arrestation de Ping pour être jugé. A quoi peut-on s’attendre lorsque la culture de la haine et du mensonge est propagé par Gabon Télévision Milles Collines, Gabon 24 Milles collines financés par le budget de l’état. Faut-il autre chose pour prouver Ali Bongo est le premier commanditaire cette mauvaise foi, ces brimades, ces injustices, ces inégalités, ces mensonges qui nous poussent à nous haïr. BOA est donc indigne d’être le chef de tous les Gabonais. Et il a été copieusement battu par Ping et les gabonais sur 67% de notre territoire. Président de la république par le vol, la tricherie et les meurtres. Et vous croyez que c’est son dialogue qui fera oublier tout ça. Et comment revenir à des sentiments de confiance avec de tes démons?

    • marcel Guisir dit :

      Le débat d’idées et de projets n’a de place que lorsque tous les candidats ont le même temps de paroles dans les médias publics (payer par le contribuable). Ce n’est pas le cas au Gabon. Lors de la dernière élection, toutes les informations sur les projets des candidats n’ont été connues que sur les médias étrangers ou sur YouTube à travers Gabonnews. Donc le principe de choisir un candidat pour ses idées et son projet est déjà faussé dès la base. Combien ont compris les idées défendus par MR. MILAMA au cours de cette campagne, la seule probabilité de le comprendre aurait été d’aller télécharger son projet sur internet, mais pour ça, il faut que le candidat suscite un intérêt et cet intérêt ne peut être manifesté que par les passages audio-visuels sur les radios et médias publics.

  4. Anais dit :

    Effectivement le dialogue national est une opportunité pour rompre avec les contestations violente que nous vivons à chaque élection, mais aussi une aubaine pour s’interroger sur sur notre passé pour aller de l’avant !

    • gabonais dit :

      Une dialogue national conduit par un voleur, un criminel et un assassin né ne conduira jamais le Gabon a des réformes justes et des institutions fiables au service du peuple et on de ce même voleur. Ce que vous voulez ce que le Gabon continue ce cycle d’élections contestées avec morts d’hommes puis festin des vampires pour partager le butin sur le sang des innocents sans que jamais rien ne change.

  5. Mamboundou dit :

    Au moment où les ennemis de la république appelaient le peuple a tout brûler, il est l’un des premiers à avoir appelé à l’apaisement et à reconnaître les résultats des urnes. Ping doit accepter sa défaite et répondre au dialogue s’il est un patriote

    • Matho dit :

      La vérité des urnes c’est le peuple qui l’établit. Puisque pour vous c’est Ali qui est sorti vainqueur des urnes de quel dialogue ali a t- il besoin pour reformer les lois et les institutions du pays, plus encore, que vient faire PING, le défait, ici? Un président, ça préside. Ali est président, qu’il préside!

      • LB dit :

        Matho merci…
        Le Président nommé n a qu a faire les réformes. Il n a pas besoin de Ping et consord pour faire preuve de bonne volonté. Il n a qu a nous dire les vrais chiffres des morts casseurs ou pas et nous modifier la Constitution. Il a toutes les clés en main

  6. Ossav dit :

    Nier ce qui est dit ici c’est refuser d’accepter la réalité. Cette election comme vous le dite n’était pas un combat d’idée mais de personne et ce, a ma olus grande tristesse. Nous nous sommes plus appesanti sur les personnalités plutôt que sur les projets. Ce qui est encore plus dommage c’est de constater que la scene politique de ce pays ressemble à un combat dans lequel tout le monde veut regler les comptes à tout le monde.
    Le dialogue s’impose pour la stabilité du pays. Refuser le dialogue c’est refuser l’apaisement.

    • gabonais dit :

      C’est Ali Bongo qui a perdu l’élection. Seul votre mauvaise foi, votre mauvaise conscience qui vous pousse à dire le contraire. Ali Bongo n’a pas besoin de Ping pour décider des réformes qu’attendent tous les gabonais pour retrouver un semblant de confiance en leurs institutions. Si vous tenez à tous les coups à avoir Ping sur votre table de buveurs de sang, c’est parce que vous n’avez pas l’intention de réformer le Gabon pour plus de transparence, de démocratie et de justices mais attendez de détendre l’atmosphère en corrompant Ping avec le partage du gâteau en attendant de tuer de nouveau en 2023 comme à chaque élection. Juste un peu de bonne volonté et d’amour pour son peuple pour construire des institutions justes et crédibles pas d’un dialogue.

      • Marion dit :

        Si vous avez confiance en ping pourquoi avez vous peur d’une éventuelle corruption ?
        Le dialogue aujourd’hui n’est pas une affaire de ping ou d’Ali mais du peuple. Ok nous ne voulons plus d’ali ok nous voulons le changement. Mais au point ou ous en sommes quelles sont les alternatives ? Que proposez vous?
        Vous parlez des réformes. Beh oui, c’est justement l’occasion a saisir pour faire appliquer ces réformes. Nous allons affectuer un retour en 90 date depuis laquelle aucun véritable dialogue n’a eu les effets escomptés.

      • okoss dit :

        Les memes qui insultaient PING avec des clips a l appui a la RTPDG sur le partage du Gateau sont les memes qui courrent derriere lui aujourd’ hui pour qu il prenne part a leur pseudo dialogue avant ledit partage.
        que d’ incoherence,
        Quand on a gagne, on gouverne et l opposition s’ oppose

    • mebi me ndzeme dit :

      Ossav l’apaisement ne s’obtient pas par le dialogue. Il s’obtient par les actes. Si non combien de fois les Gabonais dialoguent depuis 1990? il y a eu l’apaisement? Ce sont les A.C.T.E.S qui emmènent l’apaisement et la stabilité. L’Afrique du Sud en est un exemple les Sudafricains noirs ne disent-ils pas oublier non; pardonner oui, bien sur les actes.

    • LB dit :

      Non non non
      Dans le cas d espèce, ce dialogue n est pas synonyme d apaisement.
      Après ce que les gens ont vécu vous pensez que l on va oublier ca comme çà, parce que ces bonhommes se seraient assis pour discuter.
      Votre président ne fait rien pour apaiser les choses :déni violation de libertés arrestations arbitraires etcc
      On libère nos fils nos frères et maris quand ?

  7. Ossav dit :

    Aujourd’hui le môe politique de notre pays est axé sur les personne comme vous le dites si bien et non sur les idées et c’est la tout le problème. On a l’impression que c’est une guerre d’égaux des uns et des autres. On oublie les priorités…la nation, la.stabilité du pays.
    Le dialogue je vous l’accorde reste la seule alternative pour stabiliser ce pays. Il faut se parler. Meme en Syrie en a moment donnéles différents bords s’assayent et se parlent.

  8. mooble01 dit :

    Ce type tourcheur jusqu’au bout ! Attends toujours un poste !

    • Alex dit :

      Apprenez à analyser les discours. A toujours parler avec passion on fini par dire du n’importe quoi.
      Le dialogue s’impose et vous savez ce qui est drôle c’est qu’ils finiront tous par y aller à ce dialogue. Ils ne font que tergiverser au finish ils y seront tous.
      Constatez: d’abord Ndemezo, maïla, Casmir… c’est évident. Ils iront tous.

    • imagine2016 dit :

      C’est quand même triste de constater que certains n’ont pour seuls arguments que l’injure.
      Minlama fait une analyse de la situation de crise qui prévaut actuellement dans le pays et, au lieu de le contredire point par point, comme le ferait tout bon démocrate, on préfère l’injurier,
      vous n’avez toujours pas compris que l’injure et le dénigrement ne sont pas des armes pour résoudre cette crise?
      Vous qui ne torchez pas que proposez vous pour sortir de la crise?
      c’est vrai il convient de faire de la résistance, assis sur son derrière tout en pourfendant les autres, que c’est facile!

  9. Aimée BLISSON-VERTUEUX dit :

    Malgré ses reniements, Dieudonné Minlama Mintogo a effectivement pris fait et cause pour ABO. Dans une interview au site JeuneAfrique, il disait préférer qu’ABO continue à la tête du pays. Il était alors convaincu qu’en plus de la PRADO de couleur blanche qu’ABO lui a offerte, il figurerait dans le Gouvernement. ABO lui a préféré Flavienne Mfoumou Ondo. Il est de ceux qui ont le plus déçu le peuple pendant ces élections. Et il n’a récolté que 300 maigres voix.

    • Alex dit :

      Aimé blisson
      Toi ton pb est ailleurs. On croirait meme que c’est personnel.
      C’est pas de la faute de M.Minlama si tu vous navez pas une aussi belle voiture que lui. Vous qui avez vu le prodo blanc vous semblez bien le connaitre et peut etre meme que vous le côtoyez dans les couloir. Vous etes sans ignorer qu’il gagne assez d’argent pour s’offrir des prado et qu’il a plusieurs voiture.
      Mon cher ce qui serait beaucoup plus intelligent serait de proposer quelque chose. Ici ce n’est pas une question de voix. En ce moment ce sont les idées qui priment afin de trouver un axe de sortie de crise.

    • Alex dit :

      Vous a ce qui parait etes hotd du débat et carement hors sujet. Vous parlez de ce qu’il possède sans connaitre ses revenus 1erement de plus, vous qui avez lu son intervention dans le jeune Afrique questce qui etait dit entièrement ? Ne prenez pas des bouts de phrases comme arguments. Le pb avec vous les passionnés c’est ça. Vous ne faites aucune analyse vous parlez avec votre instin.
      Pitoyable.

  10. Aimée BLISSON-VERTUEUX dit :

    Il attend aujourd’hui un poste de conseiller du ministre de l’Agriculture chargé de la mise en oeuvre du programme Graine, Minlama Mintogo.

  11. freeman Maroga dit :

    Pour la présidentielle : « J’ai suivi une logique claire et simple : je me suis aligné à une élection, avec des institutions, et je me suis engagé à respecter les résultats proclamés par ces institutions » mais pour les législatives : »Avant tout, il serait judicieux de situer ces élections. Je ne pense pas qu’il serait sage pour les acteurs politiques d’y aller dans les conditions actuelles. Je milite donc pour un report des élections législatives. Je crois qu’il faudrait, au préalable, régler un certain nombre de question pendant le dialogue. Notamment celles en rapport avec la loi électorale, le découpage électoral, la Constitution, les institutions en charge de l’organisation des élections, etc. Car y aller dans les conditions actuelles, déboucherait à nouveau sur des contestation »
    Dd je te croyais SMART… mais là tu donnes envie de dégeuler!!!

  12. Sonia dit :

    Décidement pour certains ici les débats tirent bas avec des commentaires de caniveaux. Les premiers aujourd’hui qui militent pour le rapport de force vous serez les premiers aussi demain à fuir en cas de conflit. En l’état actuel des choses, seul le dialogue est la solution idoine.

  13. MBENG dit :

    Malheureusement Ping et sa galaxie manquent de courage politique pour avouer à leur militant à qui ils ont abreuvé de slogan « 2016 ne sera pas 2009 » ou « J’irai jusqu’au bout » qu’ils ont touché le fond, l’élection est derrière. Le débat n’est plus à ce niveau. Les gars réveillez-vous, la sagesse nous commande au nom de l’intérêt supérieur de la nation de répondre au dialogue, sinon c’est un suicide collectif.

    • Matho dit :

      Si Ali avait « le courage politique » que n’a pas, selon vous, J PING, il mènerait tout seul, comme un grand, les reformes qu’il faut puisqu’il connait ce qui coince. Veut il se cacher courageusement derrière PING pour chambouler la CC et/ou la Cenap, entre autre?

    • LB dit :

      En quoi est ce un suicide collectif de ne pas répondre à ce dialogue ?
      Il y en a qui ont répondu favorablement à ce dialogue comme ce sieur Milama mais faites avec.

    • LB dit :

      Et 2016 n est pas 2009. Votre Président sort de cette élection présidentielle avec tous les colibets possibles : assassin tricheur menteur illégitime. De plus si 2016 avait été 2009 vous ne parlerez certainement pas de pseudo suicide collectif.

  14. Faustino Nzue Ondo dit :

    Minlama ne peut aller aux législatives, il ferait à nouveau 0% !
    Voilà pourquoi lui et Ali Bomgo appellent au dialogue. Pour s’eviter la racle aux législatives.

  15. Pour moi quoi dit :

    En quoi le fait d’être aller au elections et dire que que les institutions ne sont pas solides et qu’il faut dialoguer avant les législatives constitut-il une contradiction ?
    Dans ce cas tous les candidats ont été dans cette logique de contradiction. Aussi bien ping, zouba, moubamba, maganga moussavou et tout le reste se contredisent car, a cette élection ils y sont tous aller
    MINLAMA aussi bien que les autres s’est présenté en connaissant les danger. Mais pour quel résultat ? Le peuple mécontent, les politiques en désaccord.
    Je nai qu’une question :
    Doit-on aller aux législatives avec des institutions tjr un peu plus contestées, pour encore avoir des résultats contestés ou devons-nous faire table rase, remodeler les institutions afin que le résultat des futurs élections soit enfin accepté de tous?
    En mon sens ce n’est pas de la contradiction mais de la logistique. LE DIALOGUE S’IMPOSE!

    • LB dit :

      Ce n est pas le dialogue qui va changer la volonté du grand émergent.
      Il sait ce que les gabonaises et gabonais veulent depuis qu il a décidé de prendre le pouvoir en 2009. A t il pensé à faire les amendements nécessaires qui laisseraient apparaître sa volonté de voir nos aspirations pris en compte? NON.

      • Pour moi quoi dit :

        Ok. Que proposez-vous?
        Les gabonais ont esperé depuis 2009. Bah voilà justement le moyen de voir ces espérances se concrétisées.
        Ça ne sert à rien de toujours ressacer ce qui n’a pas été fait quand on a la possibilité de le faire maintenant.
        Si on doit parler de ce qui n’a pas été fait en 2009 je crois que meme les « gros bras » de l’opposition (pour qui tous les pb des gabonais ont commencé en 2009) n’ont rien à dire car ils n’ont eux aussi rien fait zn 2009. Quand vous cherchez des arguments vraiment il serait plus convaincant de laisser 2009 de côté car Ali aussi bien que cette bande de nouveau opposants (ping,zouba,maila,ndemezo,moudounga…) n’ont absolument rien fait pour le peuple.
        Vous traitez les autre de politiciens du ventre et eux qu’est ce qu’ils étaient a l’époque ou le peuple revandiquait la victoire d’amo??? Ils suivaient simplement leur ventre!

      • Albert dit :

        Vous savez me plus drôle dans toutes cette histoire?
        Bah c’est que le dialogue aura lieu. Ping à beau faire les dur. On finira par nous dire un jour.les europeen l’y ont contraint ou je sais pas quoi…mais vous me donnerez raison et les pro ping vous aurez le nez dans la soupe quand vous le verrez sur la meme table que Ali.

  16. Jean mabicka dit :

    Minlama ne craint pas d’aller au législatives, le dialogue ensuite les élections, c’est simple comme bonjour.

  17. Titamama dit :

    Le pouvoir ne se donne pas, il se prend un point c’est tout. Soit par la force, soit par tout autre moyen légal. Si je suis nommé président de la Cenap, il y aura des élections transparentes; si je suis nommé président de la Cour Constitutionnelle, je dirais le droit. Quel est donc le problème? Nous avons des institutions hi-tech mais les personnalités qui les président sont corrompues. Le Gabon a trop souffert et continue de souffrir, peut-on laisser les populations dans un tel niveau de délabrement? Non ce serait criminel, alors il faut aller aux élections. Ali Bongo vient de nous donner sa position en la personne de D. Minlama son sous-marin. Il dit: d’abord le dialogue et après les élections. Moi je propose qu’on lui réponde le Gabon sous tutelle de l’ONU pendant la préparation des élections législatives, étant donné notre incapacité à organiser des élections transparentes. Dans trois mois on vote, Ali-pdg est au tapis, le nouveau gouvernement passe à l’action. Plainte contre Ali pour faux et usage de faux, nouvelle procédure de recomptage des votes bureau par bureau. Reprise du contrôle de la police et de la gendarmerie afin de mettre un terme au harcèlement des populations; se procurer le matériel qui convient pour défendre la nation. Ali sachant que nous sommes bien équipés, il réfléchira par deux fois s’il veut continuer à squatter le palais du bord de mer. La peur doit changer de camp.

  18. Boumba dit :

    Le dialogue s’impose pour remettre nos institutions à plat et réconcilier les gabonais entre-eux, mais avec avec la politique. Minlama fait preuve de cohérence et de logique politique.

  19. romabiko dit :

    vraiment le gabonais, sauf les idiot mais tous le monde sais qu’aucune reforme démocratique ne peut avoir lieux au Gabon aussi longtemps qu’Ali sera au pouvoir, il a déja fait un dialogue avec le CND, et Ndao qu’il applique ses conclusion là un point c’est tout. SI cette concertation n’a pas produits les résultats attendus aucune sous ali ne le fera continuer à rêver, il prit le vote de force qu’il fasse les réformes sans le consentement des gabonais, moi suis pas rêveur je n’attend aucun changements

  20. Mon pays dit :

    Tous ceux qui ne veulent pas aller aux législatives savent que ça va être une raclée car le peuple va sérieusement sanctionner pour commencer le changement qu’il a exprimé le 27 Août dernier. Alors on diffuse des messages de report pour permettre au PDG de trouver des solutions car pour le moment c’est la fin si jamais il ta élection en Décembre.
    Il faut aller aux législatives car malgré ce que les gens viennent vous raconter, les législatives ne se volent pas comme la présidence. Il suffit d’être organiser dans chaque localité avec la population pour gagner sa localité et voir les autorités vous proclamer vainqueur malgré elles. Le changement peut commencer par ces législatives et comme les PDGistes le savent. Ils envoient leurs gens venir vous dire qu’il faut d’abord ceci ou cela avant toute élection.
    Il faut arrêter de croire que les Gabanais sont tous devenus des achetés qui ne pensent qu’au montant qu’ils ont reçu et oublie l’intérêt du pays. Il faut aller aux législatives car ça va sonner la FIN de certains.

    • imagine2016 dit :

      Mon pays,
      Tu oublies que la Cenap et la CC sont là pour corriger les erreurs de casting, alors ne t’avances pas si vite, c’est pas toi qui as le dernier mot, mais les institutions d’Ali et puis la CC vient de renvoyer les législatives, ça devrait vous faire réaliser que les autres ne parlent pas, ils ne s’amusent pas, ils agissent!

    • Pour moi quoi dit :

      Mais voutre raisonnement est illogique. Vous critiquez le système en affirmant qu’il falsifie les résultats ce que nous savons tous d’ailleurs. Et vous etes sur qu’aux législatives la voix du peuple sera entendu.
      Qu’est ce qui vous donne autant d’assurance ? Qui vous dit pas que les résultats seront pas faussés?
      Vous voyez c’est la où la nécessité d’un dialogue se fait ressentir. Sinon quoi, on aura une fois de plus une élection contestée. Qu’est ce que vous viendrez dire alors? Que les institutions ne sont pas solides?
      Vous voulez une chose et son contraire. Le dialogue est inéluctablement un chemin indispensable. Et tous nous le savons.

      • imagine2016 dit :

        Pour moi quoi,
        Comme toi je suis pour le dialogue, je l’étais avant toi et je continue à plaider pour le dialogue.
        Quand mon pays dit que ceux qui craignent les législatives ont peur de ramasser une gamelle, je lui dis avec une certaine humour que tu sembles ne pas avoir perçu qu’il va trop vite en besogne et que si le pouvoir le voulait, il pourrait de nouveau déchanter.
        J’en profite pour dénoncer une fois de plus les incohérences de cette opposition radicale qui n’a pour principal argument que l’injure. Pourquoi?
        Parce que je ne m’explique pas cette volonté affichée de Mon pays et certains amis à aller aux législatives après avoir craché et sur les institutions et sur le pouvoir illégitime d’Ali, on ne peut dans leur cas dire une chose et son contraire (raison pour laquelle je lui rappelle ironiquement que les institutions et le pouvoir sont illégitimes).
        Si j’étais à sa place, mon message serait différent, je ferais du jusqu’au-boutisme à en perdre la raison, je refuserais tout simplement à envisager les législatives tout comme il réfute le dialogue car le même pouvoir qui appelle au dialogue est le même qui organise les législatives.
        Est ce que l’on se comprend Pour moi quoi?
        J’approuve Minlama qui dit aller au dialogue tout simplement.

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