A la suite de leur séjour aux Etats-Unis, des jeunes Gabonais ont créé et lancé récemment le Cercle Benjamin Franklin des visiteurs internationaux du Gabon, pour permettre à leurs compatriotes de bénéficier des formations qu’ils ont reçues au pays de l’Oncle Sam.

Des membres fondateurs du Cercle Benjamin Franklin, à l’ambassade des USA aux Gabon. © D.R.

 

Scènes de la première journée d’activités du Cercle Benjamin Franklin à Libreville, en août 2017. © D.R.

Chaque année, depuis plus de 35 ans, le département d’Etat américain permet aux jeunes entrepreneurs, personnalités politiques, communicateur ou enseignants de différents pays du monde de bénéficier de formations dans leurs domaines respectifs. Ces formations, initiées dans le cadre de l’International visitors leadership Program, se déroulent aux Etats-Unis. Elles ont été suivies par une centaine de Gabonais, qui ont décidé, il y a quelques temps, d’en faire bénéficier leurs compatriotes de retour dans leur pays. La création, puis le récent lancement à Libreville du Cercle Benjamin Franklin des visiteurs internationaux du Gabon répond à la mise en œuvre de leur projet.

Ce Centre, créé avec l’appui de l’ambassade des Etats-Unis au Gabon, envisage d’offrir des formations dans le développement des capacités en leadership chez les jeunes (élèves, étudiants, professionnels, patrons de start-ups), tout en leur permettant d’accroître leur «sens de la communauté».

«Le cercle des anciens bénéficiaires gabonais du programme International visitors leadership porte le nom de Benjamin Franklin parce que nous voulons porter et promouvoir les valeurs qui ont fait de ce père fondateur des Etats-Unis un grand homme, qui faisait passer l’intérêt général avant les intérêts individuels», a expliqué Gina Nzengue, un des membres fondateurs du centre.

Pour sa première sortie, le Cercle Benjamin Franklin a organisé, lundi 14 août, en partenariat avec l’association The Apocathery by Né-Ri, sa Journée «Citoyenneté et Patriotisme» à Libreville. Y ont participé, des jeunes Gabonais âgés de 7 à 23 ans. Organisée dans le cadre du camp «Hoops track and books», l’objectif de cette journée était de permettre aux participants d’«appréhender différemment les notions de respects des symboles de la République, de respect de la loi, de droit et devoir ainsi que de l’intérêt supérieur de la nation». Diverses activités et des visites ont été organisées pour l’occasion, au palais de justice de Libreville, à l’Ecole nationale de la magistrature, au commissariat de Nkembo, au ministère des Relations avec les institutions constitutionnelles et à l’American Corner de Libreville.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. natty dread dit :

    tâche bien difficile…dans un pays où l’état du tribunal donne des frissons et celui du commissariat de n’kembo n’a rien du lieu éponyme, celui-ci étant un lupanar peu glorieux…

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