Scène de lessive à Libreville

Face à la pénurie d’eau à laquelle est confrontée la zone Nord de Libreville depuis plusieurs années, le gouvernement a débloqué 2 milliards de francs CFA pour juguler en partie cette situation.

En proie à une grave pénurie d’eau depuis 2005, les habitants de la zone Nord de Libreville vont bientôt retrouver le sourire. Le ministère de l’Energie a présenté, le 17 janvier à Libreville, le plan d’urgence d’alimentation en eau potable des quartiers Okala et Angondjé. Estimée à 2 milliards de francs CFA, ce plan, qui a démarré il y a quatre mois, a consisté à mobiliser les eaux souterraines de la zone à partir des anciens et nouveaux forages. L’exploitation de ces forages a été couplée à des dispositifs de traitement pour garantir la potabilité de l’eau desservie aux populations.

Ce programme d’urgence concerne trois secteurs. Le secteur 1 (Okala Mikolongo, Okala Carrière et Okala Fontaine) a notamment enregistré la réfection de deux forages réalisés en 2005 par la SEEG, la mise en place d’un réservoir d’eau de 50 m3, la construction d’un château d’eau de 100 m3, etc. Ces mesures permettront un gain journalier de 600 m3 d’eau. Le secteur 2 quant à lui (Cités Angondjé 1, 2 et Amissa Bongo) s’est vu doté d’une capacité supplémentaire de 500 m3. Tandis que le secteur 3, enfin, (Stade sino-gabonais, Cité Angondjé 5 et Entraco) recevra une capacité supplémentaire de 1000 m3 par jour

«Nous n’avons pas la prétention de résoudre radicalement les difficultés en eau de la zone Nord mais juste la soulager. Le président de la République souhaite la rapide construction de la troisième conduite qui part de Ntoum à Libreville et de la conduite qui sera posée entre le camp de Gaulle et Angondjé, dans la continuité des travaux de la phase 1. Tout ceci pour que dans un délai de deux ans, la zone Nord soit alimentée correctement alimentée en eau», a expliqué Olivier Mockocko, directeur général des Ressources hydrauliques. Par ailleurs, ces travaux sont réalisés en zone concédée à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). De facto, la mise en service des ouvrages sera fera avec cet opérateur et les installations lui seront rétrocédées.

 
GR
 

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