Quelques mois après sa nomination, le directeur général du Budget et des Finances publiques (DGBFIP) est allé solliciter la bénédiction de ses ancêtres.

Jean-Fidèle Otandault, le 14 mars 2015 au Cap Estérias. © Gabonreview

Jean-Fidèle Otandault, le 14 mars 2015 au Cap Estérias. © Gabonreview

 

Affirmant avoir du respect pour les traditions et valeurs ancestrales, le directeur général du Budget et des Finances publiques pense que rien de grand ne saurait s’accomplir sans. Nommé en décembre dernier à la tête de la toute-puissante direction générale, Jean-Fidèle Otandault a tenu à se rendre au Cap Estérias, où vit une partie de sa famille, notamment son «dernier grand-père». Il entendait s’y ressourcer et recueillir la bénédiction de ses aïeux.

Deux moments de la cérémonie du Cap Estérias. © Gabonreview

Deux moments de la cérémonie du Cap Estérias. © Gabonreview

Si tous les attributs du pouvoir, en l’occurrence une torche indigène et un chasse-mouche, lui ont été remis, il n’en a pas moins reconnu que sans le soutien des siens, il ne pourra exercer. «Nous sommes sur la terre de nos aïeux et nous nous acheminons vers le ciel de nos aïeux. Chacun de nous se doit de réfléchir là-dessus et se dire que nous devrons rendre compte de ce que nous avons fait sur leur terre», s’est-il exprimé au terme de la cérémonie, organisée le 14 mars courant, en présence de plusieurs membres de sa famille, parmi lesquels Nicaise Sickout Inguendja, 5è adjoint au maire de Libreville.

Pour Jean-Fidèle Otandault, l’objectif visé par une telle cérémonie, qui peut être mal perçue par certains, est de «perpétuer la tradition des aïeux, c’est-à-dire, la paix, l’amour du prochain et le pardon».

Parcours

Né le 8 novembre 1965 à Port-Gentil, Jean-Fidèle Otandault apparaît comme le premier expert-comptable gabonais inscrit à l’ordre des experts comptables de Paris (France). Tout au long de sa carrière, il a occupé plusieurs fonctions, dont celle de comptable principal à la Banque générale de commerce de Paris, et cadre financier chez Total en tant que directeur financier à Total Mauritanie, chef de mission dans différents cabinets d’expertise.

En 2004, il crée son propre cabinet d’expertise comptable «Cabinet Otandault» à Evry dans l’Essone en France, avant d’être nommé en 2011 directeur général du Contrôle financier avant la réforme ayant abouti à la création de la direction générale du Contrôle des ressources et des Charges publiques, reversée depuis au sein de la direction générale du Budget et des Finances publiques. Élu conseiller municipal dans le 2e arrondissement de Port-Gentil, il est réputé pour sa rigueur et sa discrétion. Gageons que ses ancêtres l’accompagnent.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Ozavinoga77 dit :

    Vos ancêtres sont à Port-Gentil. Laissez le Cap-Estérias aux populations Benga. Vous auriez dû prendre l’avion et aller jouer cette comédie à Port-Gentil. Vous le faites dans un cadre strictement familial. Ce folklore ne nourrit pas les Gabonais de souche. Désolé!

    • elengui blaise dit :

      C’est du vaudou ou du ndjembet ? On voudrait bien le savoir. Cet homme fait partie de ceux qui sont dans la « légion étrangeuse ». On le dit proche du chef du vaudou au Gabon.Est-ce vrai ou faux ?

  2. El MOUBARAK dit :

    J’ai suivi cette actualité depuis samedi dernier et il m’a semblé que cette cérémonie se passait plutôt au Cap Santa Clara, à hauteur du 1er Campement et non au Cap Esterias. Pour votre gouverne, Monsieur OZAVINOGA77, la maman de Monsieur JFO et son dernier grand père vivent tous les deux depuis des décennies dans cette zone. Je pense que c’est la raison pour laquelle cette cérémonie s’est tenue à cet endroit…

  3. landry ezame dit :

    Cher Griffin,
    Il est tout de même décevant de relever que le contenu de l’article ne correspond aucunement au titre de celui ci . Le titre laisse en effet croire que le journaliste a mené une enquête tendant à prouver que JFO ,à la faveur de ces cérémonies,tente de se donner des origines .Or, ici le lecteur n’a droit qu’à un simple récit de cette cérémonie couplé au rappel du CV de JFO que chacun connait déjà ..Fort dommage !!!

  4. ze oye alain dit :

    A titre de rappel M.othandault n’est pas Le premier expert comptable gabonais .
    M.Charles mba ekomoe qui a une longue et riche carriere au Sein du cabinet d’audite Andersen et a elf(total)
    Ensuite,il y a M.ngoua qui es au cabinet price a libreville,sans Les jeunes experts comptables gabonaise qui ne font pas de bruit .
    Le fait d’etre incris a l’ordre des experts comptables en France ne fait pas de M.othandault ,un super expert comptable,je pense que l’experience professionel de M.Charles Mba Ekomoe parle pour lui.
    M.Othandault a quel experience professionel? toujours cet espece d’enfumage des Emergents !

  5. blasé dit :

    Voila les gens qui font les crimes rituels eux même se dénoncent et les gens sont toujours aveugles.
    Oui nous auront des comptes à rendre ,nous sommes voyageurs sur cette terre mais des comptes pas à nos aïeux comme vous prétendez mais à Dieu celui qui nous a créé.
    Au lieu de rendre grâce à Dieu on va danser devant des démons pitiéééé et ce sont des gens comme ça des morts spirituels qui nous dirigent.
    Heureusement que Dieu béni les méchants et les bons que toute la gloire lui soit rendue dans le nom de Jésus

  6. Anguendja dit :

    Je comprends rien de cette scene d’intronisation à la gabonitude:les caps sont souvent habités de gens souvent venus d’ailleurs/Le Nom « Jean Fidele Otando »pour ceux qui connaissent l’histoire post et pré independance ,ce nom s’affiche ya qu’a consulter les memoires de Vincent de P Nyonda pour etre édifié/ cet illustre personnalité fut Senateur en France/lES COULEURS Vert Jaune Bleu viendraient de son imagination/Il fut natif de Kazet ,village au bord de l’Ogooué près de NGUMBI ET SES PARENTS ne savent rien de Otandault Jen Fidele du Cap ni du Benin/chao…

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