Le New York Forum Africa expliqué à la presse
Richard Attias, fondateur du New York Forum, a présenté, le 13 mars à Libreville, les contours du New York Forum Africa (NYF-Africa) qui aura lieu dans la capitale gabonaise les 8, 9 et 10 juin 2012. Egide Boundono Simangoye, ancien ministre, et la Fondation Omar Bongo Omdimba, partenaires locaux de l’évènement, étaient de la partie.
Pour mieux expliquer l’idée de départ de ce forum qui réunira des centaines de décideurs, chefs d’entreprises, jeunes entrepreneurs et autres investisseurs, M. Richard Attias a indiqué qu’en 2008, lors de l’Organisation de la Conférence islamique à Dakar (Sénégal), le président gabonais lui avait demandé d’organiser un tel événement au niveau du Gabon. Une organisation qui devrait donner une visibilité à l’Afrique, à toutes ses potentialités, à ses génies entiers, à partir d’un point stratégique.
«Cet évènement se voudra être le plus grand rassemblement de décideurs économiques, jeunes entrepreneurs, fonds souverains et fonds d’investissements, décideurs politiques, média leaders, experts et économistes intéressés par le continent africain dont la marche en avant est incontestable», peut-on lire sur le site officielle de l’événement www.ny-forum-africa.com.
Le Gabon étant un pays de paix et stable, il était donc logique qu’après la crise économique qui a frappé le monde ces dernières années, et qui a énormément perturbé les économies, d’organiser un cadre qui permette de réfléchir sur toutes les questions globales de développement du continent.
L’Afrique étant à un tournant de son histoire, l’objectif de ce forum est de donner la parole aux jeunes entrepreneurs, de présenter les atouts de ses pays à travers une succession de plénières pour examiner des conditions qui peuvent favoriser une croissance à deux chiffres.
Aussi, les pays du continent n’étant pas régis de la même manière, il faut utiliser le forum pour expliquer ces disparités. Ce qui va conduire à des questionnements sur la nouvelle équation énergétique, la contribution de la diaspora dans le développement de l’Afrique, la sécurité, la santé des femmes, la recherche d’une satisfaction globale des besoins alimentaires et autres. Car, le NYF-Africa se veut une force de propositions qui doit aider les investisseurs à venir dans un pays stable et sécurisé pour qu’ils contribuent à changer le visage du continent.
«Le New York Forum Africa se veut résolument tourné vers des solutions concrètes et des forces de propositions afin de permettre à l’Afrique de rejoindre définitivement le concert des nations émergentes et en fort développement», souligne-t-on.
En outre, des ateliers et travaux en commissions permettront de travailler de façon collaborative pour aboutir à des conclusions qui peuvent par exemple apporter des solutions concrètes et de réelles stratégies devant encourager le développement de l’agriculture.
Au final, le NYF-Africa est un laboratoire d’idée pour le G20. Et le 11 juin 2012, après les trois journées de travaux, une autre plate-forme baptisée «Dialogue for action», dédiée aux femmes autorisera des réflexions sur tout ce qui concerne leur existence en l’occurrence, la santé, l’éducation, la formation, l’emploi, la sécurité.
Très remarqué ce 13 mars à cette présentation, Egide Boundono Simangoye, ancien ministre gabonais, a notamment pour rôle de sélectionner les meilleurs projets, à présenter aux investisseurs, en vue de leur plausible exécution dans les pays du continent, notamment au Gabon.
Richard Attias, fondateur du NYF déclare à cette occasion: «en 2012, à un moment où un grand nombre de pays dont les États-Unis et l’Europe essaient de remettre en route leurs économies et ce à la veille de plusieurs élections présidentielles, et au lendemain d’un printemps arabe qui a particulièrement affecté le nord du continent africain et démontré le désarroi de millions de jeunes, il nous a paru essentiel de tourner les projecteurs vers l’Afrique. Ce continent de plus d’un milliard d’individus à la vitalité retrouvée et une croissance annoncée de 6 % attire l’attention d’investisseurs de plus en plus nombreux, et peut devenir une partie de la solution aux problèmes économiques internationaux et non un nouveau problème».
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