Après Bikélé il y a quelques jours, le Mouvement gabonais pour Ali Bongo Ondimba (Mogabo) a effectué sa deuxième sortie publique, le 23 mai dernier, dans la commune portuaire du sud de Libreville.

Les leaders du Mogabo au terme de la causerie politique. © Gabonreview

Les leaders du Mogabo au terme de la causerie politique. © Gabonreview


 
En vue de soutenir l’action du président de la République, le Mouvement gabonais pour Ali Bongo Ondimba (Mogabo) a animé, le 23 mai courant à Owendo, une causerie politique. Plusieurs membres de cette structure associative ont pris part à cette rencontre dont l’objectif était de le présenter et défendre le bilan du mandat en cours face à des populations venues en masse pour la circonstance. A la suite du maire d’Owendo et du sénateur de la commune, le coordinateur général du Mogabo a insisté sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un PDG-bis, mais d’un rassemblement de citoyens. «Il nous fallait un cadre de discussion sur ce que fait le président. D’où ce mouvement», a expliqué Pacôme Moubelet Boubeya, ajoutant : «Délivré du cadre du parti politique, le Mogabo permet aux Gabonais de s’exprimer librement, sans tabou». A sa suite, l’ancienne mairesse d’Oyem a, pour sa part, indiqué que ce mouvement est «un véritable creuset de l’unité dans l’adversité». Et Rose Allogho Mengara d’affirmer qu’Ali Bongo représente «la force et la puissance qui peut vous conduire vers l’avenir», non sans pousser la jeunesse à s’investir davantage dans l’entreprenariat.
Le ministre de la Communication, pour sa part, a axé son message sur la solidarité, rappelant au passage les actions initiées dans ce sens avec, notamment, les allocations familiales, les allocations scolaires, les activités génératrices de revenus (AGR), le centre de cancérologie, etc. Denise Mekam’ne a invité les populations à ne pas s’attarder sur les rumeurs dénigrant le Mogabo, lançant au passage une pique à l’opposition. «N’écoutez-pas les apprentis-sorciers», a-t-elle lancé. Concluant cette série d’interventions, le porte-parole de la présidence de la République a rappelé que le Mogabo dispose d’une «équipe engagée, prête au combat», titillant au passage leurs détracteurs. «Laissons Ali Bongo travailler et que les moucherons aillent faire leur bruit ailleurs», a-t-il lancé.
Alain-Claude Bilie-By-Nze a défendu le bilan du chef de l’Etat avec autant de kilomètres de routes bitumées en six ans qu’entre 1960 et 2009, la mise sur rails du Gabon industriel avec, notamment, la compagnie nationale pétrolière, la Société équatoriale des mines (SEM) ou encore la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok. Sans oublier les retombées sur l’emploi. Face aux interprétations multiples et autres ragots, il a prévenu que le Mogab ne restera plus indifférent. «Le mouvement rendra désormais coup pour coup. Car qui ne dit mot consent», a-t-il affirmé, évoquant notamment la présence supposée d’Ali Bongo à l’aéroport lors du départ de la dépouille d’André Mba Obame sur Oyem. Ces interventions ont donné suite à une séance de questions/réponses dans plusieurs domaines dont l’habitat, la santé, l’économie, l’emploi ou encore le commerce.
A l’issue de celle-ci, Pacôme Moubelet Boubeya a annoncé la mise en place de cellule de suivi des avis et recommandations. Il a, par ailleurs, évoqué d’autres sorties du genre dont les dates restent à définir, invitant les populations à se mobiliser massivement autour de ce mouvement, «porte-voix des citoyens auprès de la présidence». On aurait tant voulu y croire….On aurait tant voulu sortir des inventaires à la Prévert…
 

 
GR
 

20 Commentaires

  1. MINKO dit :

    Cashbo ,Mabo hier MOGABO aujourd’hui , du neuf avec des vieilles méthodes ? Kia Kia Kia nous rirons bien un jour à la lecture des Noms qui composent ce bureau ……..

  2. aramail dit :

    Vous feriez mieux de résoudre les problèmes des gabonais que nous distraire avec la création de vos mouvements à la con.Sacher que les gabonais ont mûri même au sein du PDG

  3. Makaya dit :

    regardez-moi ces gros sorciers alignes comme dans leur reunions franc-maconne. Il ne reste plus que le grand architecte, le BOA en personne pour qu’ils se proternent devant lui en publique, comme ils le font en prive.
    Avec tout le mal qu’ali a fait au a notre cher pays, il y’a encore des gens pour creer ce genre d’association.
    Mais ne vous en fait pas. on sait tous pourquoi vous decide de vous exposer ainsi au jugement et a la colere de votre peuple.
    Vos liens sataniques et vos crimes rituels ne suffiront pas a maintenir votre rais au pouvoir quand le peuple va s’unir comme au funeraille du Pr AMO pour chaser ali du pouvoir. Quant a vous, Pacôme Moubelet Boubeya, Denise mEkam, Bili Bi NZe et consort, il vous faudra aller vous cacher en enfer pour echaper a la colere des gabonais.

  4. imagine56 dit :

    Pacôme Moubelet Boubeya, il parait que c’est le ministre de l’Enseignement supérieur, c’est un comble, on entend plus parler de lui lorsqu’il s’agit du PDG , quant à son action au gouvernement, lisibilité et visibilités nulles et Ngari s’étonne des résultats du gouvernement ONA ONDO?
    Le MOGABO, Là, Pacôme est dans son élément, sensibiliser les militants pdgistes sur l’art d’humer le derrière du distingué camarade, il excelle dans cet exercice, mais comme ministre, franchement il est « lourdement » incompétent, alors on comprend pourquoi il invente toujours des trucs pour se sucrer sur le dos du PDG, parti état…

  5. aramail dit :

    Franchement ça ne vaut pas la peine de suivre. Un pays tombe lorsque l élite politique n a plus rien à proposer aux citoyens.

  6. La Doc dit :

    Ayez pitié d’eux. Moi, je les comprends. Ils n’ont pas la volonté de changer les choses, car tout va bien pour eux et leurs familles. Alors pourquoi changer celui qui leur donne tout, pour eux Ali Bongo doit rester. C’est trop beau pour eux. Pourquoi voulez vous qu’ils le noient? C’est vrai que ça fou les boules, mais il faut supporter et attendre le bon moment pour réagir. Ils n’ont rien à cirer des victimes des crimes rituels et leurs familles, des détournements, du chômage qui augmente, de la pauvreté des populations, des projets inachevés, du sable abandonné au port molle, non, ils n’ont rien à foutre et d’ailleurs tout va bien. Alain-Claude Bilie-By Nze l’avait en plein plateau télé que il n’existe pas de crimes rituels aux Gabon, c’est un serial killer comme il en existe partout ailleurs, USA et en Europe. Serial killer… Kieeee ah Bilie tu vas nous tuer!

  7. Véracité dit :

    Bravo à ce nouveau mouvement qui a pour objectif de clarifier la politique d’Ali Bongo aux populations !

    • YOVE dit :

      « Clarifier la politique d’Ali Bongo aux populations »: qu’est-ce que cela veut dire? Tout ce que les membres de ce fameux mouvement ont dit n’est qu’invective à l’égard de l’opposition, forfanterie et mensonge; comme le PDG en est coutumier. Pauvres de vous!

  8. Powé Powé dit :

    Billie Ze Kid et ses jérémiades pour brasser de l’air. En ce moment au PDG c’est la compétition , c’est à qui montrera le plus de bêtises pour soutenir notre sans papier national. En réalité même lui même n’y croit plus mais bon faut bien faire mine. Un vrai « macabo » du village ce gugus. Alain Bongo c’est FINI, tu peux remuer ciel et terre rien, absolument rien, n y fera.

  9. Manzo sinandong dit :

    N’importe quoi,il faut être idiot pour ne pas comprendre que c’est le PDG bis,les différents membres sont des figures de proue de ce parti. Quelle opération de communication et de sensibilisation vont ils réussir là où le PDG et le gouvernement ont lamentablement échoué.

  10. bona dit :

    «Délivré du cadre du parti politique, le Mogabo permet aux Gabonais de s’exprimer librement, sans tabou» cette phrase à mon sens pourrait susciter multiples interrogations, aussi même si je ne suis pas militant les leaders politiques d’un parti devrait s’abstenir de ce genre d’affirmation elle peut être très équivoque et susciter des querelles au sein du parti. c’est juste un conseil citoyen. merci

  11. Alexandre Ogoula dit :

    Ha sa…..
    Bah dis donc,les commentaires pleuvent de partout,dans un pays ou est sensé résigner la liberté
    D’expression,cette dernière que l’on mandi et que l’on traine par après dans la boue…
    On ne se lasse plus assez de vos affirmation gratuites et de vos analyse intellectuel à la boule de cristal…
    Ils ont choisi de soutenir leur champion,sa vous fait mal ou?
    Bizarrement le paysage semble bien calme de l’absence de vos soit disant opposants qu’on ne vois rien faire de concret jusque là….
    Alors arrêtez de nous bassinés bec votre ligue de branleurs opportunistes .

  12. Blaise nicolas dit :

    Bravo à ce mouvement qui est là pour clarifier une fois de plus la politique mise en place par le chef de l’état.

  13. rtg1 dit :

    Début de la transhumance du PDG vers le mogabo…?
    Si c’est le cas, très bonne nouvelle des primaires auront lieu dans le Parti de Masse. ;=)

  14. Alexandre Ogoula dit :

    Les choses sont misent un peut plus en lumière ,en gabonais ordinaire ,sa me va…

  15. Oréma dit :

    Rira bien qui rira le dernier. Ah les guignols allez donc voir du côté de Yves Lecoq où on vous mettra les vêtements qui vous conviennent. Le mogabo mesdames et messieurs soyez les bienvenus sur le terrain mais n’oubliez pas de remplir les formalités d’abord. Vous faites pitié!!!

  16. Oréma dit :

    Ils se cherchent après la démonstration de force de l’opposition du 28 au 1 mai, hein n’est-ce pas? Papa Wemba chante « Ya pas match ». Pitié, Ngueb, Engongol,Kokolo. Réfléchissez bien on fait pas du vrai avec du faux (à vous de comprendre). « Un arbre sans racines ne croit pas » (dixit un français).

  17. Oréma dit :

    Les tonneaux vides font beaucoup de bruit, c’est vrai, sans aucun profil éloquent voilà l’autre qui crie, tempête et gesticule. M’enfin, jouer au tam-tam c’est bien mais assurer ses arrières c’est encore mieux car, qu’on le veuille ou pas le changement est plus d’actualité que la continuité dans la médiocratie et l’usurpation. Il n’y a rien de plus triste que l’homme ignorant qui s’obstine.

  18. Kevin Fleshed dit :

    Une opération qui en parlera d’elle même.

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