L’Association des Gabonais de Lyon et ses environs (AGLE) envisage de doter la ville de Libreville d’un espace de lecture pour favoriser l’essor d’une culture du livre, mais surtout permettre aux jeunes gabonais d’accéder aux ouvrages de référence pour leur instruction.

La bibliothèque projette d’offrir aux jeunes et moins jeunes scolarisés les moyens efficaces de pratiquer la lecture. © D.R.

 

La capitale gabonaise pourrait accueillir dans les prochains mois, une bibliothèque offerte par l’Association des Gabonais de Lyon et ses environs qui souhaite participer au renforcement des efforts de scolarisation, d’épanouissement et de développement de la jeunesse.

L’objectif à terme est de favoriser l’essor d’une culture du livre au Gabon; faire émerger une nouvelle génération d’écrivains qui seront des relais de la culture gabonaise et des instruments de représentation de cette culture à travers le monde. Il s’agit également de renforcer la culture de l’expression écrite et orale, au sein des espaces de lecture dès le plus jeune âge, en privilégiant des contes et des histoires racontés par des auteurs gabonais ou africains.

Selon la porteuse du projet, Charlène, la réalisation de cette initiative motivée par l’absence conséquente de bibliothèque au niveau de la ville, passera par la collecter des ouvrages de façon bénévole en France et particulièrement dans l’agglomération de Lyon auprès de certaines institutions locales, telles que des Universités, des écoles primaires, secondaires (collèges, lycées), des bibliothèques municipales, ou encore des particuliers ; la collecte des fonds via des manifestations culturelles et de vulgarisation du projet auprès des partenariats avec des associations telles que le Comité du Rhône de l’Unicef ou encore des Universités et l’achat de livres spécifiques d’auteurs locaux ou du continent.

Pour la réussite du projet, la collecte des contributions à partir de 5€ sur un objectif de 5000€ est lancée à l’endroit des bienfaiteurs et des amoureux des lettres ici 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Engagé dit :

    Merci, Oh merci !

    N’y voyez aucune critique. Mais la diaspora sert aussi à ça. Comme en Afrique de l’ouest. Donner un coup de pouce aux compatriotes restés au pays dans un système éducatif médiocre.
    La politique c’est bien, mais y a pas que la politique.
    Merci encore à Charlène et compagnie

  2. Mbonga la Future Exilée dit :

    Initiative louable et appréciable! Pensez à demander un dédouanement des ouvrages importés( Sauf s’il s’agit uniquement de dons, dans ce cas je pense que c’est gratuit), car ce projet est social et va profiter à la collectivité.

    Je vous attends car mes enfants ont tous grandi et j’ai une petite bibliothèque chez moi que je pourrais mettre à disposition.

  3. CapGab dit :

    C’est une bonne initiative. N’oubliez pas non plus qu’il y a une très belle médiathèque à l’institut français du Gabon, avec notamment un fond d’ouvrages très important sur le Gabon ou écrits par des écrivains gabonais. Evidemment plus il y a de bibliothèques mieux c’est pour tout le monde.

  4. aworet dit :

    Le projet est louable mais le moment est mal choisi. Le GABON a touché le fond. Attendez le départ de la pègre pour mettre en place cette bibliothèque car les familles ne se nourrissent pas de livre, ceux qui ont besoin de cette initiative n’auront pas l’argent du taxi pour se déplacer pour utiliser vos ouvrages, les enfants des criminels financiers sont dans les plus grandes universités mais en occident. Votre initiative va encore faire l’objet de récupération politique d’un gouvernement aux aboies et limité . Je vais œuvrer pour un boycott intelligent. Il faut retarder la mise en place. Ce projet doit voir le jour sous l’alternance démocratique au Gabon et c’est un devoir de ne pas participer à redorer l’image des voyous a la tête du Gabon

  5. philippe dit :

    les points de collecte sur Lyon se trouvent où a quelles adresses?
    les frais d’envoi de livres (container?) sur le gabon sont de quel ordre?

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